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Vendredi 17 octobre. Ronda.

Malgré que Paulo nous conduisait dans un petit tourment brumeux ce matin, le soleil à vite fait de prendre la place pour nous permettre de penser que le bord de mer approchait de plus en plus. Avec lui par contre, la fin de cette belle aventure. Le repos nous fera grand bien. Chacun prenant bien soin de ne laisser paraître aucune fatigue, en conservant le sourire des beaux jours, les journées sont épuisantes et les dodos trop courts pour les besoins.

RONDA. Chaque jour de ce voyage a apporté son lot de grandes beautés, d'endroits magiques et intéressants, passionnants avec leurs histoires, comment pouvait-il être possible qu'avec tant de découvertes fantastiques nous puissions arriver à voir quelque chose de plus beau. C'était de ne pas avoir pensé que la nature elle-même possède ses richesses. Phénoménale Ronda. Aussi belle que les courbes de la plus belle des femmes, chaussée de ses hauts talons, Ronda haut perchée, toute en formes et en grâce. Comme il aurait été agréable d'y flâner un moment et de déguster une sangria sur une jolie terrasse à l'abri des arbres.

Ronda, que l'on appelle « la ville des châteaux », se dresse sur un promontoire naturel défendu, sur son côté le plus accessible par une alcazaba. Elle se situe à 800 mètres de hauteur. De celle-ci, sont préservées les murailles et les portes les plus importantes permettant d'accéder à la ville. Cette ville de la province de Malaga est séparée en deux par le Tajo del Ronda, un défilé profond de plus de 150 mètres. Sa vieille ville a été déclarée « bien d'intérêt culturel » en 1966. Ce territoire fut occupé par les Celtes, les Phéniciens, les Romains et les Arabes et fut reconquis finalement par les rois catholiques. La vieille ville, aux réminiscences arabes et au tracé médiéval, s'étend au sud du Guadalevín tandis que la ville moderne, qui surgit à partir du 16e siècle, se déploie au nord de cette rivière. Plusieurs ponts relient les deux moitiés de Ronda, une des villes les plus intéressantes situées sur la route des « Pueblos Blancos » (les villages blancs), en pleine Sierra de Ronda, à quelques kilomètres de la Costa del Sol.
Philippe II avait choisi Ronda comme endroit pour créer la Royale chevalerie. C'est là où on entraînait chevaux et cavaliers.
 
Orson wells et Ernest Hemingway y ont fait ensemble, les 400 coups. Ils ont eu une influence certaine puisqu'ils ont chacun une rue à leur nom. Place de taureaux. Voici un chapitre qui a suscité la curiosité de nos amis québécois. Pascal a dû répondre à tellement de questions.
La tauromachie existe seulement depuis environ. 250 ans. On lâchait les taureaux pour faire courir les chevaux, ce qui offrait un spectacle aux habitants. Début du 18ieme siècle, Pedro Roméo, né à Ronda en 1754 a imposé les règles de la tauromachie. 20 minutes pour la mise à mort des taureaux, 120 minutes, 6 taureaux. On utilise le mot toréro et non toréador, ce mot a été créé pour une opéra bien connue.
Un taureau pour la corrida doit avoir 5 ans et pèsera environ 600 kilos de muscles. Pour être matador, il faut être parrainé par deux matadors et faire ses classes. Il y a eu deux femmes seulement qui ont été toreros. Afin qu'un taureau puisse prendre sa place dans l'arène, il en aura coûté un important investissement. Il faudra un hectare par taureau par an pour le nourrir et le faire s'entraîner pour sa future carrière. Des vaccins coûteux lui seront administrés. Mâle alpha un bon mâle est déterminé par la mère. Afin d'avoir un bon spectacle, 3 éléments importants doivent être regroupés, la musique, le torille d’où sortent les taureaux et le président qui est en charge du spectacle.  Des trophées qui pour nous n'auraient aucune valeur, prennent une grande importance pour les toreros, une ou deux oreilles et la queue. Les portugais toreros eux montent à cheval lors des corridas.
La place de taureaux est  parmi les plus anciennes et les plus belles d'Espagne construit en 1785. Elle est de style néoclassique et possède un intéressant porche en pierre de taille. Les gradins sont répartis en deux niveaux superposés et possèdent 136 colonnes en pierre lisse avec 68 arcs. Le toit, à deux versants, est recouvert de tuiles arabes. Sa capacité est de 6 000 spectateurs et elle est l'une des arènes les plus grandes d'Espagne (60 mètres de diamètre). Le musée Taurin de Ronda ouvert au public en 1984 se trouve sous les gradins. Il présente plusieurs sujets, en particulier ceux consacrés aux grandes dynasties de toréros de Ronda : les Romero et les Ordóñez. L’arène a été inaugurée lors de la « feria » de mai 1785.
 
