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6e récit - 5 octobre - Carthagène

Lorsque nous sommes en voyage, nous découvrons des gens extraordinaires qui font preuve de grande gentillesse.  Un accompagnateur d'un autre groupe, avec qui j'ai eu la joie de faire connaissance, a eu la bonté de mentionner qu'il avait rencontré notre guide.  Il m'a donc indiqué l'endroit où elle se trouvait.  Quelle délicatesse.  On s'aperçoit que nous avons besoin les uns des autres quand nous sommes en terres inconnues.   Ce qui veut aussi dire que...Voyage Louise Drouin fait sa trace et est reconnu à plusieurs endroits...le nom ne laisse pas indifférent... !

Nous rencontrons donc Vera pour la découverte de cet endroit aux vestiges importants.

Nous débutons par une visite qui sort de l'ordinaire.  En découvrant, au musée, ce qui se trouve sous nos pieds, une surprise nous attendait.  Nous sommes peu familiers avec les ossements, nous descendons dans les ruines et découvrons des niches qui contenaient et contiennent encore, des têtes, des fémurs, des tibias qui appartenaient qu'à des hommes, les femmes n'avaient pas leurs places dans cette confrérie totalement masculine.  C'est très impressionnant de voir d'aussi près ce qui a appartenu à d'autres il y a des siècles.  Ce sont des personnages qui ont eu une incidence sur l'histoire de Carthagène.  Nous voilà directement dans l'histoire.

Nous sommes à l'écoute de nouvelles informations qui feront grandir nos connaissances sur ces lieux que nous foulons de nos pieds mais qui ont vu bien des pas, durant nombre de siècles, traverser les entrailles de la ville que nous visitons.

Ce qui est dommage, c'est que pour faire place aux temps nouveaux, pour voir s'enrichir leur ville, des décideurs font le choix de détruire ce que des siècles et des siècles ont conservé solide, majestueux.  Ces arènes, ces tours et châteaux qui ont été construits à travers les époques, à travers les peuples, phéniciens, nommés puniques, arabes, et tant d'autres, tous conquistadors qui ont chacun apporté leurs couleurs, leurs modes, leurs façons de modeler l'architecture, feront place à d'horribles bâtiments qui ne résisteront ni aux tempêtes et surtout pas au temps.

On les regarde ces immeubles, trop droits, trop gros, trop de béton, avec une petite touche de couleur pour faire penser qu'ils peuvent égayer le décor.  Ils ont été érigés pour rendre service aux jeunes étudiants qui souhaitent parfaire leurs connaissances à l'université, mais qui, en fait, ne leur sont pas utiles puisqu'ils n'ont pas les moyens de les occuper.

Vera nous parle de la rareté de l'eau.  L'eau utilisée à Carthagène prend sa source d'un fleuve à Madrid.  Elle mentionne que 214 000 personnes ont élu domicile dans cette ville.

Les africains du nord venaient comme pirates pour envahir l'endroit.  C'était un petit port et les soldats protégeaient la côte au 16e siècle.  Les lanternes étaient utilisées pour avertir que des envahisseurs cognaient aux portes de la ville, par la mer.

Les arènes que nous pouvons voir, de la tour, ont été construites au milieu du 19e siècle bâties sur les vestiges des arènes  romaines.  Très impressionnant.

Nous nous trouvons en haut de la tour, après avoir parcouru des sentiers, monté dans un ascenseur, marché sur une passerelle.  Soudain, on semble nous souhaiter la bienvenue.  Les canons se prononcent sur notre venue, on les entend s'exclamer à quelques reprises.  Nous croyons que c'est pour nous saluer.  En fait ce sont les militaires qui font des pratiques.  SVP laissez-nous à nos illusions...

À la moitié du 19e siècle, beaucoup de carthaginois vivaient grâce aux mines.

Les carthaginois sont arrivés ici au 3e siècle avant JC.

Nos pas nous mènent à la mairie.  Vêtue de ses plus beaux atours, elle nous accueille avec un hall d'entrée si blanc, un escalier majestueux fabriqué de marbre blanc et qui en impose.  Il ne nous manque que nos robes de soirée pour y faire honneur.

Nous longeons un corridor qui nous mène à la salle principale où se tenaient les assemblées de la mairie.  Tout y est authentique sauf...la nouvelle technologie qui relie chaque siège à ses commodités de communication.

Vous pourrez voir sur les photos, le bureau du secrétaire de Monsieur le Maire, avec sa machine à écrire et sa machine à calculer...  Tout est magnifique, choisi et décoré avec tant de goût mais...on ne peut nier que la technologie nous permet des services plus rapides qu'il y a 100 ans.

Monsieur le Maire n'y a plus son bureau aujourd'hui mais il existe encore, sa chaise, seul vestige non rénové, donc original, trône devant un magnifique bureau sur lequel est déposé un cadeau protocolaire offert par la reine Isabelle 2 d'Espagne.  Bien entendu, en 1963 lors de sa visite à Carthagène.  Un encrier, qui doit nécessiter des caresses quotidiennes afin de le garder aussi brillant.

Petit clin d'œil à ceux qui étaient sur le Scenic en septembre : vous verrez une photo où un certain Monsieur Robert a souhaité faire compétition à une photo qui vous a fait rigoler.  Ah parfois, l'indécence.... hi hi hi.

Nous reprenons le chemin du retour en bus pour certains.  Ce n'est qu'une petite balade d'environ 1 minute et demie.  Le temps de changer de côté de rue.

C'est le moment de repos.  La visite se termine assez tôt pour que chacun puisse profiter d'un moment de repos dans sa cabine ou à la piscine ou caché au soleil quelque part.

Bonne soirée chers anges qui priez pour nous et qui nous permettez d'avoir du beau temps.

Heureusement qu'aujourd'hui, le soleil jouait à cache-cache avec les nuages parce que nous aurions eu encore plus de fonte de graisse comme dirait Diane.  C'était chaud et surtout humide.  Mais...nous sommes au fait qu'à notre retour,
le Québec n'aura pas encore mis son manteau blanc.  Ne vous en faites pas, nous ne nous plaindrons sûrement pas de la chaleur...

Bonne soirée à toutes et à tous.  Continuez de nous suivre.

Au plaisir !

Lek et Andrée

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