13e récit - 4 octobre - Cesky Krumlov - Prague
En matinée, nous poursuivons la découverte de Cesky Krumlov. Cette petite cité fondée à la fin du XIIe siècle et traversée par la rivière Vltava est tout simplement ravissante. Du haut de la colline, le château et ses jardins invitent au romantisme. Comme il est tôt et que nous
sommes pratiquement seuls, nous nous laissons transporter par les explications fort détaillées de Miroslav et faisons un véritable voyage dans le temps. Fait inusité : les jardins du château comportent un théâtre très particulier dont les gradins sont pivotants ; ce qui permet des mises en scène complètement éclatées.
En redescendant vers le centre de la vieille ville, nous pouvons admirer les murs du château, les remparts et les arches peints en trompe-l’oeil de façon tout à fait époustouflante. Cette technique fut utilisée après la Renaissance; les artistes italiens étant beaucoup trop coûteux pour se prévaloir de leur génie créatif.
Bob reprend son sac à dos et est prêt à partir. C’est le temps de mettre le cap vers Prague, la capitale de la République tchèque.
Dès l’arrivée, c’est un pur ravissement. Prague est ni plus ni moins, un musée à ciel ouvert. Ayant miraculeusement échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale, elle offre une architecture mêlant les styles préroman, roman, gothique, baroque, rococo, Art nouveau et cubiste.
Après avoir traversé le quartier juif de Prague et aperçu la plus ancienne synagogue au monde, nous débouchons sur la vieille place où règne une grande fébrilité.
Il est près de 18 heures et tout le monde s’agglutine aux abords de l’horloge astronomique qui orne le mur sud de l’hôtel de ville. Le spectacle va commencer : à chaque heure, jusqu’à 21 h, le squelette brandit un sablier et tire sur une corde. Puis deux fenêtres s’ouvrent et les douze apôtres défilent lentement, précédés de Saint-Pierre d’une fenêtre à l’autre. Pendant ce temps, les quatre automates placés à côté du cadran astrolabique s’animent : la Mort, un Turc, la Vanité, l’Avarice tandis que la clochette du Campanile se met à sonner.
En résumé, sur l’horloge, on peut lire: l’heure locale, l’heure en douzièmes de jour, l’heure en anciennes heures tchèques, la position du soleil dans le ciel, la position de la lune dans le ciel, la phase lunaire, le signe astrologique zodiacal dans lequel on est et le temps sidéral.
Ayant décodé tout cela, nous grimpons ensuite la tour de l’hôtel de ville à plus de 69 mètres d’altitude qui offre une magnifique vue panoramique sur le centre historique de Prague.
Le repas du soir nous est ensuite servi à la maison municipale. Rassasiés , nous rentrons à l’hôtel même si la ville est loin de s’endormir et que la nuit est étonnamment douce en ce 4 octobre, demain sera une autre journée bien remplie et nous devons recharger nos batteries.