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Villes visitées

10e récit – 9 octobre - Lisbonne, 2e jour


Le soleil est au rendez-vous, la journée sera un peu plus chaude qu'hier.

Nous partons le coeur léger et heureux d'avoir une autre journée pour visiter Lisbonne, la ville, cette fois ainsi que Belem, qui en fait veut dire Bethléem.

Chère Catharina nous attend fidèle au poste, comme l'extraordinaire guide qu'elle est.

La circulation est dense, nous devons faire notre chemin sur de petites rues.  Heureusement que notre chauffeur Miguel est habile.
Sur la route, pendant que nous admirons l'architecture des lieux, Catharina nous raconte une légende fort intéressante et romantique sur la naissance de Lisbonne.   Parce qu'en fait, les portugais n'ont aucune idée sur sa création.

Ulysse, dont vous connaissez sûrement l'histoire, s'était rendu sur cette terre accueillante après un voyage en mer.  Il reste à Lisbonne parce qu'il a rencontré une belle sorcière et a fait bâtir la ville.  Il avait oublié pour un moment, sa Pénélope.  Cette sorcière, souhaitant garder Ulysse auprès d'elle, a utilisé tous ses pouvoirs magiques : elle créa un Serpent géant pour empêcher le bateau d'Ulysse de partir retrouver Pénélope.  Ulysse a tranché le corps du serpent en 7 morceaux qui sont devenus les 7 collines de Lisbonne.
Selon l'histoire, les tremblements de terre naissent du mouvement du corps du serpent.   Le dernier tremblement eut lieu en  1755, d'une amplitude de 9 à l’échelle de Richter.   Tout le monde était à l'église ce jour là et allumait des chandelles, ce qui créa  des incendies.  Et pour ajouter à l'horreur de l'événement, une grande vague est venue de la mer, comme un tsunami et  la moitié de la population a péri.  Le centre ville était rasé entièrement.

Durant notre tour d'orientation nous entendons souvent le nom de Marquis de Pombal qui était le premier ministre du roi Joseph.  Cet homme laissa une trace importante pour le développement et l'économie du Portugal.  En 1756, il investit pour créer la première route vinicole, qui est la plus ancienne en Europe, mieux connue sous l'appellation, Vallée du Douro.

Tout est relié au Tage, le fleuve sur lequel notre beau navire est accosté.  C'est sur ce fleuve que vinrent les  phéniciens autour de 1300 avant JC.  Nous ne connaissons pas l'origine de Lisbonne. C'est sûrement un navigateur qui y mit pied un jour puisque c'est le cas de toutes les découvertes.

Le salaire minimum est de 550 euros par mois.  La vie est plus difficile depuis l'euro. 
Le remède à la crise économique se nomme xing xing, une liqueur de cerises.   Après un verre, on sent le bonheur.  Après deux, on oublie tout…
 Lisbonne est riche de 3 jardins botaniques.   On fait très attention à conserver beaucoup de nature pour le poumon de la ville.

Nous voilà partis pour decouvrir Bélem, son monastère et la tour qui se dresse le long du Tage.
Visite du monastère et son église, un petit arrêt technique et nous visitons les couloirs de ce monastère, riche en architecture.
Pendant la visite de l'église, je pars à la conquête de la plus ancienne pâtisserie du coin, avec l'aide de la belle Marie Josée, pour rapporter, LA fameuse pâtisserie fabriquée ici, afin que tous ceux qui le souhaitent puissent se délecter.  En fait, un c'est bon mais deux c'aurait probablement été extraordinaire pour toutes les petites dents sucrées.  Petit moment de récompense.

On reprend la route et un petit arrêt à la tour, le temps de photos et de petits achats, moment tant attendu.  Hop dans le bus pour aller déguster une crêpe de poisson dans une pâte phyllo exquise, qui ne laisse personne indifférent.  Heureusement que notre groupe est seul au restaurant...comme les liens sont tissés déjà, les conversations vont bon train et les voix s'entremêlent et se soutiennent les unes les autres.

Retour à Lisbonne pour un moment précieux et demandé…de magasinage !  Une heure nous est offerte pour nous promener et admirer les beautés de la ville ou encore les beautés des boutiques.

De retour au navire, c'est le temps de dire au revoir ou adieu à Catharina.  Les larmes sont tout près, les câlins fusent de partout.  Nous sommes bien tristes de ne pas l'avoir pour tout le voyage.

Le temps d'une douche, ce sera l'heure du souper.  Nous avons reçu une invitation, pour ma part, c'est la première fois.  Les francophones son invités à rencontrer l'équipage et à déguster un verre de champagne.  Plusieurs membres de l'équipage parlent français, quelques uns viennent même du Québec, dont la belle Chantal qui habite maintenant en Grèce, qui prend mari, prend pays... Et Antoine, un gentil jeune homme de Québec.

C'est le temps du dodo ou de la disco parce que demain, jour de repos en mer.

Merci de continuer à nous lire

Lek et Andrée

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