8e récit - 8 octobre - Santorin, Grèce
Kalimera!
Nous nous réveillons en mer Egée, à Santorin au coeur d’un archipel volcanique grec. Son littoral à forme de croissant nous offre de superbes villages blancs à coupoles bleues perchées au sommet des falaises. Nous découvrons tout d’abord Fira, la capitale de Santorin, sise à flanc de falaise à 300 m sur le niveau de la mer et qui est accessible grâce à un escalier escarpé, à dos d'âne ou encore par un funiculaire, dernière option et choix judicieux qui fait partie de notre forfait VLD.
De là, un car nous attend pour nous amener vers un petit village étonnant qui donne sur un panorama spectaculaire. : Oia. Ce port légendaire, aux ruelles dallées de marbre qui ornent encore la ville témoignent d’un riche passé commercial. Au coeur de cette fascinante agglomération, nous tombons sous le charme des maisons entassées les unes près des autres, peintes pour la plupart à la chaux parmi lesquelles surgissent, ici et là, de magnifiques églises orthodoxes. Cet étonnant tableau à l’ingéniosité architecturale surprenante nous offre en toile de fond l’impressionnante silhouette du volcan de l’Oia. Le décor est sublime et comme si le temps suspendait son vol, nous voulons tous rester là, dans ce cadre imbu de beauté et de calme, véritable baume sur nos réalités souvent tristes et douloureuses. Oui, nous en témoignons : Oia est thérapeutique!
* La chronique de Bob *
“Asinus asinum fricat” que l’on peut littéralement traduire du latin par “l’âne se frotte l’âne” signifierait que les imbéciles se félicitent. Pour en avoir frôlé plusieurs lors de notre descente de Fira vers le port, je peux confirmer que cela est faux. Car autant nous évitions leurs coups de queue et leurs excréments fumants, eux en faisaient tout autant en rasant les murs pour ne pas nous renverser sur leur passage. Morale : il n’y a souvent rien de plus bête qu’un dicton.