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14e récit - Samedi 7 octobre - Chapelle de Rosslyn - Édimbourg

Le début de la journée a débuté de façon plutôt impromptue, car c’est au son de l’alarme de feu que plusieurs ont été tirés du lit assez rapidement!  Eh oui, il était aux environs de 06h30, et chacun d’entre nous se préparait, car il nous fallait placer les bagages devant la porte de la chambre à 07h30, et nous « petit-déjeunions » tout de suite après, afin de quitter l’hôtel à 08h30.

Une sonnerie s’est mise à retentir partout dans l’hôtel, mais avant que nous découvrions que c’était une alerte générale, chacun y a vécu sa petite expérience : un dormait à poings fermés et une fois réveillé tentait de fermer la sonnerie de son cellulaire (!), une autre dans la douche ne voulait absolument pas sortir encore toute savonnée… (!!), une autre des voyageuses se demandait comment elle allait quitter sa chambre les cheveux pas frisés… l’autre sans son partiel (!!!).  Vous voyez la scène!  Quant à moi, j’étais debout sur le lit (c’est la version la plus populaire car plusieurs ont eu la même réaction…), ayant agrippé tout ce que je pouvais pour tenter de ventiler l’avertisseur de fumée dans notre
chambre…sans aucun résultat, si bien que je courus vers la salle de bain, là où mon amoureux presque nu, rasait sa barbe se préparant pour aller se doucher.  Il n’entendait rien de tout cela, car la porte était fermée et le rasoir faisait quant à lui un son qui couvrait l’alarme. 

« Viens m’aider, je ne peux pas à faire taire cette « ….. » sonnerie, et de plus JE N’AI RIEN FAIT… je dois avouer qu’il m’arrive d’être maladroite et d’avoir besoin de services de mon chevalier…  Passeport, sac à main, ordinateur, pantalon et souliers dans les pieds…nous étions dehors alors que tous les résidents de l’hôtel étaient déjà sur le trottoir à moitié réveillés mais plutôt calmes compte tenu des circonstances, tandis que deux camions de pompiers (des vrais !) arrivaient pour nous « sauver ».  Vous avez sûrement compris qu’il s’agissait d’une fausse alerte : un fumeur était l’auteur de l’œuvre!  Au bout de quelques minutes, nous avons tous été invités à retourner dans nos chambres, histoire
de finaliser les préparatifs…et c’est au petit-déjeuner que nous avons eu l’occasion de raconter à chacun nos expériences…qui franchement étaient cocasses.  On a bien ri… et vous avez sûrement eu un petit sourire en coin en lisant cette anecdote!

Puis, le clou du voyage (du moins pour ma part), et j’ai nommé : la chapelle de Rosslyn!  Le fondateur, Sir William St-Clair, troisième et dernier prince des Orcades (1396-1484), seigneur du proche château de Rosslyn, réunit en 1446 des artisans originaires de différents pays d’Europe afin de créer cette œuvre unique et dont les travaux s’achevèrent en 1486, deux ans après sa mort.  La chapelle est connue pour son nombre important de légendes ainsi que son lien étroit avec la franc-maçonnerie qui aurait également certains liens étroits avec le Prieuré de Sion, lui-même lié à l’ordre des Templiers.  Une partie du roman Da Vinci Code de Dan Brown, ainsi que son adaptation éponyme au cinéma, se passe dans la chapelle de Rosslyn, ainsi que dans la crypte que nous avons eu le bonheur de visiter.

Il est étonnant de voir la ressemblance entre la croix des Templiers et celle des St-Clair (aussi écrit quelques fois Sinclair), qui est en fait la même sauf cette dernière étant dentelée.  Nous avons adoré voir de près toutes ces fresques, tentant de notre mieux pour élucider quelques symboliques.  On y voit entre autre deux sculptures, l’une à côté de
l’autre, signifiant deux cartes de Tarot : le Diable et les Amoureux.  Bizarre?  Oh que non!  La Vie nous a fait cadeau de pouvoir rencontrer un homme, ancien guide de ce lieu pendant plus de 25 ans, qui s’est offert de nous livrer quelques « secrets », pour notre plus grand bonheur. 

