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7e récit – 23 juin - Helsinki, Finlande


Nous voici en Finlande, en cette matinée un peu fraîche mais radieuse.  Notre guide Rodolphe, d’origine bordelaise, nous attend, ponctuel et impatient de nous faire découvrir son pays d’adoption.  D’entrée de jeu, Rodolphe nous informe que le 23 juin est une journée très particulière pour les Finnois.  En effet, on souligne aujourd’hui le solstice d’été et également la fête nationale: la Saint-Jean (comme chez nous!).  C’est jour férié et selon la tradition, les Finnois désertent les villes pour la campagne.  Ainsi, Helsinki est pratiquement une ville fantôme, occupée que par les touristes qui débarquent.


Située sur une péninsule que baignent les eaux de la Baltique, la plus septentrionale des métropoles européennes n’a le titre de capitale que depuis 1812, peu après que le tsar eut fait de la Finlande un “grand-duché de Russie”.  Et pourtant, en moins de deux siècles, Helsinki s’est dotée d’une architecture variée et originale qui lui confère un caractère propre, bien distinct des autres capitales nordiques.  La ville est compacte et les quartiers intéressants sont facilement accessibles à pied, ce qui rend leur contraste encore plus fascinant.


Le quartier néo-classique est le cœur de la cité, dessiné au début du 19e siècle par l’architecte allemand Carl Ludwig Engel.  Il s’articule autour de deux places totalement différentes mais complémentaires, la place du Sénat et la place du Marché.

La place du Sénat est bordée d’élégants édifices du plus pur style néo-classique.  Elle est dominée au Nord par la magnifique cathédrale luthérienne (Tuoniokirkko).  Les autres côtés de la place sont occupés par divers édifices, tous jaune-Empire, en particulier l’université et le Sénat.  Au centre se dresse la statue du tsar Alexandre II. À l’extrémité d’Aleksanterinkatu, on remarque Uspenskin Katedraali, la cathédrale orthodoxe russe avec ses dômes en forme de bulbe.
En se dirigeant vers l’Ouest, on atteint la place du Marché qui est bordée par le port.  Étalages de fleurs, de fruits et de poissons frais en font un lieu haut en couleur et animé tout au long de la journée.   À noter que les fraises ont fait fureur auprès de notre groupe.  Selon les dires de Rodolphe, ce sont les meilleures au monde.


De l’autre côté de la ville, plusieurs rues mènent à Temppeliaukon Kirkko, église circulaire taillée dans le roc et surmontée d’un dôme de cuivre.  On y fait une petite halte pour y apprécier l’acoustique alors qu’un virtuose nous livre au piano, une de ses improvisations inspirées.  Un véritable moment de grâce.

Un peu plus loin,  on peut voir sur la droite, le stade olympique conçu pour les Jeux de 1940, mais finalement utilisé en 1952.  Sur la gauche plusieurs rues conduisent au parc Sibelius où l’on peut admirer le monument dédié au célèbre compositeur finnois, conçu  par Eila Hiltunen.  Il est formé de tubes d’acier qui rappellent inévitablement à première vue les tuyaux d’un orgue mais qui en fait symbolise des arbres, la forêt ayant été le lieu de création de prédilection du prolifique compositeur.

Notre survol d’Helsinki étant terminé, nous prenons la route en direction de Poorvo.  Pendant le trajet, Rodolphe nous instruit avec éloquence sur les différentes facettes de la société finnoise. Nous apprenons bien des choses sur ce petit pays qui, malgré une population d’à peine cinq millions d’habitants, en mène aussi large ; les Suédois et surtout les Russes n’ayant pas réussi à l’assimiler.


Nous découvrons en Poorvo, une sympathique petite ville au charme très pittoresque.  Après quelques explications de base, le groupe dispose d’une heure de temps libre pour grignoter un morceau et arpenter les coquettes rues.  De son riche passé médiéval, la ville n’a conservé que sa cathédrale de granit agrémentée de décorations de brique rouge : la plupart des maisons de bois datent de la fin du 18e siècle et du début du 19e.  Au-delà de la place du Marché, on peut voir quelques édifices de style Empire, oeuvres de Carl Ludvig Engel.

Encore une fois, le temps file.  Il nous faut rentrer au port car le navire appareille à 18h.  Sur la route du retour, nous saurons tout du système d’éducation et de santé de la Finlande.  L’état providence qui y règne et dont bien des pays auraient intérêt à s’inspirer est toutefois menacé par un nouveau gouvernement qui a décidé de sabrer dans les dépenses.


Rassasiés d’informations fort pertinentes mais l’estomac dans les talons, notre groupe a bien hâte de se mettre à table et de pouvoir partager ses impressions sur cette fort belle journée.  Demain, c’est le pays des tsars qui nous attend!  Nous quittons le port, escortés par de nombreux goélands virevoltant au-dessus de l’Éclipse en un au revoir fort original...

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