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Villes visitées

4e récit – 7 juillet & 21 juillet

Quelle belle journée!  Nuageuse, c’est vrai, mais remplie de visites, de visites et de visites….!
 
À la fromagerie du Pied-de-Vent,  on découvre ce fromage de renommée internationale.    La fromagerie est en fait une fabrique artisanale de fromage au lait de vache de race Canadienne. On y produit le "Pied-De-Vent", le fameux fromage à croûte mixte, la "Tomme des Demoiselles"; une pâte pressé de plus de 6 mois d'affinage, le ''Jeune-Coeur'', fromage à pâte molle, le ''Cheddar Art Senau'' et la ''Crème fraîche des Îles''.  Plusieurs produits du terroir sont disponibles ainsi que des produits cuisinés à base de fromage.  Attention, ils seront à Champlain en Mauricie pour le festival du fromage le 23-24 juillet prochains si jamais vous aimeriez aller les rencontrer.

Tant qu’à découvrir, une belle petite dégustation au Barbocheux, endroit reconnu pour la fabrication de bagosse.  On y trouve deux sortes de bagosse, soit une bagosse de fraises et framboises et une autre aux canneberges et pissenlits.  Ils font aussi une boisson de type Porto avec des bleuets et des airelles qui se nomme le Châlin (vieux mot des iles qui signifie un éclair de chaleur).  Aussi, une liqueur de framboises y est fabriquée, L’Ariel.  L’Ariel était le nom d’une goélette bien connue des Madelinots qui transportait des marchandises dans les années 1950. 

Un endroit charmant et sympathique!   D’ailleurs, sur les étiquettes de leurs bouteilles, on peut lire la note humoristique suivante :

« Qui boit de la bagosse, se saoûle.
Celui qui se saoûle, dort.
Celui qui dort, ne fait pas de péchés.
Celui qui ne fait pas de péchés, va au ciel.
Alors si tu veux aller au ciel, bois d’la bagosse! »

À ne ma manquer si vous passez dans le coin!

Par la suite, nous nous sommes rendus au restaurant Le Vieux Couvent.  En plus d’avoir une vue magnifique, des mets des plus succulents, c’est son histoire qui nous épate le plus.  

"Mon Vieux Couvent de pierres grises, je me souviens de tes grandes fenêtres regardant l’azur, des doux cantiques à la veillée, des religieuses aux pas feutrés, de nos amours bien cachés…

Mon Vieux Couvent de pierres grises, tes nouveautés des derniers ans n’effacent point tes anciens jours, mais donnent envie d’un long retour. Entre lune et aube, entre soleil et crépuscule, je viens bientôt faire profiter mes amitiés et mes amours."

Construit entre 1914 et 1918 à l’instigation du Père Samuel Turbide, qui vit passer cinq cents charrettes de pierres des Îles pour son élévation, la première vocation du Vieux Couvent fut la formation de jeunes institutrices par les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame.

En 1967, quand la polyvalente des Îles prit le relais de cet enseignement, le Vieux Couvent devint une maison de retraite.  Dès 1969, Gaspard Richard en fit l’acquisition et transforma les lieux en un petit hôtel portant délicieusement son nom : «Chez Gaspard».  Depuis, le Vieux Couvent et ses vieilles pierres ont la vocation de recevoir, de charmer, de chouchouter.  Si l’Église n’est plus, emportée par les flammes en 1973, les autres bâtiments sont là pour témoigner d’une histoire basée sur l’hospitalité.  Les propriétaires actuels du Domaine maintiennent cette tradition et préservent la richesse patrimoniale de ce joyau des Îles.

Aussi, pour ceux qui désirent faire leurs réserves  en palourdes ou homards, c’est le temps de faire le plein à la « factory » maintenant la pêcherie Renaissance.   Impossible d’aller aux Iles sans aller voir la statue « les pêcheurs » à la côte.

Notre guide nous fait ensuite découvrir une des plus belles boutiques des Îles, la galerie Tandem où le verre soufflé est à l’honneur.
 
Tout en se promenant direction Cap-aux Meules, on passe devant le phare de Julie Snyder avant de se rendre au fumoir d’antan.   Je ne sais pas si c’est les gens du fumoir d’antan ou le goût du hareng fumé qui est le plus intéressant…   Mais une chose est certaine, c’est qu’il y avait des odeurs et des saveurs dans l’air durant et après la visite du Fumoir d’Antan.
 
Place au repas du soir que nous prendrons  à La Salicorne, où nous sommes hébergés.  La soirée est une réussite!  Après la soupe, une bonne entrée de crevettes et le pot en pot sans oublier le dessert au chocolat…  Ouf pas facile pour les hanches la vie aux Iles…
 
Imaginez-vous donc que la population de Grande-Entrée s’est déplacée vers l’auberge afin de venir fraterniser avec nous et surtout entendre des gens chanter.  Quelle belle finale!
 
Merci La Salicorne, merci aux cuisinières exceptionnelles, nos serveurs chaleureux, nos femmes de chambres tellement dynamiques.   C’est le cœur gros que nous prendrons l’autocar pour revenir demain matin à 5h30.
 
On a tous hâte de voir la température demain… je vous reviens la dessus!

Merci de me lire!

Monique

 

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