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Bonjour aux familles et aux amis de mes voyageurs,

Ce matin, une bizarre de journée s’annonçait avec des nuages, du vent et un peu de pluie; finalement, elle sera parsemée d’un peu de soleil et de chaleur. Beau temps, mauvais temps, nous, on s’acclimate. Ce qui compte, c’est que nous sommes en vacances alors… il y a pire dans la vie. Nous voici maintenant sur les côtes du Bélize prêts à accoster à Belize City pour de nouvelles découvertes et de pétillantes aventures. Oh, là, là!

 

D’abord, grâce à Universalis et Wikipédia, un petit aperçu du pays et de la ville que nous allons visiter. Le Bélize se trouve au sud-est du Mexique et au nord-est du Guatemala. Sa langue officielle est l’anglais, mais l’espagnol, le créole, le maya et le garifuna sont également parlés, résultat de tous les peuples qui l’ont habité : les Mayas jusqu’à fin du premier millénaire, puis les colons espagnols vers 1530 et enfin les Britanniques vers le milieu du XVVIIe siècle. Grand port maritime et ancienne capitale du Bélize, Belize City se dresse sur les deux rives du Haulover Creek, bras du delta du río Belize se jetant dans la mer des Caraïbes. La ville est construite à quelques mètres seulement au-dessus du niveau de la mer et entourée de mangroves. Elle a été dévastée le 31 octobre 1961 par l’ouragan Hattie et le raz-de-marée qui l’accompagnait. Rappelons que ces deux catastrophes naturelles avaient balayé près de 75 % des immeubles et des maisons déstabilisant ainsi toutes les sphères d’activités, du commercial au tourisme en passant par le politique. En 1970, le gouvernement a alors décidé de créer une nouvelle capitale plus sûre, Belmopan. Celle-ci est en effet située dans les terres et jouit d’un climat moins perturbateur. Mais si Belize City n’est plus la capitale, elle n’en reste pas moins le cœur économique et la plus grande ville du pays. Le port est le premier du pays en importance, essentiellement destiné aux bateaux de croisière et la ville reste le centre industriel et financier du pays.

Notre débarquement se fera en bateau-navette (Tender), le navire étant amarré à 20 minutes du port. Ce matin, à cause des vagues et du vent, le capitaine nous a fait attendre avant de permettre les débarquements. Nous sommes donc sorties avec un retard de plus d’une heure, mais pas de problèmes de dépassement dhoraire puisqu’au retour le Celebrity va nous attendre au besoin. Notre aventure commence par une promenade panoramique à travers Belize City, afin de découvrir le passé colonial britannique de la ville. À cause des fréquents ouragans et inondations, de nombreuses maisons étaient édifiées en bois et sur pilotis. Le quartier de Fort George est remarquable par la présence de maisons coloniales au bord de l’eau. La colonisation a laissé d’autres traces, comme le pont mobile Swing Bridge, le palais de justice, le palais du Gouvernement construit en 1814 et aujourd’hui transformé en musée et enfin la cathédrale Saint John’s, construite en 1887 qui est restée le plus grand sanctuaire anglican d’Amérique Centrale. Grâce à notre tour en bus à travers cette magnifique vallée du fleuve Belize, nous avons pu admirer les villages historiques et les premières colonies.

Notre visite nous a ouvert l’appétit, il est temps de s’arrêter à l’AyinHa Eco Park pour savourer un délicieux diner de style bélizien, cuisiné avec de l’huile de noix de coco et assaisonné à la perfection d’épices locales. Parmi les plats les plus populaires, on trouve des ragouts de poulet, porc, bœuf ou poisson et, plus originaux, la soupe de pieds de bœuf, la queue de cochon ou encore l’escabèche, une marinade de viande ou de poisson. Même si nous n’avons pas opté pour tous ces plats, nous pouvons maintenant dire que nous avons gouté à quelques mets du pays. Cet Eco Park a des installations de classe mondiale, dotées de restaurants, de bars et de boutiques.

Après ce bon diner, nous sommes montés à bord de notre bateau fluvial pour une croisière rapide le long du lagon de New River. Le point culminant de notre voyage était une visite des ruines mayas de Lamanai, occupées dès 1500 av. J.-C. Nous avons plongé avec curiosité et plaisir dans l’histoire et la culture mayas et avons même grimpé au sommet de l’un des plus hauts temples de cérémonie de Méso-Amérique.    

 

Je partage avec vous, chères lectrices et lecteurs, un soupçon de nos découvertes. Lamanai se trouve au nord du Belize près d’Orange Walk, dans le prolongement du Yucatan mexicain où s’est répandue la civilisation maya organisée autour de grandes cités. Lamanai fut l’une d’elles et bien que connaissant des hauts et des bas, son existence couvre 3000 ans d’occupation humaine, 3000 ans, c’est pas rien! Apparue dès la période préclassique, autour de 1500 av. J.-C., la cité a continué à fonctionner après l’arrivée des Espagnols et jusqu’en 1680, contrairement à la plupart des autres sites mayas. Cette exceptionnelle longévité pourrait s’expliquer par sa situation sur la rive de la New River, diminuant l’impact des sécheresses. Les travaux archéologiques n’ont commencé qu’en 1974 et ne concernent à ce jour que les monuments principaux, beaucoup de structures restent ensevelies sous la jungle. Les visiteurs sont relativement peu nombreux en comparaison avec des sites comme Tikal ou Chichén Itzá; on peut donc visiter tranquillement sans devoir composer avec trop d’interdits.

 

Le temple des masques, bien que de dimension modeste, est probablement le temple le plus intéressant que l’on puisse voir à Lamanai; c’est un véritable trésor archéologique, un témoin vibrant de la grandeur de la civilisation maya. Décoré de deux immenses masques mayas, ce temple dévoile l’extraordinaire savoir-faire artistique de cette civilisation. Ces géants au pied de la pyramide semblent veiller sur la cité, offrant un spectacle saisissant au milieu de la jungle luxuriante. Que dire, sinon que nous sommes bénis de pouvoir observer et admirer pareilles merveilles.

 

Nous avons eu vraiment une belle visite, finalement le retard du matin nous a bien servi, coté température, merci capitaine! Finalement, nous avons toujours été au sec, un peu de pluie durant le transport en bus et c’est tout. À notre retour, l’équipe de capitaine nous attendait et le dernier bateau-navette était préparé pour nous ramener à bord, nous étions vraiment les derniers voyageurs à revenir. Tout le monde va bien, la vie est belle et la croisière s’amuse beaucoup!

 

Bonne fin de soirée!                                                                                                 

Pierre Diamond

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