Les bains arabes. À titre informatif étant donné que nous ne les avons pas visités. Dans un recoin de la légendaire ville de Ronda, tel un trésor, se cachent ces anciens bains arabes, exceptionnellement conservés au cours des siècles. Situés dans les anciens faubourgs de la Ronda d'Al-Andalus, dans le quartier actuel de San Miguel, les bains reçoivent les eaux du torrent des Culebras à travers un ingénieux système hydraulique reposant sur la traditionnelle « noria » arabe.
 Ils conservent les trois zones habituelles de ce type de complexes thermaux : les salles des bains froids, tièdes et chauds. La salle centrale est la plus grande, avec ses superbes arcs en fer à cheval reposant sur la brique et la pierre qui soutiennent des voûtes en berceau ponctuées de lucarnes en forme d'étoiles obstruées par des vitres.
 La zone des chaudières servant à chauffer l'eau a aussi été conservée. Suite à la reconquête chrétienne de la ville, des tanneries y avaient été installées pour le traitement du cuir.
 
MARBELLA. Un petit arrêt rapide afin d'admirer le faste de quelques rues aux édifices de marbre blanc. Le luxe côtoie...le luxe dans cette ville. Mais il semble que les riches aient déserté la ville pour d'autres cieux encore plus "In". Pour ceux qui ont une connaissance des personnalités françaises, sauront qui est Régine, elle possédait une discothèque à Marbella. Marbella est assurément l'un des centres touristiques les plus importants de la Costa del Sol, qu’elle doit à ses propres qualités, qui sont, entre autres : son excellent climat, ses plages, son environnement naturel et ses remarquables complexes sportifs. Puerto Banús, un des principaux points d'intérêt de Marbella, abrite une zone de loisirs exclusive à l'intérieur de son port de plaisance. Entouré de zones résidentielles exclusives, ce célèbre port de plaisance accueille chaque année les yachts les plus importants et les plus luxueux du monde. Parmi ses installations, signalons également son élégante zone de loisirs, composée de restaurants, de boutiques portant la signature des plus grands noms de la mode internationale et de magasins d'articles de luxe. Mais Marbella est également le paradis des amoureux du golf. Une douzaine de terrains magnifiques accueillent les joueurs de golf, dans un décor de mer et de montagne. La vieille ville de Marbella, nichée dans une jolie baie, présente un caractère typiquement andalou, avec ses maisons blanchies à la chaux et ses orangers qui embellissent les rues et les places. C'est l'endroit idéal pour déguster tranquillement les spécialités de la délicieuse gastronomie locale.
 
TORREMOLINOS
Sur son territoire, se sont implantées les plus anciennes civilisations méditerranéennes. Aujourd'hui, Torremolinos est l'une des destinations touristiques principales de la Costa del Sol. Son climat et son superbe littoral font partie de ses attraits. À Torremolinos, on peut visiter des recoins typiques, comme le quartier marin de La Carihuela ainsi que de nombreux vestiges de son riche passé, comme le donjon. En dépit de l'important essor urbain que Torremolinos a connu ces dernières décennies, l'ambiance marine de ses quartiers les plus traditionnels est toujours présente: El Calvario, El Bajondillo et La Carihuela. Dans la vieille ville, on peut admirer l'église paroissiale de Nuestra Señora del Carmen, mais aussi de nombreux exemples d'architecture nobiliaire, dont en particulier la « casa de los Navaja », construite au 19e siècle. La construction la plus représentative de la ville est la « torre de Pimentel », appelée aussi « de los Molinos », une tour défensive ayant donné son nom à la ville. Dans la zone connue sous le nom de « Cortijo del Tajo », d'intéressants vestiges archéologiques ont été retrouvés, qui correspondent au Néolithique et aux époques préromaine et romaine.
Après cette journée chargée de visites, de beautés, et d'autobus, nous voilà à l'hôtel aux environs de 19:00, avec l'envie d'aller voir si le bruit de la mer est toujours aussi apaisant. Le temps de s'installer, de souper, l'heure avançait mais il y aura sûrement eu des petits québécois qui auront planté leurs orteils dans le sable. Du moins, je l'ai fait et c'était merveilleux.
 
Bonne nuit et nous vous partagerons des nouvelles fraîches demain après notre visite à Gibraltar.

Andrée

 

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