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3e récit - 4 mai - Arequipa

Nous avons eu un réveil agréable et tardif, n’ayant pas à nous soucier de notre tenue vestimentaire et choisir ce que nous porterons aujourd’hui….  C’est finalement plus simple et très rapide le matin de sauter dans les mêmes vêtements.  Il faut en rire et on se reconnaît rapidement.  Pour ceux qui me connaissent vous devez vous imaginer que porter les mêmes vêtements à répétition n’est pas chose courante.  Côté positif et cocasse mon vêtement « Ding et Dong » ou vêtement dalmatien du départ permet à mes voyageurs de me retrouver parmi la foule péruvienne….

Encore une magnifique journée qui s’annonce puisqu’aujourd’hui, nous visitons la ville blanche d’Arequipa.   Il fait ce matin un temps splendide de 18 degrés mais tellement agréable.  En après-midi nous avons assurément atteint les 28 degrés.  La température de cette région est grandement influencée par le courant « El Nino ».  Un superbe soleil et un ciel tout bleu nous ont accompagnés durant toute la journée.  Notre charmant guide dévoué Germain est incroyable!   Il a tout un sens de l’humour et un français impeccable qu’il nous partage avec plaisir.  Il nous accompagnera pour tout le voyage et nous en sommes ravis.  Que du plaisir en vue et c’est déjà commencé!!!

Arequipa est la capitale de la région péruvienne du même nom, et la deuxième ville du pays en termes de population avec un million d’habitants.  Située à 2 335 mètres (7550 pieds) d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes, elle est surnommée La cité blanche.

Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes.

La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina.

Deux théories se confondent au sujet de l'origine du nom d'Arequipa : l'actuelle assure que le mot arequipa vient de l'Aymara ari (montagne) + kipa (locatif) et signifie à peu près près de la montagne ; une autre interprétation serait que le mot vient de la phrase quechua Ari, quepay qui signifie « Ici, restez vous ».
Arequipa a été sévèrement touchée au 16e siècle par un tremblement de terre et une éruption volcanique.

Les Espagnols ont rétabli la ville vers le 15 août 1540.  Cette date est encore soulignée par des festivités dans la ville comme tout autour d'Arequipa avec des carnavals et des foires en soirée pendant toute une semaine. L'apogée du festival est le 14 août avec des feux d’artifices splendides sur la Plaza de Armas .
Le EL Misti (le monsieur) n'est pas le seul volcan autour d'Arequipa, mais le plus célèbre et élégant et au milieu de deux plus petits volcans, "du Chachani" (l'aimé) et du "Picchu Picchu" (le dessus supérieur).   La pression entre les plaques tectoniques de l'Amérique latine et du Pacifique a créé quelques dates mémorables dans Arequipa.  Dans les tremblements de terre 1687 et 1868 a détruit presque chaque bâtiment dans la ville. Également la Cathédrale et l'église de San Francisco ont été assez endommagées.  La plus grande partie de ces églises datent d’au delà de 1868.  La rénovation de la cathédrale s’est terminée en 1898. C'est peut-être pourquoi l'église semble silencieuse et froide de l'intérieur en comparaison avec d'autres cathédrales au Pérou. 

Une église a singulièrement offert beaucoup de résistance aux  tremblements de terre :  " La Compañía ".  Au-dessus du hall d'entrée nous lisons 1698, mais d'autres parties de cette église de Jesuites datent de 1654.   Qu'il s'agisse de son intérieur ou de son extérieur, l'église de la Compañía (17e siècle) est un pur bijou de l'architecture baroque.  De surprenants entrelacs de motifs végétaux, animaux et indiens ornent son portai l et son cloître, tandis que la nef de l'église est agrémentée de retables, finement sculptés et entièrement recouverts d'or, ainsi que de peintures de l'école de Cuzco.  La capilla San Ignacio, quant à elle, abrite des peintures de la même époque de toute beauté.

