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Villes visitées

Jour 13, le jeudi le 20 septembre 

Dikli – Viljandi – Tartu 

Nous avons quitté notre beau manoir avec une température fraîche ce matin. Le soleil travaillait bien fort pour sortir des petits nuages. Le départ était plus tôt ce matin, à 8 h 00, car nous avons fait la belle vie depuis le début avec des départs vers les 9 h 00 le matin. Comme nous avions un peu plus de route pour nous rendre dans la ville de Tartu, située en Estonie, cela était préférable de quitter plus tôt.
 
Nous avons fait le passage vers l’Estonie sans vraiment savoir où se trouve la frontière. Il faut dire qu’ils n’ont pas de postes frontières en opération pour traverser d’un pays baltes à un autre. Après notre passage en Estonie, nous étions à la recherche d’un endroit pour faire une pause technique et je dois vous dire que ce n’est pas si facile. Ce sont vraiment des pays qui s’ouvrent aux touristes et les infrastructures sont peu présentes encore pour le moment. Les routes sont aussi assez rurales pour la Lettonie et l’Estonie. C’est à notre arrivée en Lituanie que nous avons eu droit à des autoroutes et à des arrêts sur ces autoroutes plus nouveaux. Ce n’était pas grave car les estoniens sont bien gentils et à une station-service nous avons réussi à utiliser leur toilette. Notre arrivée dans la ville de Viljandi, où notre guide locale nous attendait, s’est faite vers les 10 h 45 et nous avons visité en sa compagnie la ville pour environ 1 h 15 avant de reprendre la route vers Tartu où notre dîner était prévu.

La ville de Viljandi  compte 17 868 habitants sur une superficie de 14,6 km2, ce qui en fait la 6e ville la plus peuplée d'Estonie. La ville, à l’origine, s’est construite autour du château de l’ordre teutonique dont les ruines s’élèvent sur le mont Lissimagi au-dessus du lac Viljandi. C’est une jolie ville avec de très beaux parcs comme dans toutes les villes de ces beaux pays baltes. Après notre promenade, nous avons repris l’autobus pour faire notre dernier 80 km jusqu’à Tartu. Ce matin, notre guide Irena nous a parlé des pays baltes et de ce qu’ils ont vécus comme peuple avec les occupations du dernier siècle. C’était des moments difficiles pour elle de nous en parler car son  grand-père, sa mère et plein d’autres membres de sa famille ont été déportés en Sibérie pour des périodes de 4 à 9 ans de travail forcé. Une histoire qui a marqué ce peuple si fier et qui s’en est sorti. Elle nous disait que, pour eux, être entré dans la zone euro était un passage important qui marquait un pas vers leur indépendance.

Nous sommes donc arrivés à Tartu pour notre dîner dans une charmante brasserie qui fait partie du livre des records Guinness comme étant une des plus hautes au monde. Excellent repas, comme toujours, et nous étions prêts pour la découverte de cette belle ville avec notre guide. Une autre belle marche dans les beaux parcs de la ville. Un arrêt sur la colline du baiser (photo à l’appui) a fait bien rire tout le monde.

Capitale intellectuelle du pays, Tartu doit son destin exceptionnel à son université, fondée en 1632 par le roi suédois Gustav Adolphe II. Aujourd’hui, l’influence administrative de Tartu s’exerce à l’est jusqu’au lac Peïpous et, au sud, jusqu’à la Lettonie. À partir de 1800, Tartu supplante Vilnius dans le rôle de tête pensante de la Baltique. La seconde ville du pays compte aujourd’hui plus de 20 000 étudiants et chercheurs pour 98 600 habitants. Son université forme l’élite du pays et un fort sentiment nationaliste anime la population qui ne compte pas plus de 25 % de russophones. Sur la rive ouest de l’Emajõgi, la vieille ville se déploie autour de la place de l’Hôtel-de-ville. Animée par les allées et venues des fonctionnaires, cette place est dominée par le bâtiment mauve et orange de la mairie (1780). Deux couples de statues occupent ses angles. Le premier représente l’écrivain Oscar Wilde bavardant avec son homologue estonien, le dandy Eduard Vilde. Installés en 1998 en haut de la fontaine, les amoureux s’embrassant sous un parapluie firent scandale dans le clan des conservateurs avant de trouver leur place dans le cœur des habitants de Tartu et sur les cartes postales. Au n° 18, une maison raconte l’histoire d’un citoyen mythique de Tartu, le colonel Barclay de Tolly (1761-1818). Banni de la société pétersbourgeoise pour sa retraite devant la Grande Armée en 1812, cet Ecossais la réintégra après la retraite napoléonienne. Un élégant hôtel Art nouveau porte justement son nom rue Küüni, au sud de la place. Au nord, l’église gothique Saint-Jean a été reconstruite dans les années 1990, lors du renouveau spectaculaire des cultes jusque-là interdits. Les visages de céramique du portail principal (1330) ont miraculeusement échappé aux bombardements de 1944. Les maisons de bois, à un ou deux étages, constituent la principale caractéristique du faubourg de Karlova, parmi lesquelles, rue Riia, émerge le clocher de l’église Saint-Paul, en forme d’obélisque égyptien. L’urbanisation de la rive nord de l’Emajõgi, marquée par les courants modernistes, date du XXe siècle et se distingue par ses parcs, poumons verts de la ville et royaume des joueurs d’échecs.

Installation à notre hôtel et un peu de temps libre car notre hôtel est situé en plein cœur de la ville.

Louise

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