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12e récit – vendredi 24 avril – Visite de Lhassa  (Temple du  Jokhang et du Potala)

Il est 9h30 du matin et le fond de l'air est frais sous un soleil timide.  De la neige fraîche s’est installée cette nuit sur les montagnes qui entourent la belle ville de Lhassa.  Ce fût agréable de pouvoir dormir un peu plus ce matin.  Première visite le temple sacré du Jokhang.  Notre hôtel est situé tout près de ce beau temple du Jokhang et nous y arrivons rapidement.  C’est déjà un choc pour nous de voir tous ces pèlerins qui prient avec tant de ferveur.  Ils sont souriants et nous laissent les photographier.  Très peu de touristes encore visitent le Tibet et cela nous fait apprécier cette belle découverte qui demeure plus authentique.

Pour beaucoup de Tibétains, le temple Jokhang de Lhassa est sans doute le plus important et le plus sacré du Tibet.  En tibétain, Jokhang signifie "la maison du Bouddha".  Le temple Jokhang, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO comme extension du site du palais de Potala, est situé au sein de la ville de Lhassa dans la région autonome du Tibet. Il est l’un des plus visité de tous les sanctuaires tibétains, attirant de nombreux pèlerins qui viennent se prosterner devant lui.  C’est l’attraction touristique la plus populaire avec le Potala au Tibet.

Il a été conçu il y a 1300 ans afin d’abriter une statue de Bouddha, Jowo en tibétain, ramenée par l’empereur de Chine pour le mariage de la princesse Wen Cheng avec le roi Songsten Gampo. C’est à cette statue que le temple Jokhang doit son nom et son rayonnement spirituel, Jokhang signifiant « salle de Jowo ».

A l'intérieur des murs du temple Jokhang, les disciples bouddhistes sont à genoux sur le sol glacé.  Devant les brûleurs d'encens, les pèlerins répètent le mantra de 6 syllabes "Om ma ni pad me hum" pour rendre hommage au temple sacré.  Tout le monde est le bienvenu ici.  Il faut en général 3 à 4 heures aux fidèles pour témoigner de leur dévotion en s'agenouillant devant chaque statue bouddhiste du temple.

Les touristes et les pèlerins marchent de manière ordonnée.  La marche dans le sens des aiguilles d'une montre est censée apporter la chance et la paix. Nous regardons et écoutons Dino nous parler de ce temple qu’il aime beaucoup.  Nous entrons à l’intérieur et visitons ce bâtiment unique.  Nous nous rendons sur le toit, où sont perchés deux daims encadrant une roue du Dharma qui symbolise la loi bouddhiste, et de cet endroit nous avons pu prendre de très bonnes photos du Potala notre visite prévue en après-midi.  Nous avons aussi admiré le Barkhor, une allée rituelle parcourue par les pèlerins avant de se recueillir au temple.

C’est déjà le temps de manger, bien oui encore!!! Tous les voyageurs apprécient la nourriture chinoise sichuan.  Vraiment très bonne elle plaît à tous avec ses nombreux légumes  cuits à point et ses assaisonnements délicieux.  Nous nous régalons et ce depuis le premier repas pris au Tibet.

Après avoir bien mangé, c’est le temps de se rendre au Potala pour notre visite prévue à 14h30.  Comme c’est un site classé Unesco, tout est réglementé et pas plus d’un nombre déterminé de visiteurs par jour.  Donc nous avons notre réservation,  qui plus est, la dernière de la journée, ce fût agréable car personne pour nous pousser dans le dos.  Dino nous fait découvrir ce site avec ses explications toujours si claires et intéressantes.  Disons que nous avons le meilleur des guides pour ces régions lointaines car il les connaît par cœur.  Cela fait vraiment tout la différence de parcourir l’Asie en sa compagnie et de lui laisser nous partager ses grandes connaissances de ce monde asiatique qui est devenu le sien.  Nous arrivons donc au Potala et nous n’avons pas oublié les consignes pour l’altitude, nous marchons lentement et respirons plus que la normale.  Par contre, à la vue de toutes ces marches nous sommes un peu inquiets de devoir monter si haut.  Mais on ne veut pas manquer cette visite incroyable et nous montons tranquillement en nous arrêtant souvent pour se reposer.  C’est ici que nos célèbres audio-guides sont merveilleux et laissent à Dino tout le loisir de nous parler même si nous ne sommes pas à ses côtés. Superbe invention!!!

Le Potala est l’icône de Lhassa.  Au cœur d’un paysage grandiose, le palais du Potala est posé sur la plus grande colline de la vallée de Lhassa, à 3700 mètres d’altitude.  Il représente le centre religieux, culturel et administratif du Tibet.
Il est composé de plusieurs bâtiments, dont le Palais blanc et le Palais rouge.  Il est très richement décoré d’or, de peintures (près de 700 peintures murales), d’objets d’art en porcelaine et en jade et de meubles de prix.

Cet ensemble architectural, longtemps demeure du Dalaï Lama, se situe sur une colline à l’écart du centre de la ville.  Vu du Jokhang, le Potala s’impose dans le paysage.  Vu du bas, il apparaît grandiose et majestueux même si son architecture est simple.  Le palais du Potala est un palais-forteresse ou dzong du XVIIe siècle, situé à Lhassa, sur la colline de Marpari (« la colline rouge »), au centre de la vallée de Lhassa.  Comprenant un « palais blanc » et un « palais rouge », ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarne l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et leur rôle respectif dans l'administration du Tibet. Construit par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso (1617-1682), le palais fut notamment le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs, jusqu'à la fuite du 14e dalaï-lama à Dharamsala en Inde après le soulèvement tibétain de 1959.  Le palais est devenu un musée de la République populaire de Chine.  Il bénéficie d'une protection au titre du patrimoine national d'État chinois depuis 1961 et il est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1994.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, cet édifice de treize étages comptait parmi les plus hauts du monde. Nous avons terminé cette belle visite, heureux d’avoir marché dans les empreintes des Dalaï Lama des siècles derniers.

Nous revoyons à nouveau ces pèlerins majoritairement tibétains, ils sont très souriants et très joueurs.  Ils sont toujours en train de sourire ou de rire, c’est très agréable.  De plus ils sont magnifiques dans leurs tenues traditionnelles et avec leurs chapeaux.  Il y a beaucoup de personnes âgées qui font le pèlerinage et aussi de jeunes familles avec leur bébé dans les bras ou sur leur dos.  Difficile de ne pas cliquer tout le temps sur la gâchette de notre appareil photo.  On se retient un peu pour ne pas déranger leur rituel de prière mais je peux vous dire que les plus belles photos seront celles prises avec nos yeux!

Un autre excellent souper et sur le chemin du retour notre chauffeur nous a permis de voir le Potala illuminé, un bâtiment dont on se souviendra longtemps tout comme le Taj Mahal durant notre passage en Inde.

Dommage que je ne puisse pas pour l’instant mettre mes belles photos prises pour vous sur le site.  Ici à notre hôtel, je suis déjà heureuse de pouvoir communiquer avec vous mais l’internet n’est pas assez puissant pour synchroniser mes photos pour mon album Picasa.  Dès que possible je vous les ajouterai avec grand plaisir.

Merci à tous ceux qui m’ont fait parvenir des remerciements et des gentils mots qui m’encouragent à faire ces récits et photos pour vous faire plaisir.
Louise

 

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