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10e récit - 22 février - Départ de Serengeti vers N’Gorongoro


Un lever et déjeuner matinaux.  Nous quittons notre hôtel du Parc Serengeti vers 7h en direction du cratère du N’Gorongoro.

Dès qu’on se met en route, nous arrivons face un petit gnou naissant qui est né ce matin, il était tout frêle et avait encore de la difficulté à marcher.  Ahh!  Que la nature est belle et généreuse par ici.  Tout est une question d’équilibre entre les différentes forces, et chacune a un rôle à jouer!

La piste est inondée par les pluies torrentielles d’hier soir.  Ça donne un brin de sensation de plus à toute cette belle aventure!  Le paysage est clair et verdoyant.  La raison du retard de la migration est due au fait qu’à la dernière saison des pluies, il n’y a pas eu de pluie.  Ce fut une sécheresse.  Ce qui explique que les troupeaux débutent juste maintenant leur migration car le pâturage ne fait qu’à commencer à devenir vert.  C’est la saison des naissances, les herbivores ont besoin de se nourrir davantage d’une herbe bien riche afin de donner à leurs bébés un lait riche en nutriments.

Notre départ se transforme presqu’en safari tellement nous rencontrons d’animaux sur notre chemin.  Il y a des milliers et des milliers de gnous et de zèbres sur plusieurs kilomètres carrés.  C’est un spectacle extraordinaire de les voir tous ensemble et parfois de les voir courir à la queue leu leu!!  On peut observer qu’il y a davantage de petits bébés qui se sont joints aux troupeaux.

On y croise plusieurs hyènes en petit groupe, dont l’un du nombre de plus d’une douzaine près d’une carcasse de bébé zèbre.  L’un d’eux se promène avec la peau de leur proie dans la gueule.

Sur notre route, on croise une gang de babouins, des gazelles, des élands, des bubales, des chacals, quelques girafes et éléphants au loin…  Et bien sûr énormément de zèbres et de gnous qui traversent notre route.  Nous en avons vraiment plein la vue!  Des images tellement riches et puissantes de toute cette biodiversité.   Quel beau cadeau de départ de ce magnifique parc!

Nous arrêtons au petit musée de la civilisation aux gorges d’Oldupai.  Jamal, notre guide, nous explique les grandes lignes de la naissance du berceau de la civilisation.  Cet espace fut recouvert d’un lac mais suite au mouvement tectonique lors de la création de la vallée du Rift, il s’est complètement vidé!  C’est lors de l’occupation allemande à la fin du 19ième siècle que les recherches archéologiques furent entreprises pour y découvrir un crâne de plus de 2 millions d’années.  Et suite à la défaite de la première guerre mondiale, ce fut sous l’occupation britannique que les recherches se poursuivirent.  On y retrouve un peu d’histoire et quelques reproductions de fossiles retrouvés sur place.  Mais pour certains d’entre nous, ce fut la petite boutique de souvenirs de par sa qualité et ses prix qui a remporté le plus d’attention!

Nous poursuivons notre route vers un village Masai pour prendre le temps de s’imprégner et de partager leurs coutumes et culture.  Nous sommes accueillis par le fils du chef du village qui compte plus de 120 personnes.  D’un coté, les hommes vêtus de leur petite couverture colorée et bâton à la main.  Et de l’autre, par les femmes avec leurs ornements de bijoux traditionnels       (voir les photos, car beaucoup de détails!).  Ils nous reçoivent avec une danse ancestrale pour nous souhaiter la bienvenue! (voir les vidéos).  Puis nous pénétrons dans l’enceinte du village où une autre danse traditionnelle qui consiste de sauter le plus haut possible.  Daniel et Jean-René ainsi que France et Anne y sont invités à y participer.

La première chose que nous remarquons, ce sont ces petites maisons circulaires désuètes en branchages entrecroisées recouvertes de boue et de bouse de vache.  C’est très rudimentaire et tout de même très sale.  Nous sommes invités par groupe de deux à y pénétrer et à obtenir individuellement les informations concernant leurs coutumes de vie…  Personne de notre groupe n’a démontré une grande envie d’y passer la nuit!!!

Les maisons sont toutes construites de la même manière : une pièce où les invités peuvent discuter, une pièce pour les animaux qui viennent de naitre, la pièce principale où il y a le feu pour cuire les aliments et les nattes en peau de vache déposées sur les 2 petits lits.  Un lit pour les parents, un lit pour les enfants.  Il n’y a pas de meubles.  Il n’y a pas de fenêtre, mais que quelques petits trous pour faire entrer la lumière et dont l’un au toit pour évacuer la fumée. C’est un peuple qui se nourrit principalement de lait et de sang (ils prélèvent le sang des jeunes bovins sans les tuer, en incisant au niveau du cou d’une flèche tirée dans la veine jugulaire), un peu de viande mais à notre grande surprise,
jamais de fruits et légumes!?

Le village est constitué d’un groupe de ces petites maisons en cercle, ceinturée par une clôture formée de branches épineuses.  Et les troupeaux sont regroupés au centre de ce cercle durant la nuit afin de les protéger des prédateurs.  Les femmes construisent les maisons et s’occupent de la vie du village…  Et les hommes veillent à la sécurité du campement et s’occupent du bétail.

Puisque c’est un grand village, nous pouvons visiter la petite école maternelle.  Les élèves nous chantent une chanson de bienvenue et nous démontrent leurs connaissances en défilant les chiffres en anglais.  Anne et Yves qui avaient planifié le coup offrent aux professeurs des crayons et effaces pour les distribuer.  D’autres offrent les petits contenants de savon et shampoing, petites brosses à dents… Et pas drôle à dire; c’est qu’ils commencent à manger le contenu! Nous nous empressons de donner quelques explications en rapport à leur usage!

En bref, les hommes sont polygames.  Et selon la tradition, ils pratiquent encore la circoncision chez les garçons et l’excision chez les jeunes filles.

Nous sommes à des années lumières de nos mœurs et coutumes!

Et Herman qui a imité Jean-René en mettant le pied dans une bouse de vache…  C’était juste drôle de le voir déblayer les rainures de sa semelle de soulier avec un petit bâton!  Quel beau souvenir à rapporter!

L’heure du départ a sonné, mais notre voiture est en panne.  Nous utilisons le power-bras pour pousser la voiture et la faire démarrer sous compression.  Nous poursuivons notre route pour se rendre à notre nouvel hôtel, le N’Gorongoro Sopa lodge.  Magnifique hôtel luxueux, culminant à 2300m.   Sur le dessus de la crête du caldera (ancien volcan affaissé).  Ca nous offre une vue purement époustouflante sur la plaine du cratère!  Tout le monde n’a qu’un mot en bouche : WOW!

Nos chambres sont des petites maisonnettes à deux étages, avec la devanture complètement vitrée qui offre un panorama incroyable.  Ça nous donne l’impression d’être un oiseau!

La pluie se met de la partie pour notre quotidienne pluie torrentielle accompagnée d’éclairs et de tonnerre.  Beau spectacle!  Mais ça ne dure pas longtemps!

Un bon souper tous ensemble dans une immense salle à manger toute vitrée.  Vraiment, c’est absolument  un magnifique hôtel. On y aperçoit même quelques élans qui broutent sur le terrain.

On ne se couche pas trop tard, car lever tôt demain matin pour notre safari dans le cratère!

Merci de nous suivre!  Et je ne peux que conclure en vous disant que nous vivons des moments extraordinaires qui font presque partie de la catégorie de l’incroyable mais vrai!  Dans le sens; il faut le voir pour le croire!

Martin

 

 

 


 

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