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4e récit – 9 septembre – Londres, Stonehedge & Bath

Bonsoir à toutes et tous!

C'est sous un ciel couvert mais sans pluie que nous quittons Londres, ville qui nous a enchanté.  Notre premier arrêt sera au site de Stonehedge, situé à environ 140 kilomètres.  Comme toute grande ville, Londres  a ses problèmes de circulation aux heures de pointe, il nous faut un peu plus d'une heure pour rejoindre l'autoroute qui nous amènera à Stonehedge, personne ne s’en plaint puisque cela nous a permis d’admirer une dernière fois la « City ». 

Connu de par le monde, Stonehenge est un site faisant partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO.  Selon les différentes théories élaborées par les archéologues, Stonehenge n'était pas juste un cercle de pierres au milieu de la campagne : on commence à peine à comprendre que cette zone était un terrain de chasse, un lieu de vie pour les hommes préhistoriques depuis au moins 9000 ans.  La légende veut que Merlin ait amené les pierres de Stonehenge d'Irlande en une nuit.  Aujourd'hui, même si on a relégué l'Enchanteur dans les livres de contes, on ne sait toujours pas exactement comment les constructeurs du monument mégalithique ont pu amener plus de 80 pierres bleues de 3 ou 4 tonnes chacune depuis le pays de Galles, soit un trajet de plus de 300 kilomètres en terrain accidenté.  Et ce, il y a plus de 41 siècles.
 
Le site est très bien organisé : du stationnement d'autobus, il y a une petite marche pour arriver au centre d'accueil où on retrouve une exposition, une reconstruction des habitations de l'époque, un Resto et une boutique-souvenirs.  On emprunte ensuite une navette qui nous amène au cercle de pierres (1,5 kilomètre).  Le cercle  de pierres  est unique en soi car c'est la première fois que les archéologues ont découvert des linteaux de pierres posés sur des pierres verticales.  On a découvert aussi un fossé rituel de 3 kilomètres avec des voies d'accès.  La dernière cartographie de l'endroit révèle d’ailleurs un grand nombre de sépultures et a permis de mieux comprendre les restes de certains monuments.  Mais Stonehenge cache encore bien des mystères : seul le temps et les archéologues dévoués, équipés de nouvelles technologies, pourront percer  les secrets de ce site mystérieux.

Après la visite, nous nous sommes dirigés vers Bath, la ville aux bains romains.  Dès notre arrivée, nous avons pris la direction du le restaurant où nous étions attendus.  Une soupe au maïs, un steak-frites avec légumes variés et une mousse aux petits fruits et chocolat étaient  au menu.  Par  la suite, nous avons visité les bains romains.  Pour les Romains, Bath était Agua Sulis.  Ils baptisèrent ainsi la ville, en raison de ses eaux chaudes minérales et bâtirent un complexe de thermes consacré à la déesse Minerve, entre le 1er et 5e siècle.   Aujourd'hui, on peut visiter ce qui reste de ce qui était un grand complexe.  On peut voir les différentes salles ainsi que les piscines où les Romains venaient pour  le bain ou tout simplement rencontrer leurs congénères.  La source d'eau chaude alimente toujours les piscines mais la baignade est interdite.  Par contre, une petite fontaine permet au visiteur de goûter cette eau minéralisée qui pourrait vous procurer la jeunesse éternelle.

Nous avons poursuivi notre visite de Bath à pied et en autocar.  La première impression qui se dégage lorsqu'on  voit Bath en arrivant par la route est une impression de calme et de beauté.  La ville est logée dans un petit vallon et tous les édifices construits sont en pierres dont la couleur est couleur MIEL.  Les édifices sont bien entretenus été les maisons rivalisent toutes aux autres par leur cachet ancien.  On a même vu une maison qui datait du milieu du 15e siècle!  En faisant le tour panoramique, Valérie nous a montré l'avenue royale où John Woods, le jeune, a fait les plans de ce que les Anglais appellent le Royal Crescent, c’est-à-dire un demi-cercle de maisons où on retrouve 114 colonnes qui servent de séparation entre les différentes habitations.  Ce complexe très spectaculaire fut réalisé en 1710.   N'habite pas Royal Crescent qui veut, car le prix de ces maisons est très élevé. 

Après ce tour de ville, nous nous installons à l'hôtel pour une autre nuit de repos bien méritée.  Valerie nous apprend que la reine Victoria n'aimait pas Bath et lorsqu'elle traversa Bath en train, elle ferma les rideaux de sa cabine pour ne pas avoir ces laideurs.  Il faut croire que tous les goûts sont dans la nature…  Mais nous pouvons affirmer à l'unanimité que Bath est un petit bijou de ville!

Bonne nuit!

Raymond

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