3e récit – 31 mars - Mont Fuji
Une magnifique journée au programme aujourd’hui avec la visite du Mont Fuji et du sanctuaire shintoïste Sengen Jinja. Nous quittons Tokyo ce matin sous un beau ciel bleu et une température de 12 degrés. Nous prenons la route vers le Mont Fuji, nous avons environ 110 km à parcourir pour atteindre ce sommet vénéré par les japonais. Tout le monde est de bien belle humeur comme depuis le début du voyage. Nous avons un groupe très agréable et toujours souriant.
Je débute en vous parlant brièvement du Mont Fuji.
Le mont Fuji est une montagne du centre du Japon qui se trouve sur la côte sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tokyo. Avec 3 776 mètres d'altitude, il est le point culminant du pays. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours
considéré comme actif, sa dernière éruption s'étant produite fin 1707. Le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible.
À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel qu'il représente. Le 22 juin 2013, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO sous le titre « Fujisan, lieu sacré et source d'inspiration artistique ».
Il est situé dans le centre du Japon et de l'île principale de Honshū, encadré par les monts Akaishi des Alpes japonaises à l'ouest, les monts Okuchichibu au nord et l'océan Pacifique au sud et à l'est. S'élevant à 3 776 mètres d'altitude au pic appelé Shin-Fuji, il constitue ainsi le point culminant du Japon, visible les jours de beau temps de Tokyo situé à
moins de 100 kilomètres au nord-est.
La topographie du mont Fuji est dictée par le volcanisme dont il est né : de la forme d'un cône quasi-symétrique de trente kilomètres à sa base, ses pentes prononcées et régulières s'élèvent jusqu'à 3 776 mètres d'altitude, conférant un volume de 870 km3 à ce stratovolcan. Il est couronné par un cratère de 500 à 700 mètres de diamètre pour une profondeur comprise entre 100 et 250 mètres. La seule véritable irrégularité de ses pentes est constituée par le cratère Hōei-zan situé approximativement à 2 300 mètres d'altitude.
Le mont Fuji est un stratovolcan faisant partie de la ceinture de feu du Pacifique et dont les éruptions majoritairement explosives le classent comme un volcan gris.
Les scientifiques ont identifié quatre phases d'activité volcanique distinctes dans la formation du mont Fuji. La première phase, appelée Sen-komitake, est composée d'un cœur d'andésite récemment découvert en profondeur sous la montagne. La deuxième, Komitake-Fuji, consiste en une couche de basalte probablement formée voici plusieurs centaines de milliers d'années. Il y a 100 000 ans environ, le « Vieux Fuji » se serait formé par-dessus le Komitake-Fuji. Enfin, le « Nouveau Fuji » se serait formé en lieu et place du sommet du « Vieux Fuji », il y a 10 000 ans environ.
Nous arrivons donc au premier niveau d’où nous devions avoir une vue mais imaginez-vous que ce matin ici bien il neige…. Une surprise pour Dino qui est venu si souvent ici de voir que le climat est bien différent en ce moment. Le printemps tarde à arriver et cela est un des nombreux changements climatiques mondiaux. Vous ne verrez pas de photos car le Mont Fuji ne voulait pas se montrer ce matin. Nous gardons espoir car nous avons une croisière prévue à 13 H 30.
L’heure du repas nous appelle et nous prenons le temps de manger dans un restaurant de spécialités locales. Nos voyageurs essayent avec plaisir les spécialités locales et découvre la cuisine japonaise. Le saké chaud ce midi était bien apprécié pour se réchauffer un peu.
Notre croisière sur le lac au pied du mont Fiji nous permet de prendre de belles photos malgré la légère pluie mais aucune chance d’apercevoir la montagne. J’aurai tout de même une photo car une de mes voyageuses, Lise, a profité des photos montrées à la télévision pour photographier la montagne dans toute sa splendeur. Mais d’après Dino c’est vraiment assez rare de pouvoir la voir complètement dégagée. Qu’à cela ne tienne, tous sont heureux et je dois dire que c’est un groupe exceptionnel.
Par la suite, nous nous dirigeons vers Shizuoka Sengen-jinja qui est le nom collectif d'un groupe de trois sanctuaires shinto formant une association religieuse unique. Ces sanctuaires sont le Kambe-jinja, le Sengen-jinja et l'Ohtoshimioya-jinja.
La principale divinité shintō du Kambe-jinja est Ohnamuchi-no-Mikoto, considéré comme le fondateur mythique de la province de Suruga.
La principale divinité du Sengen-jinja est Ko-no-Hana, divinité tutélaire du mont Fuji.
La principale divinité du Ohtoshimioya-jinja est Ohtoshimioya-no-Mikoto, qui apparaît dans le Kojiki comme fille de Susano-o, et divinité protectrice des marchés et du commerce.
Aujourd'hui, 26 ouvrages dans le complexe du sanctuaire sont protégés par le gouvernement en tant que bien culturel important (BCI), formant l'un des plus grands complexes de ce type dans le pays. Le sanctuaire abrite un petit musée qui expose des objets trouvés sur le site archéologique du kofun Shizuhatayama, des objets se rapportant à Tokugawa Ieyasu et à l'histoire du sanctuaire, ainsi que des BCI qui ne sont pas des bâtiments du sanctuaire PIC, dont un tachi (sabre japonais) de l'époque Muromachi et 17 diagrammes du sanctuaire avant la reconstruction de la fin de l'époque d'Edo.
La visite s’est faite sous une petite pluie et un temps assez froid. Mais comme ce site était assez exceptionnel tous ont suivi avec intérêt les commentaires donnés par Dino malgré le froid. Il faut dire que c’était le site préféré de Dino et qu’il désirait nous le présenter avec grand plaisir. Un dernier arrêt à la toilette juste avant de quitter le site et vous auriez dû entendre rire mes voyageuses dans la toilette des femmes. Vous avez vu une photo prise dans notre chambre à Tokyo qui vous présentait une toilette japonaise. Bien ce n’est pas que dans les hôtels que vous avez ce luxe mais aussi dans les toilettes publiques. Donc ici on entendait les commentaires suivants : je crois que je vais me coucher sur
le siège chauffant, je pense que je vais rester ici pour me dégeler... Il faut dire que ces sièges sont exceptionnels, surtout les sièges chauffants quel bonheur avec toutes les fonctions bidet on s’habitue bien vite.
Nous reprenons la route vers Tokyo et nous ferons un petit arrêt à notre hôtel avant le souper. Une autre découverte pour notre souper japonais et c’est le temps de rentrer pour se reposer car demain nous quittons assez tôt pour prendre notre train rapide vers Osaka.
Merci de nous suivre
Louise