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Le concept du « san » après le nom d’une personne

Les japonais font usage de particules honorifiques dans l’appellation d’une personne.  Inévitables, le fait de les utiliser indique une politesse mais encore plus, une indication marquée du rapport entre les interlocuteurs. 
Il est d’usage de placer la particule honorifique après le nom de l’interlocuteur (nom de famille en priorité).  Tout est dans le contexte donc, il est difficile d’indiquer des règles absolues quant à leur utilisation. 

San (さん)
À sa plus simple expression, "monsieur" ou "madame".  "-San" est à utiliser face à une personne pour qui l’on a beaucoup de respect et de qui nous ne sommes pas particulièrement proches.  Par exemple, un collègue, des clients, quelqu’un que vous connaissez peu.  Il est en quelque sorte le suffixe honorifique par défaut, laissant peu de chance à l'erreur.  "-San" s'utilise prioritairement avec le nom de famille, mais peut se joindre à un prénom s'il s'agit d’une personne nouvelle dans votre cercle ou de vos étudiants par exemple.  "San" est également utilisé pour nommer les montagnes et volcans, par exemple le Fuji-san.

Kun (君,くん)
C'est une particule au niveau de politesse peu élevé. "-Kun" s'utilise avec des personnes familières dont un ami, un petit frère ou un garçon plus jeune, de sexe masculin.  "Kun" s'emploie également beaucoup dans les relations de travail entre collègues, en particulier de niveau égal ou inférieur.

Chan (ちゃん)
"-Chan" a une fonction assez proche de "-Kun", sauf qu'elle s'utilise auprès de personnes de sexe féminin principalement.  Assez affective, on l’emploie avec une amie, une petite sœur, un bébé, une grand-mère, une petite fille, voire une femme pour lui indiquer qu'on la trouve mignonne.  "-Chan" peut aussi s'utiliser avec les petits garçons ; à partir de l'adolescence, elle devient relativement féminisée.

Sensei (先生、せんせい)
"Sensei" marque le professeur, le médecin, le maître d'arts martiaux ou un artiste reconnu, indifféremment avec les deux sexes.  Peut s'utiliser après un nom de famille ou tout seul. 

Sama (様、さま)
Indique un grand respect vis-à-vis de personne haut placée ou de grande valeur. C'est le suffixe utilisé pour dieu ("Kami-sama") ou une princesse ("Hime-sama").

 

Le respect, intégration dans la société japonaise

Déroutant les étrangers avec un sens aigu de la politesse, cette particularité leur vient entre autre de leur histoire : le Japon est avant tout une île ayant longtemps été fermée au monde extérieur et qui, malgré son ouverture, a conservé une culture très homogène.  D’autres éléments viennent cependant s’ajouter à cette thèse. 

Le confucianisme a enseigné aux Japonais que le pays (la collectivité) et la famille (le groupe) sont d’une importance plus grande que sa propre personne.  De surcroît, la religion shinto propre au Japon, enseigne le respect envers toutes formes de vie, qu’elle soit naturelle ou humaine.  Au fil des générations, ces valeurs sont transmises aux plus jeunes ce qui en résulte que les enfants sont éduqués, depuis leur plus jeune âge, à prioriser les autres avant eux-mêmes.  Cette rigueur se vit aussi dans une soumission globale à l’autorité et un cadre de vie structuré par une kyrielle de règles parfois éprouvantes.

En public, afin de maintenir l’harmonie, les Japonais choisiront ne pas s’opposer à l’opinion des autres, évitant ainsi de placer qui que ce soit dans l’embarras et risquer d’entamer une dispute où chacun restera sur sa position.  C’est le
principe du « honne » et « tatemae » : le tatemae est le visage que l’on montre en société alors que le honne, réservés aux proches, est le reflet des vrais sentiments.  Cela peut avoir pour effet que les étrangers aient un sentiment de manque de sincérité de la part des Japonais mais il faut comprendre que ce ne sont pas de mauvaises intentions mais plutôt le souhait de vivre en paix. 

La concentration démographique forte de l’archipel incitera à un protocole pour l’harmonie commune.  Dans le concret, les Japonais tentent de faire le moins de bruit possible les transports, maintienne la propreté des rues de façon exemplaire, évitent de se mettre en avant-plan, préférant la modestie et l’humilité. 

Rigoureusement, les parents inculquent le savoir-vivre à leurs enfants et partagent avec eux une très grande proximité, ce qui incite l’enfant à obéir et à accepter les règles sans les questionner.  De même, à l’école, l’enfant se voit responsabilisé via le nettoyage des classes, les activités de groupe qui sont privilégiées et la politesse qu’il doit marquer aux professeurs et adultes en toutes circonstances. 


