Notre arrivée dans la chaleur de l'Argentine s'est déroulée sans imprévu. Nous sommes arrivés à notre hôtel vers 16h.
Pas de visites prévues, les gens ont choisi de se promener aux environs de l'hôtel, ou certains ont profité de se "rafraichir" à la piscine sur le toit de l'hôtel. Se rafraichir étant un bien grand mot puisque l'eau était à plus de 26°C...
Ensuite, on prend l'apéro au bar de l'hôtel pour faire connaissance avec les autres voyageurs. L'ambiance est déja festive. Tout est bien parti. Nous avons quitté le Québec sans tempête, les vols étaient à l'heure, personne de malade et toutes nos valises à notre arrivée. La vie est belle!!!
Nous nous dirigeons ensuite à pieds au restaurant italien Al Puerto. Une ballade de 15 minutes aubord du canal pour se dégourdir les jambes.
Très bon repas et serveurs très gentils. Retour à l'hôtel pour un repos bien mérité.
Petite histoire du quartier de notre bel hôtel Madero. Puerto Madero est le quartier le plus récent de la capitale argentine. Le quartier porte le nom d’Eduardo Madero, un important commerçant de la fin du XIXe siècle, auquel le président de la République de l’époque, Julio Argentino Roca demanda, en 1882, d’édifier un nouveau port. Ce fut le premier port de Buenos Aires, inauguré en 1897...puis complètement abandonné une décennie plus tard, en raison de la faible profondeur de ses eaux qui le rendit obsolète.
Complètement rénové dans les années 90, suite à un concours national d’idées lancé avec l’appui de la municipalité de Barcelone, les anciens docks en briques rouges ont été transformés en lofts ultramodernes et en bureaux, et une quantité impressionnante de hauts buildings furent édifiés, abritant appartements chics et sièges d’entreprises. C’est aujourd’hui le quartier le plus prisé de la ville.
Puerto Madero offre de larges avenues ainsi qu’une promenade agréable sur les quais ensoleillés donnant sur le Rio de La Plata, où l’on trouve nombre d’hôtels de luxe, dont le célèbre FAENA, « designé » par le français Philippe Starck, des restaurants, cafés et glaciers. Depuis sa fondation, la ville de Buenos Aires avait eu des problèmes pour que les grands bateaux puissent décharger ce qu'ils transportaient. La faible profondeur du Rio de la Plata faisait que les navires ne pouvaient trop s'approcher de la côte, et devaient rester loin d'elle et décharger passagers et marchandises dans de grands charriots ou dans des barques.
La zone est aujourd’hui un grand pôle d’investissement, avec de nombreux projets en cours : parcs, centres de conventions, musées et hôtels 5 étoiles.
Nous rentrons à l'hôtel pour nous reposer et retrouver un bon lit pour notre permière nuit à Buenos Aires.
Sophie