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Vendredi le 20 septembre  5ième récit

Ce matin, le soleil est encore au rendez-vous et nous devons partir tôt, car nous avons près de 5 heures de route à faire pour atteindre la Cappadoce. Nous sommes prêts à partir à 7h30, mais comme nous nous sommes bien reposés après notre belle journée d'hier, tout le monde a le sourire, surtout nos deux nouveaux grands-parents, Nicole Daigle et Jean-Pierre Aubin, qui ont appris la naissance de leur 5ième petit bébé dans leur famille, une petite fille magnifique qui se prénomme Laurianne née le 19 septembre. C'est tellement agréable pour moi de recevoir ces belles nouvelles et de voir les sourires des grands-parents en regardant les photos de la belle petite qui, comme pour tous les grands-parents, est la plus jolie petite fille. Tout ce bonheur on le prend sans poser de questions. Nous avons retrouvé notre chauffeur pour partir vers les montagnes du centre de la Turquie. Nous avons fait un bon 3 heures de route avant d'arriver au sommet de la chaîne de montagne des Taurus. Les violentes éruptions des volcans Erciyes (3916 m) et Hasan (3268 m) couvrant le plateau environnant de laves et de cendres volcaniques sont à l'origine du plus insolite paysage de la terre. Subissant l'érosion du vent et de l'eau, le sol de ce plateau s'est déchiqueté et s'est hérissé par endroits d'aiguilles monumentales, de "cheminées de fées" couronnées bizarrement de pierres plates, de cônes aux formes tourmentées venant parfaire le plus ahurissant décor surréaliste que puisse concevoir l'imagination des sculpteurs les plus délirants. La chaîne du Taurus fait partie de la branche qui s'étend à travers toute l'Asie, la ceinture himalayenne. Elle fait 600 km de longueur et culmine à 3 756 m. De nombreux sommets atteignent entre 3 000 et 3 700 m d'altitude. Au centre du Taurus, l'Aladaglar, massif calcaire d'aspect dolomitique, entaillé de gorges et de canyons profonds, présente une géologie particulière responsable d'intéressantes formations rocheuses et de cascades. C'était plus difficile de dormir ce matin, car les paysages étaient splendides. Arrivés à notre pause au sommet de la route vers la Cappadoce, notre guide Yavuz nous a proposé de déguster une spécialité locale. Elle consiste à manger un rayon de miel local avec de la crème de lait épaisse (pas riche du tout) et un pain spécial turque. Quelle délice et comme d'autres Québécois lui ont appris l'expression "Ça goûte le ciel!" et c'est bien vrai.

 

Nous avons donc continué notre route vers l'Anatolie centrale pour atteindre la ville de Konya. Konya, capitale de la tolérance : Konya est un des départements qui abritent le patrimoine le plus ancien et le plus précieux de l’histoire turque. Konya est bien la porte de l'Anatolie. Tour à tour hittite, phrygienne, lydienne, gréco-perse, elle a été le berceau du christianisme en Asie avant de devenir capitale de l'empire seldjoukide de Rûm au XIIIe siècle. C'est à ce moment qu'elle a connu son apogée. Elle est devenue le coeur du mysticisme soufi des Mevlevi. Nous arrivons pour notre dîner malgré que le miel et la crème nous aient un peu enlevé la faim. Ce midi, nous mangeons dans un bâtiment ancien de l'histoire turque que l'on appelle le caravansérail d'Horozlu han. Un caravansérail est un relais qui offraient aux voyageurs des services d'hôtellerie, écuries, médecin, vétérinaire, mosquée ... Ils étaient implantés tous les 25 à 40 km sur les routes des commerçants. C'était ce qui était nécessaire pour une journée de marche en caravanes. Nous avons pris un très bon repas dans ce restaurant du XIVème siècle. En après midi, nous avons visité à Konya le monument le plus intéressant : le Musée de Mevlana, ancien couvent des Derviches tourneurs, fondé par le mystique Celaleddin Rumi(1207-1273).Le site baigne bien dans le mysticisme que l'on ressent lorsqu'on écoute la lancinante musique du Maître sur laquelle tournaient inlassablement les disciples... La danse se faisait au son d'une longue flûte, la ney, de versets du Coran et de poèmes du Mevlana. Dans la cour intérieure, une jolie fontaine de forme arrondie, dédiée aux ablutions traditionnelles attire notre regard avant d'atteindre le bâtiment principal où l'on voit le Mausolée de Celaleddin.

 

De retour à notre autobus, nous suivrons l'« ulu yol », la route des caravansérails qui accueillait les caravanes de commerçants sur un des tronçons de la Route de la Soie entre la Turquie et la Perse... jusqu'au caravanserail Sultanhan ou Sultanhaný ou encore Sultan haný (caravansérail du sultan) est situé dans le village de Sultanhaný, à une quarantaine de kilomètres à l'Ouest d'Aksaray en Turquie. Construit au XIIIe siècle par les Seldjoukides, il est le plus connu et le plus visité de la région et le plus grand de Turquie. L'entrée monumentale, réalisée en marbre, a 13 mètres de hauteur. Elle est placée au milieu d'un mur d'enceinte long de cinquante mètres en façade. Elle est entourée d'une arche ogivale surmontée d'encorbellements ou muqarnas (nids d'abeille) peints de formes géométriques. La cour intérieure, de 44 mètres sur 58, était utilisée en été, tandis que les galeries latérales étaient utilisées en hiver. Au milieu de cet espace se dresse une petite mosquée-kiosque de forme carrée. Placée au premier étage, elle repose sur quatre arches en berceau. Des arcades, dans la cour intérieure, servaient d'écuries et étaient surmontées de logements.

 

Encore un peu de route et nous arrivons à notre magnifique hôtel de charme de la Cappadoce, le Yunak Evleri.

Absolument incroyable, cet hôtel de 40 chambres est construit dans le rocher. Un hôtel troglodyte, c'est assez impressionnant et nous y logeons 2 nuits. Un excellent souper et nous sommes prêts pour le dodo, car demain est la journée de la montgolfière et j'ai 16 personnes sur les 20 voyageurs qui ont choisi de vivre cette expérience de rêve.

Merci de me lire et à demain.

Louise
 

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