Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992
Accompagné par
Guidé par
Villes visitées

5e récit - 1er juillet - Victoria – Vancouver


Ouf!  On quitte Victoria.  Nous avons tous adoré cette ville mais, on regarde en avant et on vit intensément chaque journée qui s’offre à nous, c’est ce que nous nous répétons depuis le début du voyage.  On apprécie la vie et ce qu’elle nous offre.  C’est fou comme ça a cliqué entre nous.  C’est comme si on se connaissait depuis longtemps.  On a des affinités, une philosophie de vie commune.  On est un groupe homogène et on prend soin les uns des autres.  Renée et moi veillons sur nos voyageurs comme s’ils étaient notre famille.

Il y a des percées de soleil ce matin, nous quittons à 7 h 30 pour prendre le ferry de 9 heures, vaut mieux être en avance que manquer le bateau!  Nous prendrons notre déjeuner en route.  La traversée, qui nous amène dans des passages étroits entre les nombreuses îles dont Salt Spring Island, où réside Caroline la fille de notre doyenne, est d’une beauté extraordinaire.  Nous arrivons sur le continent, à Tsawwassen, à 10 h 35 et nous dirigeons vers la ville de Vancouver dans laquelle nous arrivons à 11 h 25.

Vancouver, qui porta le nom de Granville jusqu’en 1886, à été exploité comme poste de traité par la compagnie de la Baie d’Hudson jusqu’à ce que la compagnie de chemin de fer développe dans cette région.  À cette époque, la main d’œuvre était rare et l’administration a fait appel aux Chinois, que l’on payait la moitié du salaire, pour l’expansion du chemin de fer.  Aujourd’hui, la comunautée chinoise représente 25% de la population.  L’industrie du bois a longtemps été la principale source de revenus dans la ville.  Le cèdre rouge de l’Ouest, que les indiens appelaient l’arbre de vie servait, pour les amérindiens, pour la construction des mâts totémiques, des maisons, des canots (un seul arbre suffisait à la construction), des vêtements (tirés de la fibre du cèdre).  On retrouve aujourd’hui des séquoias de 2000 ans dans les aires protégées.  Le parc Stanley mesure plus de 400 âcres, il est le plus grand parc en Amérique du Nord et abrite des arbres de 700, 800 et 900 ans!  Un sapin Douglas peut mesurer jusqu’à 300 pieds.  La ville est entourée de la chaîne côtière qui est large de 300 km et longue de 1000 km, elle se rend jusqu’en Alaska.

Ici, il coûte cher de posséder un terrain : 2 600 000$ et la maison qui est dessus autour de 28 000$.  Par contre, arrivés à 60 ans, on ne paie plus de taxes sur notre habitation.  La municipalité se reprend à la mort du propriétaire, lorsque la maison se vend elle tire les taxes qui auraient dues être payées.  Une chambre se loue 2000$/mois et le taux d’innocupation est de 1%.  Par contre, une fois logés, la vie n’est pas trop dispendieuse. 

On a dîné à la brasserie Steamworks, dans le Gastown, un très bon repas.  Georges, notre guide local français, nous a rejoint en début d’après-midi et nous a fait un tour de vile d’une richesse inouïe.  Il connaît bien sa ville, il a de l’humour, beaucoup de connaissances qu’il a très bien su nous transmettre.  Il nous a fait visiter Stanley Park où on retrouve un très bel assortiment de mâts totémiques, Queen Elizabeth Park, et Prospect point.  Un très beau tour de ville enrichissant.

Nous nous sommes par la suite dirigés vers notre hôtel, le Sheraton Wall Center pour y déposer nos valises et nous sommes repartis vers le restaurant Joes Fortes pour un souper de groupe.

En fin de soirée quelques voyageurs m’ont accompagné aux feux d’artifices de la fête du Canada.


Une autre belle journée, cette fois-ci ensoleillée.

Tourloup :)


Capitaine et Renée

 

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube