9e récit – 8 octobre - Lisbonne, Cascais, Sintra, Estoril
Le petit vent frisquet n'empêche pas le soleil de faire son œuvre. Ce sera, une merveilleuse journée.
Nous sommes fin prêts pour la découverte d'un nouveau pays. Le jour s'est levé sur le port de Lisbonne avec la ferme intention de nous choyer.
L'autobus est un petit brin en retard mais qu'à cela ne tienne, Catharina notre extraordinaire guide, extraordinaire nous le découvrirons tout au court des deux journées en sa compagnie, nous amène dans le quartier Alfama de cette magnifique ville qu'est Lisbonne.
Les immeubles sont joliment vêtus d'Azulejos, ces belles céramiques, toutes colorées, qui font la fierté de ce pays. Elles ont résisté au temps, même si ce quartier est plus récent puisqu'il a subi en 1755 un tremblement de terre qui a détruit la basse ville.
Nous profitons du savoir de notre guide en attendant le bus. Elle nous parle du pont en l'honneur de Vasco de Gamma, navigateur portugais bien connu, pont totalisant 17 km de longueur. Lisbonne est l’un des ports les plus importants de l'Europe. Beaucoup de marchandises vont et viennent chaque jour pour être redistribuées ailleurs en Europe.
Lisbonne compte 600 000 habitants et 3 millions si on compte ses banlieues.
À partir du moment où vous avez rencontré un portugais, vous êtes au fait que le sport national est le soccer. Ils sont de fiers partisans de leurs équipes. Mais il semble que le soccer ne soit pas leur seul sport : le plus pratiqué est de parler de la vie des autres. On connait tout de son voisin et des autres aussi.
Depuis plusieurs années, la crise économique se fait sentir et elle touche les portugais dans chacun leur métier, sauf au niveau touristique puisque de plus en plus de touristes viennent découvrir ce merveilleux pays. Lek et moi avons eu le privilège de faire un tour de touktouk et notre chauffeur a trouvé le moyen de gagner sa vie parce que de métier, il est électricien et comme il y a peu de construction et de rénovations, il n'aurait pas suffisamment de travail pour faire vivre sa famille. Je dirais même de manger convenablement.
Le Tourisme occupe 15% de l'économie du pays. La famille est la valeur fondamentale des portugais…et le football !
En route vers Sintra et Cascais, Catharina nous parle de l'écrivain anglais, Lord Byron, qui adorait la ville médiévale de Sintra. Il est venu s'y réfugier et en a profité pour écrire, dans ce cadre enchanteur qui aura un impact aussi positif sur nos voyageurs. Les « oh » et les « ah » seront à l'honneur pendant notre visite. Lord Byron nommait Sintra, glorieux éden.
Nous marchons le long de rues sinueuse où voitures et piétons cohabitent parce que nul n'est vraiment pressé, chacun se laissant impressionner par tout ce qui l'entoure.
Voici des mots que nous entendons depuis le départ: style néo gothique, néo manuelin, néo classique, Sintra est la ville romantique par excellence. Riche de tous ces mélanges de style qui ont ajouté au décor déjà riche de nombreuses beautés.
Nos pas nous conduisent jusqu'à la Quinta de Regaleira : nous avons le souffle coupé, toutes ces dentelles, tant dans la nature que dans la construction de ce château. Nous traversons les jardins, tout est en harmonie, comme dirait Jean François. Rien n'a été fait à la légère, tout a été pensé afin de rendre cet endroit inoubliable. Les photos ne vous offriront qu'un aperçu du merveilleux moment que nous avons vécu en ces murs. Les plus téméraires, nous suivons Catharina, nous descendons des escaliers en colimaçon pour nous retrouver dans le fond d'un puits selon ce qu'on pourrait en déduire. Et par la suite, on joue à la sauterelle d'une petite roche ã l'autre pour passer le petit ruisseau qui s'est rempli de l'eau de la colline. Quelle belle expérience. Tout le monde est ravi.
Retour vers l'autocar, direction Cascais. Nous venions de voir du grandiose au niveau architecture et nous voici à longer ce côté où surfeurs et kite surfeurs s'en donnent à cœur joie. Maintenant la beauté et la force de la nature ont tôt fait de nous émerveiller. Un petit arrêt photo parce qu'à travers les fenêtres de l'autobus, les couleurs et la vraie beauté de l'endroit ne nous sont pas transmises comme elles le devraient.
Le moment du lunch, et quel lunch...le vin est bon et la nourriture excellente. C'est le privilège de voyager avec Voyage Louise Drouin. Encore une fois, le coeur est à la fête. Et que dire du décor ? Nous sommes dans une verrière avec vue sur la mer...pourquoi pas...
Nous arrêtons pour un moment précieux, dans cette petite ville de Cascais, où finalement, nous accepterions de nous perdre et de rester pour un bon moment. Ici la vie semble simple, semble ralentie. Quelques uns ne peuvent résister à la tentation de se mettre les orteils à l'eau : Mona, Madame Lise, M. Robert, se roulent les pieds dans le sable et se rafraîchissent à la mer. Moment de bonheur dégusté avec enthousiasme.
Retour vers le navire la tête remplie de belles images à conserver en souvenir pour nos vieux jours.
Obrigada, obrigado, merci, thank you, gracias, la vita e bella.
À bientôt
Lek et Andrée