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Istanbul (première journée), 23 septembre - 8ième récit (1er récit pour le groupe du 22 septembre)

Magnifique journée à Istanbul.

Ce matin, quel bonheur de pouvoir profiter d'une matinée pour se reposer. Tous étaient très heureux de ce beau temps de repos bien mérité après notre circuit. Nous avons passé une excellente nuit et nous étions prêts à partir à 12h30. Ce midi, nous rencontrons notre groupe qui se joint à nous pour la croisière et qui arrivait ce matin sur les ailes de Transat. Tout a été super pour le vol, et ils sont tous arrivés heureux et de bonne humeur. Je continuerai mon récit demain, car je dois vous quitter.

Comme nous devions faire plusieurs visites et que la circulation en ville était incroyablement occupée, notre guide Yavuz a planifié différemment l'ordre pour faciliter les choses.

Nous avons débuté par une très vieille place d'Istanbul, la place de l'Hippodrome : L'hippodrome de Constantinople est l'arène hippique monumentale de la capitale de l'Empire byzantin, dans laquelle se déroulaient des courses de chars et d'autres manifestations. Sa construction fut commencée par l'empereur Septime Sévère dans la ville qui s'appelait encore Byzance, pour être achevée par Constantin Ier pour sa nouvelle capitale, Constantinople. L'hippodrome a été ensuite utilisé jusqu'à la fin du XIIe siècle, avant d'être partiellement incendié par les Croisés en 1203. Aujourd'hui, les vestiges de l'hippodrome sont visibles sur la place du Sultan-Ahmet (« Sultanahmet Meydaný », également appelée « At Meydaný » — place aux chevaux) à Ýstanbul. L'hippodrome est devenu aujourd'hui un lieu de promenade très fréquenté et touristique, connu sous le nom de « Sultanahmet Meydaný » (place du Sultan-Ahmet), ou encore « At Meydaný » (place aux Chevaux).

Nous avons continué par la visite de la Mosquée Sultanahmet, aussi surnommée, surtout par les Européens, la Mosquée Bleue. Elle est considérée comme un chef d'œuvre et est parmi les plus belles mosquées du monde arabe et également d'Istanbul. Nous avons visité son intérieur et nous avons dû, pour plusieurs, cacher un peu plus de nos jambes. Ils sont bien équipés et nous avons été cachés par des vêtements de coton qu’ils nous prêtent volontiers pour se soumettre à leur demande. Nous avons aussi dû nous déchausser, car on ne peut pas marcher avec des souliers dans la Mosquée. Les photos vous amuseront sûrement. D'une forme unique, la Mosquée Bleue représente très bien l'époque de l'architecture ottomane. Entourée par 6 minarets, dont 4 qui encadrent le bâtiment principal et 2 autres qui délimitent la cour attenante.

Le bâtiment central est très impressionnant avec sa haute coupole de 53 mètres de hauteur par 23 de diamètre.

Ce qui est remarquable, ce sont les 21 000 morceaux de faïences de couleur bleu éclatant qui ont servis à la réalisation des murs de la mosquée. Le Sultan avant fait faire ces mosaïques dans la fabrique d'Iznic, une ville spécialisée dans la fabrication de faïences.

En sortant, nous pouvions apercevoir de l'autre côté du parc la silhouette de Sainte Sophie ou Aya Sofia que nous visiterons demain. Faisant face à la célèbre "Sainte Sophie", église byzantine du VIème siècle de l'ère chrétienne, cet édifice de l'architecte Mehmet Agha bâti entre 1609 et 1617 la surpasse en beauté, ainsi qu'en finesse.

Notre dernière visite fût la citerne basilique de la ville d'Istanbul. Si les aqueducs sont plus visibles et donc plus spectaculaires, les citernes invisibles, parce qu’enterrées, recèlent des trésors architecturaux longtemps négligés.

Parmi les 60 réserves d’eau qui furent réalisées à Istanbul, il y en a une qui est considérée comme la plus belle de toutes tant par ses dimensions que par sa décoration.

Construite sous le règne de Constantin 1er, agrandie sous Justinien (532), Yerebatan Sarnýcý était destinée à alimenter les fontaines et le palais impérial. Ses 143 m de long et 70 m de large offrent une surface totale de plus de 10 000 m2 couverts de voutes soutenues par 336 colonnes réparties en 12 rangées de 28 piliers.

Laissées à l’abandon, oubliées, asséchées, effondrées, les citernes ont parfois servi de maison, d’entrepôt, d’atelier, de poudrière si ce n’est pire encore, de carrière à ciel ouvert ou de dépôt d’ordures….

Yerebatan eut la chance d’échapper à la destruction et fut au XIXème siècle le refuge des fileurs de soie. Après un long sommeil entrecoupé de réveils passagers, en 1968, la municipalité d’Istanbul procède à une première série de restauration des colonnes et de consolidation des fissures murales, suivie en 1985 par un vaste chantier de réhabilitation mettant en valeur l’ensemble de l’édifice désormais ouvert à la visite.

Aujourd’hui, Yerebatan Sarnýcý fait partie des monuments les plus visités à Istanbul.

Retour à pied vers la gare de l'Orient Express, départ du point zéro qui marque le début de l'Europe. J'ai décidé d'inviter mes clients à prendre l'apéro à son restaurant. C'était bien mérité après la marche de plus de 5km dans la journée.

Ce soir, le souper à notre hôtel était délicieux et ce fut ensuite le temps d'aller au lit.

Merci de nous suivre à Istanbul.

Louise



 

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