Origines des Japonais

Le Japon compte à ce jour 126 millions d’habitants dont peu font partie d’une minorité puisqu’elles sont très peu présentes.  Les seules tiennent essentiellement des coréens (600 000, Nord et Sud) et aussi des chinois de Taiwan.
Les origines exactes du peuple japonais demeurent mystérieuses, à débuter par les origines de sa langue, elles aussi, méconnues.  Quelques similitudes avec la famille altaïque (turc, mongol, tongous, coréen) au niveau de la syntaxe, la phonologie et la sémantique s’apparente plutôt, elle, avec les langues malayo-polynésiennes.

La langue japonaise ne s’allie vraiment à aucune autre famille linguistique, et cette spécificité laisse à penser qu’elle a des origines très lointaines.

Les recherches sur l’origine ethnique du peuple quant à elles ont longtemps été longtemps freinées par la doctrine officielle affirmant l’homogénéité absolue du peuple japonais.

Nul ne connait ni les origines du peuple japonais ni celles de sa langue.  Certes ce n’est pas un peuple homogène, mais il n’y a pas eu d’apports significatifs de populations dans l’histoire (à défaut de connaissances sur la préhistoire).

Preuve de son isolement, le Japon n’a connu, au début de son histoire, certaines techniques du continent qu’avec grand retard.  Par exemple, le bronze et l’écriture connus dès 1500 av JC en Chine ne sont apparus qu’aux alentours de notre ère (JC) au Japon!


 

Définitions générales du shintoïsme, bouddhisme et taoïsme

Shintoïsme : Religion autochtone du peuple japonais, elle est la forme la plus ancienne de croyance existant au Japon.  Les japonais vénèrent les divinités du ciel et de la terre depuis toujours et font  preuve d’une profonde gratitude envers leurs ancêtres.  Le Shintoïsme, ne vénère pas un dieu unique et absolu mais une multitude de divinités.
Sans fondateur ni écrits officiels, au sein du Shintoïsme, les dieux sont vénérés dans les sanctuaires et sur l’autel que l’on possède chez soi.  Parmi ces dieux, on retrouve des éléments naturels comme le feu, le vent, l’eau, les mers, les montagnes, les rivières, les rochers, les arbres, etc.  D’autres sont liés aux mythes traditionnels, l’esprit de certains personnages historiques ou d’ancêtres.


Bouddhisme : L’une des trois plus grandes religions du monde, aux côtés du Christianisme et de l’Islam, c’est Siddhartha Gautama qui en est à l’origine, dès le 5ème siècle avant Jésus-Christ.  La doctrine du Bouddhisme repose sur le message de Siddhartha Gautama qui devint Bouddha.  Le Bouddhisme au Japon a été influencé par le Confucianisme et le Taoïsme où le synchrétisme religieux a longtemps été pratiqué, rapprochant ainsi le Shintoïsme et le Bouddhisme. 

Voie de transformation de l’esprit, passant de l’ignorance à la sagesse, de l’égocentrisme à l’altruisme et à la compassion.  Véritable source du bonheur et de l’expérience de la souffrance, le Bouddhisme propose des méthodes pour le libérer de l’illusion et des états mentaux nuisibles tels que la haine, l’obsession, la jalousie, et l’orgueil.  Enseignements via des points de vue philosophiques de même qu’une pratique spirituelle visant à se débarrasser de la vision erronée de la réalité et de combattre les causes mêmes de la souffrance.

Taoïsme : Reposant sur le concept du Tao traduit « Chemin », ou « Voie », le taoïsme considère l’individu dans son entièreté, nous invitant ainsi à reprendre contact avec notre conscience, notre vie spirituelle de même que par une quête d’harmonie avec la nature et le reste de notre environnement.  Représentation des énergies complémentaires homme et femme, de l’interdépendance du yin et du yang. 



Le Japon d’après-guerre et son incroyable essor économique

Nous sommes en 1945, le Japon est en ruines.  Grandes villes, ports, routes et voies ferrées sont anéantis en grande partie.  L’impact des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki est encore bien perceptible. 

Des facteurs économiques externes favorables s’ensuivent.  De fait, une commission présidée par le banquier américain Joseph Dodge, fin 1948, offre au Japon d’éponger ses dettes de guerre.  L’assainissement des finances publiques et la reconstruction sont visés.   Dès 1949, le plan Dodge résulte en une stabilisation du Yen à un taux de change sous-évalué par rapport au dollar et de contenir l’inflation, tandis que la décartellisation fut stoppée, ce qui a pour effet que de grandes entreprises se reforment alors dès les années 1950 sous forme de conglomérats.  Des sociétés aux activités très diverses, juridiquement indépendantes mais liées par des participations croisées.  À compter de 1950, la guerre de Corée donna un coup de fouet à l’économie japonaise vu les commandes effectuées par l’armée américaine.  De ce point de vue, la Guerre Froide fut pour le Japon une opportunité : tirer profit du conflit latent tout en n’ayant que très peu de dépense militaire à assumer.

