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6e récit – samedi 18 avril - Pokhara route vers Chitwan
 
Nous quittons notre bel hôtel de bord de lac sous un soleil radieux.  Tout le groupe, comme à son habitude est joyeux et s’amuse déjà dans le bus.  Nous nous arrêtons à un carrefour commerçant pour faire quelques achats de fruits pour nos voyageurs car nous aurons un bon 5 heures de route à faire pour atteindre le parc national de Chitwan.  La route est intéressante, nous avons plein de choses à voir.  Il faut dire que tout est propice à la découverte dans ce coin éloigné de notre monde occidental.  Nous en profitons pour étudier le mode de vie du peuple et pour s’imprégner de leur façon de vivre.   Un dernier coup d’œil sur les magnifiques montagnes que l’on immortalise sur notre carte mémoire photographique et mentale.

La route, malgré que tortueuse, se fait bien et notre chauffeur conduit prudemment pour le bonheur de mes voyageurs.  Certains paysages me sont familiers puisqu’ils ont une grande similitude au passage dans le canyon du Fraser en Colombie Britannique.  Que c’est beau!  Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos et se dégourdir un peu les jambes.  Un petit arrêt technique nous fait découvrir le café népalais local, un Starbuck’s en pleine brousse mais avec un excellent café.  Surpris que nous sommes de cette belle qualité, notre guide Dino nous parle des produits locaux cultivés au Népal qui sont de qualité supérieure.  Les légumes et fruits ainsi que le café font partie de ces produits superbes mais non exportés car la consommation des népalais est supérieure à ce qu’ils pourraient exporter.  Avec plus de 37 millions d’habitants environ, vous comprendrez que c’est déjà une grosse commande pour la nourriture.

Presque qu’arrivés à notre destination finale, nous entendons un grand BOUM!!!  Et nous nous retournons vers les amis assis à l’arrière du bus pour réaliser qu’une grosse roche venait de descendre la montagne et nous tomber dessus.
Un trou dans le bus et la dernière fenêtre qui est une grande fenêtre à trois facettes a explosé en mille morceaux.  Nous nous arrêtons pour constater les dommages et comme ce n’est que la fenêtre nous pouvons repartir mais cela nous ébranle un peu.  Difficile de prévoir ces évènements mais comme nous menons une bonne vie rien de majeur ne nous arrivera.

Nous arrivons à notre magnifique lodge dans la jungle népalaise et nous sommes bien heureux de nous installer pour un deux nuits au même endroit.  Les fleurs, le site et la piscine sont présents pour nous plaire.  Un beau repos en perspective.

Un spectacle ce soir nous est présenté par la tribu locale et nous apprenons leur danse. Normand a été un digne représentant de notre groupe : il avait trouvé le rythme avec aisance.

Le parc de Chitwan est considéré comme l'un des rares vestiges non perturbés de la région du « Terai », Chitwan est situé au pied de l’Himalaya.  La flore et la faune y sont très denses et y habite l’une des dernières populations de rhinocéros asiatique à une corne.  De plus, le tigre de Bengale y trouve l’un de ses derniers refuges.

Créé en 1973, il est le premier parc national du Népal.  Il couvre une superficie de 93 200 hectares répartis sur quatre districts : Chitwan, Nawalparasi, Parsa et Makwanpur.
Le parc est l’un des rares vestiges des écosystèmes naturels de la région du Terai.   En 1996, une zone de 75000 hectares entourant le parc, composée de forêts et de terres privées, a été déclarée zone tampon.  En 2003, Beeshazar et les lacs inclus dans la zone tampon ont été déclarées zone humide d’importance internationale au titre de la Convention de Ramsar.

Avec son paysage grandiose, sa végétation luxuriante et les Himalayas en toile de fond, le parc est un domaine d’une rare beauté.  Les collines couvertes de forêts et les paysages fluviaux variés contribuent à faire de Chitwan l’une des régions les plus belles et les plus attrayantes des basses terres du Népal.

Chitwan est l’un des pôles touristiques les plus fréquentés de la région. Il comprend la rivière Narayani ou Gandaki, la troisième du Népal, qui prend sa source dans le haut Himalaya et se jette dans le Golfe du Bengale, offrant au regard des paysages spectaculaires et des terrasses alluviales composées de strates de roches et graviers.

Il est également le territoire de la communauté autochtone Tharu, implantée dans la région depuis des siècles et réputée pour leurs pratiques culturelles originales.

La combinaison de plaines et forêts alluviales offre un habitat idéal au grand rhinocéros unicorne et le bien héberge d’ailleurs la deuxième plus grande population de cette espèce dans le monde.  Il constitue également un habitat de choix pour le tigre du Bengale et favorise l’existence d’une population source viable de cette espèce menacée.  La diversité des espèces est extrêmement riche ; le parc héberge 31% des mammifères, 61% des oiseaux, 34% des amphibiens et reptiles et 65% des poissons recensés au Népal.  Le parc est en outre connu pour avoir l’une des plus fortes concentrations d’oiseaux au monde avec plus de 350 espèces, il est par ailleurs reconnu comme l’un des points chauds de la biodiversité déclaré par Conservation International et figure au nombre des écorégions.

Le braconnage du rhinocéros unicorne - espèce en voie de disparition - pour le commerce illégal de sa corne, reste une menace préoccupante pour les autorités du parc en dépit des efforts considérables qu’elles déploient pour la protection de celui-ci.  Le commerce illégal de parties du tigre et le vol de bois risquent également d’avoir un impact sur l’intégrité du parc.

La dépendance traditionnelle des populations locales envers les ressources de la forêt est bien contrôlée et n’a pas eu d’incidence négative sur le bien.  Le conflit entre l’homme et la vie sauvage reste une menace et un problème important qui est traité notamment par des systèmes d’indemnisation dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de la zone tampon.
 
Le Parc national de Chitwan a une longue histoire de protection qui remonte au début des années 1800. Il est classé et protégé dans le cadre de la Loi de conservation des parcs nationaux et de la vie sauvage de 1973. L’armée népalaise est déployée dans le parc depuis 1975 pour en assurer la protection.

Une bonne nuit de sommeil maintenant et demain matin nous découvrirons les beautés de ce parc qui est dans les sites protégés Patrimoine de l’Unesco depuis 1972.

Louise

 

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