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15e récit – dimanche 26 avril - Shigatsé

Nous avons quitté Lhassa ce matin avec un ciel légèrement couvert.  Mais tout le monde est en pleine forme.  Nous nous apprêtons à faire une superbe route vers notre ville de ce soir.
Le soleil prend place et les montagnes s'illuminent! WOW!!!!  Tout est magnifique je peux vous dire que pour moi qui parcours le monde, c'est une des plus belles routes que j'ai eu la chance de faire.  Nous avons atteint le sommet du col à 4200 mètres et nous avons vu un des lacs sacrés d'une couleur bleu exceptionnelle.  Que c'est beau!  Tout va bien !   Nous verrons pour le camp de base de l'Everest demain.  À suivre.

-Suite rédigée en fin de journée-

Nous quittons ce matin vers 7h30 pour faire route vers la ville de Shigatsé.  Nous nous attendions à voir de beaux paysages mais toutes nos prédictions ont été dépassées et de très loin.  Premièrement nous avons quitté avec une petite bruine et un plafond nuageux assez bas, ce qui nous attristait un peu surtout que nous sommes ici pour ces montagnes et ses paysages.  Mais le moral était tout de même là et nous savons d’après Dino que souvent en avant-midi la température est comme cela mais elle change rapidement et on ne peut prédire ce que l’après-midi nous réserve.  Nous avons donc laissé la ville, remplis d’espoir.  Nous sommes encore sous le choc de ce qui vient d’arriver à Katmandou et on commence seulement à réaliser que nous y étions il y a seulement 3 jours.  Après à peine 45 minutes de route, le soleil et des morceaux de ciel bleu percent à l’horizon.  Ce n’est que le début et déjà, nous sommes éblouis par ces splendides paysages.  Une route en excellente condition et des plus agréables nous permet de profiter pleinement de toutes ces splendeurs.  On ne se fatigue pas et jamais je n’aurais imaginé voir de si belles montagnes.  Il faut dire que ce matin nous sommes privilégiés car la température fraîche des derniers jours surtout la nuit a laissé un manteau tout blanc sur ces belles montagnes. Notre assistant tibétain Norbu était lui aussi surpris de voir ces montagnes si blanches. Il a ajouté que cela datait de plus de 15 ans avant qu’il ne voit les paysages si blancs.

Sur notre chemin aujourd’hui nous avons pu photographier des pèlerins avec leur moulin à prière et leur petit bagage qui marchait le long de la route. Des centaines de pèlerins vont en pèlerinage dans cette région et font le tour de la grande montagne en plusieurs jours. Incroyable leurs croyances et le fait qu’ils pratiquent leur religion avec autant de ferveur…  Cela nous surprend tout le temps.

Nous avons en fin d’avant-midi commencé l’ascension du col qui nous permettait d’accéder de l’autre côté des montagnes.  Une belle route en lacet nous a permis d’atteindre le col à 4800 mètres d’altitude.  Comme une nouvelle loi au Tibet ne permet pas de circuler en autobus avec plus de 15 personnes nous avons dû réajuster notre transport et nous avons un grand bus pour 15 personnes et une mini fourgonnette pour 5 personnes.  Heureusement que nos audio-guides sont efficaces et Dino peut parler dans l’autobus et nous ici à l’arrière qui suivons en mini fourgonnette, nous pouvons suivre toutes les informations.  Incroyable ce petit bijou.

Aujourd’hui je partage à nouveau avec 4 charmants voyageurs.  Un de mes voyageurs qui craint les hauteurs avait choisi la mini van car elle est un peu moins haute!  Nous avons eu beaucoup de plaisir en l’encourageant et en s’amusant.  Chaque détour était une aventure, chaque tournant un supplice et en plus le chauffeur faisait rien de bien!  Et les 4 autres mousquetaires s’amusaient à ses dépens.  Brigitte on ne te dit pas de qui on parle! Mais il a vraiment bien fait cela et nous avons tellement rigolés.  Mais lorsque nous sommes arrivés au sommet ce fût l’apogée de cette matinée.  WOW ! WOW ! WOW ! Beau ce n’est pas suffisant comme qualificatif, et je peux vous dire que j’en ai vu des paysages depuis près de 35 ans, mais ici c’était irréel.  Des tibétains étaient là pour agrémenter nos photos avec leurs magnifiques chiens et leurs yaks tout costumés.  Cela ajoutait de la couleur à ce paysage déjà hors du commun. 