D’autre part, l’intervention de l’État fut notamment un élément clé de l’essor économique.  Le Ministry of International Trade and Industry (MITI), créé en 1949, initia la stratégie dite du « vol d’oies sauvages », impulsant d’abord le développement de l’industrie lourde (sidérurgie, métallurgie, pétrochimie…) puis, dans les années 1960, une industrie davantage spécialisée (automobile, électronique…).  La création du Japan External Trade Organization (JETRO), en 1951, permit également de soutenir les exportations nippones via la collecte d’informations auprès des ambassades.  Par ailleurs, l’Etat intervenait en étroite concertation avec un patronat organisé dans le cadre du « Keidanren », un syndicat patronal créé en 1946. Du reste, la stabilité politique favorisait cette concertation : le parti libéral-démocrate « Jimintô », formé en 1955, fut constamment au pouvoir pendant la « Haute Croissance ».  Enfin, même si la « loi de protection eugénique » de 1948 freina l’accroissement naturel du Japon, la population nipponne
constituait un vaste réservoir de travailleurs que leurs mentalités et leurs traditions portaient à être dociles et dévoués à leur entreprise.

Parti d’assez bas en 1950, le PNB du Japon a, vers 1970, plus que doublé sa part de PIB dans l’économie mondiale (de 3,0% en 1950 à 7,7% en 1973).  Entre 1965 et 1970, le « Boom Izanagi » permet au Japon de voir son économie croître au rythme effréné de 11,5% par an : dès 1968, le pays parvient au deuxième rang de l’économie mondiale, place qu’il conserve jusqu’en 2010. Le Japon est alors au premier rang pour la construction navale, la production de motos, d’appareils photo, de transistors et au deuxième rang pour les automobiles.

 

Shogun VS empereur

- Le shogun est avant tout un chef militaire, le chef de tous les guerriers du pays, nommé par l'Empereur.  Selon l’époque et les périodes, l'Empereur n'avait pas de réel choix face au pouvoir de tel ou tel chef militaire.  En théorie l'Empereur reste toujours au-dessus du shôgun, et c'est là-dessus que s'appuieront les meneurs de la restauration du pouvoir impérial en 1868.

- L'empereur est le premier personnage du Japon, du moins à titre officiel.  Malgré le fait que son pouvoir politique est inexistant durant certaines périodes, il n’en demeure pas moins le descendant de la déesse Amaterasu et la cour, à la charge de tout ce qui concerne les cérémonies religieuses liées au shintoïsme.  L'Empereur et la cour demeurent les garants de la tradition culturelle classique du Japon.

 

Culte de l’empereur

L’empereur au Japon se résume en l’absence de tout rôle politique à l’exception des temps très anciens ou en de très rares occasions. 

Les Japonais ont donné à leur souverain un statut « au-dessus des hommes », ce qui implicitement, en interdit le renversement.  Ainsi naît le système impérial antique, mais, d’entrée de jeu, le pouvoir politique échappe à la personne de l’empereur.  C’est sa famille, son fils ou son épouse, parfois sa mère, qui assurent le gouvernement.  Lui, le tennō, n’est que le dernier recours, d’ordre essentiellement spirituel.

C’est le plus souvent un enfant qui, dès qu’adulte, abdique pour devenir un « empereur retiré » et ne règne plus guère que sur la cour, privé qu’il est de l’exécutif. Il ne faut pourtant pas s’y tromper : le seul souverain réel, c’est bien l’empereur, et le shōgun n’est, pour reprendre une expression de notre Ancien Régime, que le lieutenant général de l’empire, certes détenteur du pouvoir temporel, mais point du spirituel. Dans le système Tennō-Shōgun, c’est l’empereur qui détient le pouvoir réel, même s’il n’en use pas.

Aussi impuissante soit-elle à gouverner, la monarchie conserve un rôle particulier, qui dispense titres et rangs à tous ces guerriers qui ont conquis leur pouvoir les armes à la main. 

