3e récit - 13 mai – Beaune – Bâle – Embarquement
**Tout d’abord, mes chères Dames, j’aimerais vous souhaiter une magnifique journée en l’honneur de toutes les mères, afin de souligner tout l’Amour et le don inconditionnel de soi. Ainsi que pour tout le travail que vous effectuez afin de conserver l’harmonie et le bon développement de votre progéniture et de votre entourage.**
Après une bonne nuit de sommeil et de récupération, nous voici les yeux éclatants, près à emmagasiner toutes ces expériences à venir.
Bon petit déjeuner au restau de l’hôtel de style buffet!
Par contre, changement drastique d’un point de vue température, il fait 11 degrés, accompagnés d’une grisaille bien dominante, avec de grandes possibilités de pluie. Mais on ne peut rien y faire même si la commande de soleil a été passée!!
Débutons notre journée: Qui dit Bourgogne dit bon vin! Mais pas que cela…il faut placer en avant-plan la fameuse moutarde de Dijon. À mettre généreusement sur un saucisson…encore là, nos papilles sont sollicitées!
Nous sommes à la maison des Fallot, construit en 1840. Une belle expérience à partager : nous nous sommes retrouvés dans un atelier où nous avons découvert les secrets de la fabrication de la moutarde comme au temps des Ducs de Bourgogne…et dans cette activité interactive, nous avons fait chacun notre propre moutarde. Que de plaisir! Et vraiment super intéressant! En plus de savoir que, durant des décennies, la fameuse graine de moutarde vient du Canada! Mais tendance au changement, car pour avoir l’appellation d’origine, tous les ingrédients doivent venir d’ici. Et de plus, grâce à l’exposition au climat de la région, cela permet d’avoir une meilleure complexité aromatique pour le rehaussement de la saveur.
Puis, nous nous dirigeons dans l’enceinte de la vieille ville pour y visiter les Hospices de Beaune. Un hôtel-Dieu, genre palais pour les pauvres et malades, fondé en 1443, avec ses bâtiments de style gothique flamboyant et ses fameuses toitures en tuile vernissée typique de la Bourgogne. Depuis son ouverture, les hospices ont conservé leurs principes d’origine : charité et soins se sont toujours conjugués jusqu’en 1971. Les hospices sont maintenant reconvertis en musée d’histoire de la médecine. Quelle belle visite intéressante! C’est incroyable de se retrouver sur place avec cette ambiance et essayer d’imaginer comment ca se passait au 15ième siècle!
Nous reprenons la route… en peu de temps, nous arrivons à l’Auberge du Vieux Vigneron pour y partager un excellent repas. Un bon restaurant de haute renommée ! Son propriétaire Jean-Charles Fagot, nous accueille avec une hospitalité très généreuse. Il nous raconte son histoire et celle de sa famille car il a hérité de vignobles de plusieurs générations, et nous avons le plaisir de savourer le vin de ses cuvées.
Ah! Voyager en groupe : c’est oser se donner l’opportunité d’agrandir sa famille sur l’espace de 2 semaines! Plein de beaux personnages à découvrir s’offrent à nous. Tout le monde y prend plaisir.
Après notre copieux diner, nous quittons la Bourgogne pour se rendre à Bâle en Suisse, afin de s’approcher de la portion navigable du fleuve le Rhin, ce cours d’eau qui prend naissance dans les alpes helvétiques. Ah! Quel plaisir de revenir en Suisse, qui selon moi, est le plus beau pays du monde. (J’y ai habité plus d’une décennie…que de merveilleux souvenirs, snif!) Mais on ne fait que l’effleurer dans sa partie nord.
Nous nous rendons au port fluvial pour procéder à l’embarquement. Quelques petites formalités puis chacun va s’installer dans sa cabine pour les prochains jours. C’est l’avantage d’une croisière, pas de changement de chambre, de faire et défaire la valise… on s’installe et le bateau devient notre port d’attache… C’est lui qui change de port à chaque jour! Puisque la plupart des villes et villages se sont construits autour du point d’eau, c’est que nous passons devant tout ce cours de l’histoire, au beau milieu des vestiges où nos yeux nous chuchotent les anecdotes du temps!
En soirée, Cocktail de bienvenue et présentation de l’équipage, suivi d’un bon repas à la salle à manger de notre petit navire. Ça donne le ton sur la qualité des repas à venir! Hum! Je sens que nos papilles vont s’éclater. Le navire MS Douce France de CroisiEurope, totalement rénové en 2017 mesure 110 mètres et compte 55 cabines. C’est beau, c’est propre, c’est classe, et le personnel super sympa!
Merci de nous lire et encore bonne fête des mères!
Martin