Nous avons donc appris que l’Église (pour bien des raisons) ne voyait pas d’un bon œil les « vérités » ou informations transmises par certaines personnes qui tentaient du mieux qu’elles pouvaient de poursuivre les traditions des enseignements du maître Jésus et de son épouse, Marie-Madeleine.  Plusieurs ont été torturés, traités d’hérétiques et la plupart se voyaient condamnés simplement pour avoir voulu dévoiler ce qui de nos jours nous semblent même évident… mais cela, c’est une autre histoire.  C’est pour cette raison qu’afin de faire connaître certains secrets ou symboliques aux
générations futures, plusieurs se sont servis d’œuvres d’art pour camoufler au travers de détails qui demeuraient invisibles sauf pour l’œil de l’initié.

Si bien que le Tarot s’est vu dès le Moyen-Âge, attribuer la tâche de transmettre ces précieux secrets au travers de la symbolique des 22 arcanes.  Pendant des siècles, des cercles de rencontres d’initiés étaient ainsi organisés dans un
certain lieu, et plusieurs chemins (jusqu’à six ou sept) menaient au même endroit, mais un gardien se trouvait à l’entrée de chacun d’eux afin d’y faire la surveillance et de ne laisser passer que ceux qui faisaient véritablement partie de l’Ordre.  Mais comment éviter que des espions découvrent et détruisent ces secrets.  Simple!  Chaque personne se voyait accueilli, dague ou épée placée à la hauteur du cœur, afin de vérifier son authenticité et fidélité.  Toute tentative de fuite méritait la mort sur le champ.  De plus, l’initié devait montrer une carte de Tarot au gardien, afin de démontrer le rang auquel il appartenait.  À chaque degré d’initiation, le sujet devait porter allégeance, les yeux bandés et une corde au cou pour éviter toute fuite…  Ce n’est qu’une petite information parmi toutes les autres… mais nous
avons totalement été charmés par la générosité de cet homme, dont nous ignorons le nom.

Après nous avoir montré ses badges de Franc-Maçon, ce dernier nous reconduisit à l’entrée principale…et hop, il était disparu quelques instants après.  Aucun d’entre nous n’a vu par où il était parti… Coïncidences?  Heureux hasard?  Certes non, la Vie a placé un Ange sur notre chemin et nous en sommes entièrement reconnaissants.

Une fois le dîner terminé, nous sommes tous retournés à la chapelle, afin d’y compléter d’autres découvertes… et d’autres achats (sourire).

Puis, c’est vers Édimbourg que nous nous sommes dirigés afin d’y faire un tour panoramique de la ville et d’y observer de magnifiques édifices, tous les plus inspirants que les autres.  Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la vieille et la nouvelle ville, nous ont littéralement charmés!  Nous avons eu l’occasion de passer devant le restaurant où J.K. Rowling s’est installée il y a quelques années pour écrire ses fameuses histoires d’Harry Potter.  La ville a tant à montrer, qu’elle semble sans fin… et nous n’avons que quelques heures demain dimanche pour la découvrir. 

L’hôtel que nous habitons pour deux nuits se trouve devant la place Grassmarket et nous avons vue sur le Château d’Édimbourg… Ah quelle est belle la Vie!!!

C’est avec un souper et un spectacle traditionnel écossais que nous avons terminé la soirée.  Au menu pour le spectacle : musique et chants, danse, et bien entendu la célèbre cornemuse.  Nous avons adoré… et Ghislaine, l’une des voyageuses s’est bien amusée dans les bras du maître de cérémonie, un bel écossais avec le kilt et tout le tralala, le temps d’une
petite danse!

Ce fut une journée bien remplie!  Premier dodo à l’hôtel Apex d’Édimbourg afin que demain nous vivions avec amour et passion cette dernière journée officielle en terre écossaise.

Plusieurs surprises attendent « nos » voyageurs!!!  Si vous demandez au groupe de joyeux québécois en voyage s’ils aiment leur aventure jusqu’à aujourd’hui… tous vous répondront : « AYE »… ce qui veut dire OUI en gaélique écossais. 

Notre guide Sandra utilise souvent ce terme... et Jamie aussi!  (référence à la série Outlander).

À demain et bonne nuit !

 

 

 

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