Tenue à l’écart de la politique, la monarchie doit son maintien à sa source profondément religieuse.  Parmi les cérémonies d’intronisation de l‘empereur, le daijōsai, rituel des prémices, marque le partage du repas entre les kamis / dieux, les ancêtres et les vivants par le tennō, l’intermédiaire entre ces pôles, qui se doit d’être en communion avec l’au-delà pour que la récolte soit abondante.  Ministres et hauts personnages mangent plus tard les restes, la cérémonie de religieuse se fait alors politique et consacre par le partage du riz l’union de la communauté en un seul corps. Comme
dans les royautés primitives, bien mis en évidence par les historiens des religions et les ethnologues, avec chaque souverain débute une nouvelle ère qui, par un retour aux origines, par la répétition de l’acte cosmogonique, abolit le temps. Le tennō a la maîtrise du temps, lui seul a le droit de changer le nom de l’ère. En 1989, à la mort de Hiro-Hito, les Japonais sont passés de la 64e année de l’ère de Shōwa / Paix brillante, à la 1ère année de l’ère de Heisei / Accomplissement de la paix, celle de son fils, Akihito ; les Japonais ne désignent en général pas leur empereur par son nom personnel, mais par celui de l’ère de son règne. Maître du temps et des rites, intercesseur avec l’au-delà, pilier de
l’identité nationale - contrairement à la Chine où le « mandat du ciel » n’était pas définitif, on l’a dit -, l’aura sacrée de l’empereur ne pouvait et ne peut toujours être remise en cause. Ainsi, durant le régime des Tokugawa, écarté de tout pouvoir réel, l’empereur du Japon s’est tenu et maintenu en réserve jusqu’au choc de l’arrivée des puissances étrangères qui plongea encore l’archipel dans le chaos dont l’avaient préservé plus de 250 ans de Pax Tokugawa.


 

Bushido, la voie du guerrier

Respect d'un certain stoïcisme, mépris du danger et de la mort, honneur, courage, fidélité absolue à la parole donnée; le bushido est une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi.  Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. 

Dans le shintoïsme, le Bushi se base les notions de loyauté envers le supérieur, la vénération des ancêtres, la piété filiale, la passivité et le patriotisme.  Issue directe de cette mentalité, la justice ou Giri est la vertu la plus importante, il s’agit du devoir en soir.  La seconde vertu : le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste.  Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir.  Le nasake (bienveillance) vient ensuite.  C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique.  Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido.

Quelques règles de vie :
-Le vrai courage : vivre quand il est juste de vivre, mourir quand il est juste de mourir.
-Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samouraï, peser chaque parole avant de la prononcer, se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.
-Manger avec modération, éviter la volupté.
-Après les tâches quotidiennes, se souvenir du mot Mort, ne pas faillir de le mettre en son cœur.
-Un homme qui méconnaît la vertu n'est pas un samouraï.  Pour tout homme, les parents sont comme la tige de son propre corps, lui-même est branche consanguine de ses parents.
-Respecter la règle de la tige et de branches; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu. - Un samouraï se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son suzerain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un.
-En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie.
-Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samouraï.
-Un samouraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre les jambes dans la direction du logement de son suzerain.  De même, quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son suzerain, ou encore quand il pose sa lance.
-Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samouraï se servant d'un cure-dents fera semblant de s'être régalé, même quand il n'a pas mangé.
-Si à la guerre un samouraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de l'ennemi et mourra en souriant, sans aucune vile allure.
-Étant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctement devant ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant bien compte de l'état de sa blessure.
-Un samouraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécessité des études en science, il faut qu'il profite de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre la cérémonie du thé.

 

Le Feng Shui

Comme l'Énergie Cosmique (le Chi) circule dans notre corps, elle circule tant dans notre environnement que dans nos foyers.  La preuve, nous sommes familiers avec l'acupuncture, le yoga de même qu’avec les arts martiaux, disciplines étaient destinées à rééquilibrer les énergies individuelles et à les utiliser.  De façon similaire, le Feng Shui vise à réintroduire l’équilibre du Chi des intérieurs de nos habitats.
Ainsi, par le Feng Shui, nous agirons favorablement sur les huit aspirations de l'existence :
1. La prospérité : rentrées d'argent et richesse
2. La renommée, la reconnaissance et la célébrité
3. La carrière ou les perspectives professionnelles
4. Les enfants, les rapports avec eux, leur réussite scolaire ou sociale
5. Le mariage et le bonheur conjugal
6. La santé et le bien-être familial
7. La connaissance, l'éducation et le développement personnel
8. Les mentors ou aides extérieures.

Pour ce faire, le Feng Shui repose sur deux grands principes : la polarité Yin/Yang & les Cinq Eléments.
Le Yin et le Yang équilibrés en partie grâce au maniement des éléments (le Feu, la Terre, le Métal, l'Eau et le Bois), le Tao ou voie du milieu est recréé et notre destinée améliorée.

Ces deux forces mystérieuses sont tout à la fois opposées et complémentaires. Elles ne peuvent exister l'une sans l'autre.  L'excès de l'une entraîne la destruction de l'autre.

Le Yin représente le principe féminin, la passivité, l'obscurité, la nuit, le calme et la réceptivité.  À l'opposé, le Yang incarne le principe masculin, l'activité, la lumière.

