5e récit – 28 septembre – Oban & île de Mull
Good morning, good morning! Chanson que j’aime bien fredonner au début de la journée…
Ce matin, dès le petit-déjeuner complété, nous avons fait un mini tour de la petite ville d’Oban, histoire de nous repérer si nous désirions faire une visite des lieux à pied, ou faire quelques achats dans les magasins de la ville, en fin de journée. Oban, qui signifie « petite baie » en gaélique, s'est développée à partir d'un port naturel, protégé d'un côté par les collines et de l'autre par le bras nord de l'île de Kerrera.
Nous avons donc marché vers le traversier, qui après 45 minutes plus tard, nous amena sur l'île de Mull. Celle-ci fait partie des Hébrides intérieures, et c'est certainement l'une des plus belles. Sa superficie est de 875 km2 et le point culminant est à 966 m de haut. Elle est la deuxième île la plus vaste des Hébrides intérieures (un groupe d’îles situées à l’ouest de l’Écosse).
Il faut savoir que ce sont de petites routes, souvent qu’à une seule voie, qui permettent aux habitants et voyageurs de sillonner les chemins de l’île, dont la longueur est de 38 km. Il est alors approprié que l’un cède la place à l’autre, selon la position de chacun. Il n’est pas rare de voir un camion se tasser sur le côté de la route histoire de faire passer la voiture qui se trouve derrière ou un autre camion devant. Un véritable exemple de civisme routier!!!
Plus de 2 000 habitants y vivent à l’année, c’est donc dire que d’innombrables grands espaces sont inhabités. D’ailleurs, on y découvre des merveilles de paysages qui nous ont littéralement enchantés, sans oublier les moutons que nous avons salués sur notre passage… et surtout nous nous sommes liés d’amitié avec une vache typiquement écossaise, avec ses poils longs et roux et un toupet tout aussi coloré (voir photos). Un moment de pur bonheur ! Surtout pour l’une des voyageuses, Linda qui avait justement fait la demande à la Vie de lui permettre d’en voir une de près. Demande reçue… il ne nous reste qu’à trouver une petite vache écossaise en peluche afin de faire partie du voyage de retour au Québec. Nous sommes plusieurs sur le cas (sourire).
Après le dîner, encore une fois délicieux… quelques-uns d’entre nous ont choisi de gravir un sentier surplombant la mer avec une vue incroyable sur la région. Heureux et enchantés de leur aventure, certains en sont revenus le sourire et la chanson aux lèvres… et les pieds mouillés.
Il faut dire qu’il pleut souvent en Écosse, et très souvent les herbes deviennent très rapidement gorgées d’eau, si bien que certaines étendues deviennent presque des marais. Le reste des voyageurs quant à eux, ont pris quelques moments de détente sur des rochers directement sur plage pour faire une petite méditation-visualisation. Chacun y a trouvé son compte.
Nous avons quitté un peu plus rapidement que prévu, car un incident avait eu lieu un peu plus tôt en journée (un camion de ravitaillement avait glissé dans un fossé), et nous avions absolument besoin de passer avant que les services se rendent sur les lieux, car à ce moment, la route (la seule et unique de cette région de l’île) se trouve officiellement fermée jusqu’au moment où les véhicules sont retirés…ce qui peut prendre habituellement jusqu’à 6 heures, parfois plus selon la gravité de l’incident ou de l’accident. Les automobilistes alors se trouvent coincés pendant tout ce temps.
Mais comme nous avions mis « un ange » sur la situation, nous avons réussi à nous rendre à temps pour prendre le traversier de retour. Plusieurs en ont profité pour faire des achats de souvenirs et de cadeaux, tandis que d’autres ont choisi de visiter la ville d’un peu plus près avant le souper.
Demain matin, petit-déjeuner à 06h30 pour prendre la route à 07h30, direction l’île de Skye.
On se retrouve demain !
Oidhche mhath (Bonne nuit… en langue gaélique écossaise, selon Google).