Très intéressant aussi, le couvent de Santa Catalina a été érigé comme ville dans une ville autour de 1580 et amélioré au 17ème siècle.  C'est probablement le plus grand couvent au monde.  450 religieuses ont vécu là durant quasi 400 ans, totalement coupées du monde externe. Les habitants d'Arequipa n'ont eu aucun indice de ce qui se produisait entre les hauts murs du complexe.  Évidemment, cela a donné lieu à des contes et histoires tout droit sortis de l’imagination du peuple.  Santa Catalina s'est enveloppé de mystère et de silence jusqu'en 1970 où une grande partie du couvent a ouvert ses portes au public.  Touristes avec ou sans un guide peuvent librement visiter la partie restante.  Tout a été admirablement rénové et les petites rues et places sont pleines des fleurs colorées et les murs, peints dans les teintes fraîches.  Les ruelles étroites vous mènent aux différentes parties du couvent passant les places pittoresques et les salles vivantes impaires avec l’ameublement initial.  Beaucoup de personnes peuvent encore sentir l'atmosphère en visitant le réfectoire, la place où on faisait la lessive et la bibliothèque composée d’une collection incroyable de livres.  Malheureusement la bibliothèque n'est pas toujours ouverte au public.

Quelques visiteurs y restent même toute la journée et arrêtent le temps au sein de ce couvent.  Certains flânent juste autour et s'y égarent de temps en temps. Il faut idéalement prendre le temps de visiter cet endroit merveilleux, très beau lieu d’inspiration.  On y dénombre encore une vingtaine  de sœurs cloitrées qui œuvrent encore au sein du couvent. La plus jeune est âgée de 18 ans et la plus âgée, 75 ans.  Tous nos voyageurs ont beaucoup apprécié cette visite unique que nous sommes privilégiés de pouvoir faire dans la ville d’Arequipa.  Pour subvenir à leurs besoins, les sœurs d’aujourd’hui s’investissent dans des œuvres humanitaires en vendant gâteaux et savons au monastère.

Pour terminer cette belle journée de visites des attraits d’Arequipa, nous visiterons le musée Sanctuario Andino, entièrement dédié à la découverte de la momie appelée « Princesse Juanita », la princesse des glaces.   Le musée est composé d'objets funéraires et de rituels qui l'entouraient, et à la fin, comme une récompense, trônent les deux momies des jeunes filles sacrifiées.

Un retour attendu car nous venons d’apprendre que nos valises nous attendent dans le hall de l’hôtel. Tous sont heureux de ce dénouement agréable après 48 heures sans valises.  Petite exception : nous avons notre chère Marlène qui est encore à la recherche de sa valise rouge….  Bien oui nous avons récupéré les 18 valises et il nous manque une seule cette de notre nouvelle accompagnatrice Marlène…  Malgré cette mésaventure qui n’est pas terminée, elle demeure confiante de retrouver ses sous-vêtements mais en attendant toutes les dames du voyage lui offrent des chandails et pantalon pour la dépanner.  Nous gardons confiance que demain matin nous retrouverons cette fameuse valise rouge de Marlène.

Je dois juste vous dire que finalement personne n’est si triste d’avoir dû se passer de leur valise pendant 48 heures.  Nous avons débuté notre magasinage de dépannage hier tout en continuant aujourd’hui.  Heureusement pour ceux qui sont bien assurés, leur compagnie d’assurance leur offre une compensation intéressante et maintenant ils possèdent de beaux souvenirs locaux.  La morale a cette histoire, il faut toujours prévoir dans son bagage de cabine des vêtements en surplus au cas où…

Une superbe journée qui s’est bien terminée dans un charmant restaurant avec des danseurs et musiciens locaux.  L’atmosphère est à la fête et tout le monde s’amuse énormément.

Merci de nous suivre.  Je remercie mes deux accompagnatrices, Louise Gobeil et Marlène Isabelle qui m’accompagnent et sont de charmantes compagnes pour moi et tout le groupe.

Louise

 

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