L’équilibre du Yin et du Yang est une des clefs d'un Feng Shui harmonieux.  Trop de lumière ou trop d'ombre nuit, ainsi que trop de bruit ou trop de silence.  C'est ce que Bouddha appelait : " La voie du milieu ".

L'univers, notre planète, chaque être humain comportent cinq éléments : le feu, la terre, le métal, l’eau et le bois, reliés entre eux par un cycle qui déterminera toute une étude Feng Shui.

Ce cycle comporte trois sens :
Un sens Productif : Le Feu nourrit la Terre qui nourrit le Métal qui nourrit l'Eau qui nourrit le Bois qui a son tour nourrit le Feu pour fermer le cercle.  À l'inverse, chacun des éléments épuise son précédent puisque le Feu épuise le Bois qui épuise l'Eau qui épuise le Métal qui épuise la Terre qui épuise le Feu.
Il existe une troisième interaction : celle de Destruction donc, le Feu détruit le Métal qui détruit le Bois qui détruit la Terre qui détruit l'Eau qui à son tour détruit le Feu. 

C'est sur ce cercle des éléments que nous baserons l'analyse en Feng Shui d'un intérieur.  Chaque élément est représenté par une couleur, une direction, une forme et une polarité Yin ou Yang.  Le but est d'équilibrer au maximum les éléments et de les favoriser dans leur secteur approprié.  Par exemple, l'Eau est représentée au Nord.  Dans le secteur Nord de l'intérieur, cet élément sera soit augmenté soit canalisé.



L’art de la guerre par Sun Tzu

Livre ayant été écrit autour du VIe siècle av. J-C par Sun Tzu, l’Art de la guerre, dont l’auteur était un général  de haut rang au sein de l’armée Chinoise, est ni plus ni moins considéré comme le premier traité de stratégie militaire écrit au monde.

Au fil des siècles, cet ouvrage a traversé les frontières et, aujourd’hui encore, son influence est ressentie en Orient, comme en Occident.  Des sujets allant au-delà de la science militaire, comme le droit, la politique ou encore les affaires et le monde de l’entreprise le composent.

Nombre de professionnels ont déjà, par le passé, établi des parallèles entre le livre de Sun Tzu et le monde des affaires.  Voici ces leçons :
Leçon 1
« L’art suprême de la guerre consiste à dompter son ennemi sans même se battre. »
Leçon 2
« Au milieu du chaos, se trouve aussi une opportunité. »
Leçon 3
« Paraissez inférieur et encouragez son arrogance. »
Leçon 4
« Les guerriers victorieux gagnent d’abord et vont ensuite en guerre, tandis que les guerriers défaits vont à la guerre puis cherchent à gagner. »
Leçon 5
« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemie sans même avoir à se battre»
Leçon 6
« Les opportunités se multiplient lorsqu’elles sont saisies »
Leçon 7
« La Terre donne naissance à la longueur. La longueur donne naissance au volume.  Le volume donne naissance au comptage. Le comptage donne naissance à la pesée. La pesée donne naissance à la victoire. »
Leçon 8
« Si toi et ton ennemi restez ignorants, vous serez certains de vous retrouver en péril. »
Leçon 9
« Amène les dans un lieu où ils ne pourront plus s’en aller, et ils mourront avant même de s’enfuir. »
Leçon 10
« Le général allant en guerre sans convoiter la gloire, battant en retraite sans craindre la disgrâce, et dont la seule préoccupation est de protéger son pays et être au service de son souverain, est le joyau du royaume. »

Sun Tzu a dit, « Celui qui est doué dans l’Art de la guerre, dompte l’armée de son ennemi sans même avoir à se battre… Il conquiert par la stratégie. »

 

La vision derrière l’architecture traditionnelle japonaise

Qu’est-ce qui caractérise la maison traditionnelle japonaise et quels sont les éléments typiques de l’architecture et de la déco d’intérieur et d’extérieur d’un tel espace ?

La maison traditionnelle japonaise est un espace unique tant pour ce qui est de son intérieur que de son extérieur. Son architecture et sa décoration sont intimement liées à la culture et à l’histoire du pays. Une de ces spécificités touche à la construction japonaise elle-même. Celle-ci est généralement regardée comme une habitation temporaire qui était reconstruite approximativement tous les 20 ou tous les 30 ans, en fonction des matériaux utilisés pour la structure.
Alors que cette pratique de défaire et de reconstruire son logement plusieurs fois au cours de sa vie peut paraître curieuse pour nous, elle explique pourtant le choix de matériaux généralement employés pour la construction japonaise : il s’agit, principalement, de matériaux naturels, faciles à trouver dans la région où se trouve la maison, comme le bois, les plantes, le papier et l’argile.

