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15e récit - 4 mars - Ho Chi Minh Ville, Vietnam


Nous voici au Vietnam au coeur de l’Indochine, pays qui a tant inspiré Marguerite Duras dont deux magnifiques romans : L’amant et Barrage contre la Pacifique.  C’est d’ailleurs de la vieille partie de la ville de Saigon (Ho Chi Minh Ville) encore imprégnée de l'influence française que débute notre incursion en sol vietnamien en compagnie de nos deux guides.  En effet, à l’instar de nos excursions balinaises, les Dragons et les Bouddhas sont sėparés, procurant ainsi un plus grand confort dans les cars et permettant une plus grande flexibilité lors de visites dans des lieux souvent exigus.

Dès notre arrivėe à Saigon, on se sent plongé dans un passé colonial français pas si lointain. Toutefois, modernisme oblige, les bicyclettes et pousse-pousse d’antan ont été troqués par une marée de motocyclettes vrombissantes qui défèrle sur les avenues, laissant les piétons étrangers, pétrifiés sur les trottoirs à l'idée de devoir traverser.  Une fois la technique acquise, c’est le bras levé, le pas rapide et les fesses serrées qu’on se lance devant la horde motorisée.

Alors, nous arrivons face à la cathédrale Notre-Dame qui est située sur la place de la Commune-de-Paris.  Cet édifice en brique rouge de Toulouse et de style néo-roman, fut consacré en 1880.  À l'est de la place se dresse la Poste centrale (1891), charpentée de fer par Gustave Eiffel.  La pagode Giac Lam, tenue pour la plus ancienne de la ville, est située dans l'arrondissement de Tan Binh.  Elle fut édifiée à la fin du XVIIIe siècle et restaurée pour la dernière fois en 1900.  Les piliers de bois sculptés de la salle de culte portent des inscriptions dorées en caractères nôm.  On retrouve les mêmes idéogrammes sur les tablettes rouges des ancêtres et les biographies de moines défunts dont on peut voir les portraits accrochés au mur de gauche.  La pagode renferme de très belles statues en bois de jacquier représentant le Bouddha, la déesse de la Miséricorde aux dix-huit bras, ainsi que les juges et gardiens des enfers.  Ce sanctuaire, qui baigne dans une atmosphère sereine s’élève au milieu d'un grand jardin.  À droite du portail, se dressent les tombes richement décorées de moines vénérés.

Nous nous dirigeons ensuite dans une fabrique de laque où nous nous familiarisons avec des techniques artisanales étonnantes d’ingéniosité.  Plusieurs d’entre nous y trouveront d’ailleurs le cadeau ou le souvenir tout indiqué.

Puis, cap sur le quartier chinois où se niche le temple richement orné de Thien Hau (la Dame céleste). Ce lieu de culte est dédié à la déesse protectrice des navigateurs et fut construit par des bouddhistes cantonais à la fin du XVIII e siècle.  Il est surtout fréquenté par des femmes qui viennent déposer leurs offrandes devant les trois statues de la divinité placées sur l’autel principal, au fond du temple.  Les fidèles brûlent de l’encens ou des offrandes votives en papier dans un grand brasero installé à droite de l’autel principal.  À la droite de Thien Hau se dresse la statue de Long Mau, divinité protectrice des mères et des nouveau-nés et à gauche, Ba Me Sans, déesse de la fécondité.  On peut
voir également des figurines en céramique, de statues vêtues de riches étoffes et la maquette du bateau qui aurait transporté les premiers immigrants de Canton.  La cloche de bronze du temple fut fondue en 1830.

Notre pause-repas a lieu au restaurant Mandarine où nous sont servis de nombreux plats vietnamiens traditionnels dont une savoureuse soupe relevée servie à même une noix de coco.

Repus, nous poursuivons notre découverte de Saigon au musée de la guerre.  Certaines réalités historiques ne sont pas toujours faciles à aborder.  Il en est ainsi de la guerre qui a sévi entre les Américains et les forces communistes durant près de vingt ans.  Les séquelles de ce conflit sont encore palpables tant les effets des armes chimiques et des bombes non désamorcées font encore des victimes de nos jours.  Une visite difficile mais incontournable.

Dernière étape facultative : le marché central Ben Thanh.  Ceux qui désirent rentrer tout de suite au port peuvent le faire puisque nous avons deux bus à notre disposition.  Les autres peuvent étirer leur visite, d’échoppe en échoppe à la recherche de l'objet tant convoité.


 

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