Le lac Yamdrok-tso s’offrait à nous avec sa couleur exceptionnelle.  Il est situé dans les montagnes tibétaines, à 4 441 m d’altitude, long de 72 km et doté d’une superficie de 640 km2..  Le lac Yamdrok-Tso constitue l’un des trois plus grands lacs sacrés tibétains.  Son eau alimente les turbines d’une centrale hydroélectrique depuis 1997.
Lac Yamdrok-Tso est l'un des trois lacs sacrés du Tibet puisque, selon la mythologie tibétaine, il serait né de la transformation d'une déesse.  On pourrait se demander si cette déesse n'aurait pas également quelque chose à voir avec la couleur turquoise de ses eaux, qui contraste fortement avec les paysages montagnards qui entourent le lac.
L'un des trois lacs sacrés du Tibet est le Lac Yamdrok-Tso à 90 km de Gyantse. S'étendant sur 638 km² à presque 4 500 mètres d'altitude, c'est un lac salé aux eaux turquoise merveilleuses. Le contraste entre les montagnes arides du Shannan et la couleur du lac est d'une toute beauté.

Les ruisseaux, mais aussi la fonte des neiges et des glaciers alimentent le lac toute l'année. Cela explique alors la profondeur impressionnante du lac Yamdrok-Tso.  En moyenne, il y a 20 à 40 mètres mais de profondeur, mais le lac atteint par endroit 60 mètres de profondeur !  Le Lac Yamdrok-Tso est la plus vaste escale d'oiseaux migrateurs.  A la saison migratoire, les îles du lac Yamdrok-Tso mais aussi les berges sont entièrement recouvertes d'oiseaux et d'œufs.  Le lac prend alors vie au rythme de ces petits oiseaux.  Il ne faut pas oublier l'immense réserve de poissons du lac qui est surnommée le « stock de poissons du Tibet ».  On comprend alors vite la grandeur du site.

Le lac Yamdrok-Tso serait né, d'après la mythologie tibétaine, de la transformation d'une déesse.  Chaque année, des fidèles font le voyage jusqu'au lac en se prosternant tous les trois pas.  Ils espèrent ainsi que le lac Yamdrok-Tso les bénira et les protégera jusqu'à leur prochain pèlerinage.

En hiver, lorsque les eaux du lac sont gelées, les habitants des petits villages alentours le traversent pour récupérer des bouses de yak qui leur servent ensuite de combustible.

Nous avons quitté à regret ce site après avoir pris des centaines de photos, dommage que vous deviez attendre le retour Internet pour que je vous envoie mes centaines de photos. Dès que possible ou l’Internet le permettra plutôt je vais vous les envoyer avec grand plaisir.  Notre lunch fût dans un restaurant local très charmant.  La nourriture y était succulente et nous avons apprécié cette cuisine locale chinoise.  Nous sommes par la suite arrivés dans la ville de Gyantsé.  C’est la troisième plus grande ville du Tibet.  Par le mot grande ville il ne faut pas s’imaginer très grosse comme ville mais c’est la troisième et ce soir nous logerons dans la deuxième plus grande ville celle de Shigatsé.
Grâce à sa position stratégique à l'intersection des routes de Lhassa et Shigatsé au Tibet, de l'Inde du nord, du Népal, du Sikkim et du Bhoutan, la ville de Gyantsé fut longtemps un important centre militaire et commercial, et la troisième ville du Tibet par sa population. Le premier château, édifié à l'époque des rois de Yarlung, a été remplacé en 1365 par un fort (Dzong de Gyantsé) qui englobait l'ensemble de la ville entre ses murs.
Le Kumbum* de Gyantsé, le plus grand stupa (ou pagode de reliques en français) du Tibet, dont la construction a été également entreprise en 1418, a été consacré en 1427.

Nous avons fait la visite de ce monastère qui était très intéressant et surtout voir les pèlerins c’est toujours intéressant.
Dernier petit bout de route environ 90 kilomètres pour arriver à notre hôtel de ce soir. Nous sommes heureux d’arriver après une si belle journée dans les montagnes du Tibet.

On se croise les doigts pour demain car il reste à savoir si les routes sont ouvertes vers le camp de base de l’Everest. Nous verrons bien demain mais nous ne pourrons rien changer si jamais on ne peut s’y rendre…. Avec ce qui vient d’arriver nous sommes tous très compréhensifs et on se laisse porter.  Nous sommes déjà très chanceux d’avoir accompli tant de choses durant ce voyage et de pouvoir continuer à visiter.

Louise

 

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