Une autre caractéristique typique de la culture du pays détermine l’organisation de l’espace et a des conséquences sur le plan de la maison traditionnelle japonaise : c’est le fait que ce genre de logement abrite, habituellement, plusieurs personnes, y compris de générations différentes. L’intérieur de la maison est ainsi conçu pour s’adapter à des activités très variées pratiquées au cours de la journée, de façon à ce que tous les membres du foyer puissent y effectuer les occupations quotidiens qui sont les leurs. Voici quelques éléments typiques de la maison traditionnelle japonaise, de son plan et de son intérieur.

Le verre était un matériau peu répandu au Japon en ce qui concerne la construction maison japonaise. Pour cette raison, les habitants du Pays du Soleil-Levant avaient recours à des manières ingénieuses d’éclairer leurs habitations de jour et, plus particulièrement, les panneaux en papier et bois appelés shoji.

Des écrans avec cadres en bois étaient employés à la fois en tant que murs intérieurs et d’extérieur. Ils laissaient la lumière traverser sans obstacle majeur jusque dans le cœur de l’habitation japonaise. Ce sont précisément ces stores qui sont à l’origine de l’éclairage ambiant typique de la maison traditionnelle japonaise intérieur.

Autre composante de l’intérieur japonais traditionnel, l’écran coulissant fusuma fonctionne comme une porte ou comme un mur à l’intérieur du foyer.

Parallèlement à leur rôle de séparateurs de pièce dans la maison japonaise, les écrans dits fusuma étaient aussi des éléments de la décoration murale notamment parce qu’ils étaient ornés de peintures zen et d’images représentant les paysages classiques de la région.

En plus des panneaux et des écrans de type shoji et fusuma, la maison traditionnelle japonaise possédait aussi des paravents, c’est-à-dire des écrans pliables, eux aussi très richement parés.

Permettant de diviser les espaces intérieurs en deux ou plusieurs parties, ces éléments de l’intérieur japonais s’appelaient byobu. 

À travers les décorations qu’ils comportaient, les paravents byobu remplissaient une fonction esthétique mais contribuaient aussi à une ambiance plus intime au sein de l’espace de vie partagé par les membres du foyer japonais.
Le sol de la maison traditionnelle japonaise est couvert habituellement de tatami, une sorte de tapis de sol fabriqué en nattes de paille de riz qui sont fixées ensemble à l’aide d’une technique traditionnelle.

Le tapis tatami était un élément de la décoration de la maison japonaise qui était très lié au mode de vie traditionnel du Pays du Soleil-Levant. C’est justement ce type de revêtement de sol qui est considéré comme intimement lié à la seiza, le terme qui désigne la posture à adopter pour s’asseoir correctement.

L’architecture et le plan de la maison traditionnelle japonaise mérite aussi qu’on s’y arrête un peu plus longuement, en particulier en raison de toutes les spécificités qui leurs sont propres. La construction maison japonaise se caractérise par le rôle très important du bois qui lui donne un aspect naturel et authentique.

Ainsi, les poutres en troncs de bois sont présentes dans presque toutes les maisons japonaises anciennes. Les supports en matériaux naturels n’étaient pas toujours fixés à l’aide de clous ; au lieu de cela, les artisans japonais se servaient ingénieusement de la corde qui leur permettait de mettre les éléments faits en bois ensemble. Cette technique est visible aussi sur le plafond et le toit japonais.

La maison traditionnelle japonaise inspire une sensation de liberté non seulement grâce à son plan d’intérieur ouvert et à sa décoration minimaliste mais aussi par les couloirs qui ceignent la construction.

Connus sous le nom d’engawa, les couloirs extérieurs de la maison traditionnelle japonaise facilitaient la circulation dans un espace relativement protégé des vents et de la pluie et adoptaient la forme d’une mini terrasse donnant sur le jardin.

Fixés en dehors du logement japonais à proprement dit et tout près des couloirs engawa, les panneaux amado avaient la capacité de renfermer entièrement la maison et fonctionnaient donc comme une sorte de protection contre les vents forts, les intempéries et contre les attaques éventuelles.

Le bois est d’ailleurs un des matériaux omniprésents dans l’intérieur japonais ainsi que dans l’extérieur des maisons typiques de ce pays.

Les revêtements et surfaces faites en ce matériau sont en principe exposés dans leurs teintes naturelles. La peinture est rarement employée parce qu’elle risque de priver la surface organique de son attrait authentique.

L’architecture japonaise classique comporte une autre particularité qui est perceptible tout près de l’entrée principale de la maison. Ici, on trouve une zone spécialement dédiée à l’accueil des visiteurs, le genkan.

Située au niveau de l’entrée, légèrement plus en bas que le reste de l’espace de vie, le genkan était également la zone où l’on rangeait ses chaussures pour s’avancer dans l’intérieur japonais en chaussettes, conformément à la tradition du pays.

