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6e récit - 12 juin - Cork, Irlande


J'aimerais porter à votre attention le fait que des photos peuvent être ajoutées en cours de route dans les journées passées.  Internet n'est pas toujours très collaborateur alors il m'arrive d'ajouter des photos sur les autres journées.  Svp allez y jeter un œil, merci beaucoup de vous intéresser à notre voyage.

Ah! Un petit dodo plus long ce matin, un petit bonheur de la vie !  Le navire accoste à Cobh à 10:00.  Notre rendez vous pour le départ de l'excursion est a 10:40.  Nous sommes à l'heure, fidèles au poste, pour partir découvrir notre première entrée en Irlande.  Nous rencontrons notre guide, PJ, un irlandais...tout à fait !  Sans ses lunettes, ils ressemble au petit bonhomme Lucky Charm tout irlandais, qui porte bonheur.  Il a un léger accent mais ce dernier ne limite pas nos échanges et me permet de bien traduire ses histoires.

Le temps est semi-gris, semi-clair et la température sera agréable pour voyager.

Encore une fois, ce qui nous fascine, ce sont ces paysages d'une grande beauté, cette grande générosité de la nature et le respect que les habitants en ont.  L'agriculture étant l'industrie la plus populaire, ils ont intérêt à respecter cette richesse qui les fait vivre.  Le tourisme et la production de produits pharmaceutiques sont aussi des éléments économiques importants.

Ils produisent la céréale nécessaire à la création du whisky, la pomme de terre et, le bœuf et l'agneau sont aussi très prisés étant donné la grande qualité de leur viande, tendre et savoureuse...du moins c'est ce qu'on nous raconte.  Leurs cultures sont tellement prospères qu'ils sont en mesure de produire pour 40 millions de personnes malgré qu'ils ne soient 4 millions d'habitants seulement.

Ce pays, que l'on nomme République d'Irlande, en fait qui est l'Irlande du sud, indépendant depuis 1921, a connu les affres de la guerre si souvent.   On s'aperçoit qu'il y a encore beaucoup de rancoeur face aux anglais qui leur ont fait la vie dure semble-t-il.  Lorsque les anglais ont pris possession de l'Irlande, ils les ont dépossédés de leur religion catholique, de leur langue aussi.  Ils parlent tous l'anglais, qu'ils apprennent d'ailleurs à l'école, mais ils ont repris possession de leur langue irlandaise, suite à l'indépendance.  On peut , de surcroît, le constater  sur les panneaux d’indications routières  écrits en anglais et aussi en irlandais.

En chemin, nous avons fait un arrêt photo de la ville de Kinsale.  Vous pourrez y admirer la tranquillité qu'on y respirait.  Tout était si calme.  Que de bonheur nous aurions eu a simplement nous asseoir dans l'herbe avec un pique nique et regarder les beautés qui s'offraient à nous.  Le voilier faisait partie du décor, on aurait dit qu'il passait par là, simplement pour la photo, comme sur une carte postale.  La visite de Kinsale fut bien agréable, surtout la bière que nous y avons dégustée...hi hi.  En fait cet endroit de villégiature n'a que très peu d'habitants durant la saison morte mais dès que l'été frappe à sa porte, il devient festif et animé, au grand bonheur de ceux qui possèdent B & B, hôtels, pubs et boutiques.  De jolies maisons qui datent des années 1600 et qui sont encore en fort bon état, étant donné le climat tempéré qu'il y a dans ce beau pays, nous invitent à les prendre en photo ou encore à y enter pour de petits achats.

Nous faisons un tour de la ville de Cork.  Cette ville a subi ses revers dans les années 70.  C'était une ville qui, économiquement parlant pouvait se vanter de ses réussites étant donné que Henry Ford, oui, oui, celui là même qui construisait les voitures, avait installé une usine pour les construire il y a de cela très longtemps.  Cela s’explique par le fait qu’il était lui-même natif de l'endroit avant d'immigrer vers les États Unis.  Malheureusement l'usine ferma et un an plus tard, celle de Dunlop qui avait construit son usine tout à côté, ferma elle aussi ses portes.  Les habitants, des gens résilients, se sont retroussé les manches, ont raffiné leurs universités pour devenir à la fine pointe de la technologie et offrir à de nouvelles industries de venir s'établir dans leur ville.  Depuis, les compagnies pharmaceutiques telles Sandos, Pfizer, Johnson,  etc.  font prospérer la ville.  Quelle belle leçon à tirer de cette histoire !

Nous poursuivons vers le château de Blarney ou plutôt, devrions-nous dire, la tour du château. Notre courageux Christian, a monté la centaine de marches pour aller prendre des photos du haut de cette tour.  45 minutes...  Non pas parce qu'il n'est pas rapide, mais bien parce que chaque touriste qui monte jusqu'en haut, s'allonge et embrasse la fameuse pierre qui y est installée et qui selon la légende donne de l'éloquence à ceux qui l'embrassent.   Imaginez la circulation que ca crée dans les marches.  Patience, patience.  Les Américains ont foi en cette légende, tellement, que la majeure partie se donne la peine de l'embrasser.  Pourtant lors d'une visite, un américain a demandé à notre guide si la rumeur qui voulait que, le soir les irlandais allaient sur la pierre et faisaient pipi dessus, était vraie. Il semble que...oui !  C'est donc fort bien que Christian seul y soit allé pour faire la photo !
Les jardins sont magnifiques, on y retrouve un endroit de plantes vénéneuses dont la Mandragore que vous verrez sur les photos.  Pour les amateurs d'Harry Potter, dont les petites Morin, c'est une plante qui vous dira certainement quelque chose.

En route vers le navire, le groupe est silencieux, contemplatif je dirais, devant ce vert si...irlandais.
C'était à nouveau, une belle excursion, un bel endroit.  Les souffrances n'y paraissent plus, les près verdoyants ont remplacé toutes traces des batailles passées…

Dodo très tôt, demain...debout a 5:30, l'aventure nous appelle encore.

Bonne nuit et a bientôt !


Andrée et son petit groupe de passionnés d'histoire.

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