L’intérieur de la maison traditionnelle japonaise était par ailleurs doté d’une petite zone surélevée, dite tokonoma. Cette partie de la maison était dédiée à l’exposition de différents objets d’art et c’est près d’elle qu’étaient accueillis les
invités de la maison.

Ces derniers sont généralement priés à s’asseoir près de la zone tokonoma, ce qui leur donne la possibilité d’apercevoir les objets de déco zen qui y figurent.

La salle de bain japonaise est vue par beaucoup comme l’éponyme de la décoration zen et de l’ambiance de relaxation. Nommée ofuro, cette partie de la maison comporte une petite baignoire réalisée en bois.

Les japonais passent beaucoup de temps dans leur baignoire car ils considèrent ce temps passé comme une activité de détente.

 


La vision derrière la conception des jardins japonais

Les jardins japonais reproduisent de façon miniaturisée des paysages asiatiques naturels en associant le minéral au végétal.  Le choix et l’agencement des plantes et des éléments de décoration est essentiel.

Les jardins japonais séduisent par leur ambiance zen et leur environnement harmonieux rempli de symboles et propice à la médiation.  Ils respectent des codes précis et sont composés de plantes caractéristiques qui rappellent les paysages d’Asie.

Le terrain peut être modelé afin de reconstituer les vallées et les collines et créer ainsi un effet de perspective.
Pour augmenter la profondeur et le relief, plusieurs plans sont aménagés. Au premier plan, la végétation basse de différentes formes et couleurs, met en valeur les plantes plus hautes et fleuries du deuxième plan. En arrière des arbustes taillés à la manière des bonsaïs et des arbres de couleurs vives et au feuillage persistant viennent masquer une palissade naturelle en brande de bruyère ou en bambou.

La présence d’une couronne de gros galets autour des plantes permet de contraster les couleurs. Des pierres brutes et des rochers de rocaille peuvent également être discrètement disséminés dans le décor pour imiter l’aspect rocheux des montagnes japonaises.

L’herbe, généralement absente des jardins traditionnels d’Asie, est remplacée par des espaces de graviers blancs, noirs ou gris, des écorces décoratives et des parterres de mousse.


Définitions courtes

Karaté-do : Les katas ont été transmis de génération en génération et sont devenus la base du Karaté-Do. Il sert de début au Karaté-Do et celui qui le maîtrise bien peut acquérir une plus grande habileté.  La compréhension du kata est donc le pas le plus important à franchir dans le Karaté-Do. On dit souvent que le Karaté-Do commence par le kata, s’améliore avec le kata et se termine avec le kata. On doit donc lui attacher beaucoup d’importance.
Le Karaté-Do a été considéré comme étant l’art martial des KUNSHI, les anciens nobles chinois. Leur façon de considérer la vie et de la vivre leur venait du « BUDO », l’art martial, et constituait l’aspect le plus important du Karaté-Do.

Judo : Sport de combat sans armes, d'origine japonaise, consistant à déséquilibrer en souplesse son adversaire afin de le mettre hors de combat.

Aïkido : Le mot « Aïkido », en japonais, est formé de trois idéogrammes : Aï – Ki – Do, qui signifient:
Aï: l’Harmonie, la coordination, l’union
Ki : la « force de vie », l’énergie
Do : l’étude, la recherche, la voie

L’aïkido est ainsi la « voie de de l’union, de l’harmonie, des énergies ».  Cette traduction induit l’idée que le but de l’aïkido est de rechercher l’harmonie avec l’adversaire, d’utiliser sa propre énergie pour la retourner contre lui-même et le neutraliser sans chercher à l’écraser.

Kyudo : Art martial Japonais, le kyudo origine du tir à l'arc guerrier.  Cette discipline est empreinte des notions précises : le zen, le Confucianisme, mais aussi le taoïsme et shintoïsme.  Le kyūdō vise le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes et le respect de l'étiquette.  Le pratiquant est donc à la recherche d’un mouvement parfait afin d’arriver à la transcendance de l'esprit et le corps.  Le principe consiste à percer une feuille de papier servant de cible, avec un minimum de tension musculaire et un maximum d'énergie spirituelle, ki.  La gestuelle esthétique représente une chorégraphie codifiée.  Atteindre précisément la cible est la conséquence de
l'équilibre correct d'un corps et d'un esprit disciplinés et harmonisés.  Le deuxième pendant de cette discipline est le développement du tir dans un comportement social entre archers, c'est-à-dire l'étiquette : un tir ne se déroule pas sans qu'un archer ne tienne compte du contexte, de l'environnement et des personnes présentes.

Iaido : Le terme Iaïdo est composé de 3 Kanji signifiant approximativement :
 I : Vivre, Exister
 Aï : L'harmonie, l'union
 Dô : La Voie

Iaïdo peut donc se traduire par la voie de la vie en harmonie, ou exister en union avec la voie.
L’Iaido regroupe un ensemble de techniques d'escrime au sabre long Japonais (Katana) qui consiste à dégainer et couper dans le même mouvement.  Et cela de préférence avec un véritable Katana, dont le tranchant sans égal, interdit toute reprise.

La première attaque n'est jamais létale, elle permet de gêner la perception de l'adversaire, en lui portant des Atemi au visage, au plexus et aux mains, ou en le coupant superficiellement au niveau des yeux, de la poitrine.
Les techniques consistent en attaques, parades et contre-attaques comprenant des coupes létales.
La lame est ensuite "essorée" du sang qui la macule et rengainée.

Kendo : Art martial d'origine japonaise, dans lequel les combattants, protégés par un casque et un plastron rigide, luttent avec un sabre de bambou.


 

Cérémonie du thé

Imaginée au XVIe siècle par Sen No Rikyu (1522-1591), la cérémonie du thé japonaise comprend quatre grands principes résumés dans l'expression 和敬清寂 wakeiseijaku :
和 wa : Harmonie
敬 kei : Respect
清 sei : Pureté
寂 jaku : Tranquillité

Le maître de cérémonie doit avoir reçu une formation dans les domaines artistiques traditionnels que sont l’arrangement floral, la calligraphie, le kimono, la céramique et les encens.  L'enseignement puis la pratique durent toute une vie, et que l'on reste toujours le disciple de son sensei (professeur).

En version longue, un repas léger est servi, que les invités dégustent.  Le repas se termine par une pâtisserie japonaise wagashi accompagnée de saké. Pour les cérémonies plus courtes, seul le dessert est présenté.

Purification - Le maître de thé, revêtu d'habits traditionnels, commence par saluer ses invités, puis place les différents ustensiles de cuisine à leur position définie.

Préparation – Le maître dépose deux cuillères de poudre matcha dans le bol, ce qui correspond à environ deux grammes. Il ajoute l’eau et bat la préparation avec le chasen. Le mouvement commence par une légère rotation afin d’unifier le breuvage.

Dégustation - Ainsi prêt, le thé peut être servi à l’invité d’honneur, à qui l'on présente le bol tourné vers la face avant. Avant de goûter, ce dernier se doit de saluer le second convive. Puis, il lève son bol en signe de respect pour l’hôte et le tourne deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre, afin de positionner la face avant du bol à l’opposé de sa bouche.

Remerciement - L’hôte remercie le premier servi et reprend le récipient ; la préparation pour le second participant peut alors débuter. Une fois que tous les convives ont bu leur thé, le maître procède au nettoyage minutieux de l'ensemble des ustensiles, et les présente au fur et à mesure afin que chacun puisse admirer leur qualité et leur beauté.

 

L’art des Geishas

La signification du terme « geisha » se résume en « personne de l’art ». 

Bien qu’une majorité de gens, le croient, une geisha n’est pas une prostituée.  L’acte sexuel entre une geisha et son client était courant mais pas obligatoire.

C’est en 794 que le premier ersatz de geisha apparaît.  L’empereur Kammu, grand admirateur de la Chine, fait construire une nouvelle capitale, Kyoto, en partant du modèle de la capitale chinoise de l’époque, Changan. Pour divertir les nobles et les guerriers, l’empereur invite de jeunes femmes à danser sur des prières bouddhistes.  Ces femmes devinrent très rapidement les maîtresses des hommes qu’elles divertissaient.  Ce mélange de talent artistique et de plaisir déboucha, beaucoup plus tard, aux geishas telles que nous les connaissons maintenant.

La naissance du terme geisha remonte à environ 1600 lorsque le shogun Tokugawa installa sa capitale à Edo (l’actuelle Tokyo).  Le rôle des danseuses se transforma alors, elles apprirent à jouer de la musique, à réciter des poèmes, etc… Bientôt, elles eurent également le droit d’assister aux banquets en tant que serveuses de saké pour les invités.  Leurs raffinements et leur capacité à tenir des conversations les firent admettre dans les cercles des hommes influents qui recherchaient leur compagnie pour se distraire.

C’est en 1700 qu’un décret du shogun reconnaît le fait d’être geisha en tant que profession à part entière. Un code strict réglementa alors la vie des geishas.



Arts méditatifs

Ikebana : consiste en un art traditionnel dont la principale activité est d’effectuer, de créer des compositions florales.

Calligraphie: art de bien former les caractères d’écriture, les lettres

Origami : art du pliage du papier

Peinture : l’un des plus anciens arts visuels japonais

Haïku
: Forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne.  C'est une forme très concise, dix-sept syllabes en trois vers (5-7-5).

 


 

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