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7e récit - 18 février – Cozumel

Nous sommes arrivés à l'île de Cozumel à 8h00 ce matin pour y passer la journée.  Il faisait très beau et la température était chaude, environ 26 degrés : heureusement, il y avait du vent !  Ce matin, il y a 6 navires de croisière et plus de 18 000 voyageurs qui y débarquent !

Cette île est la plus grande du Mexique et avec plus de 3 millions de visiteurs/année.  Elle est réputée mondialement comme l’un des plus beaux sites de plongée sous-marine et c’est la 2ième plus grande barrière de corail au monde après celle de l’Australie, avec des profondeurs pouvant atteindre plus de 3000 pieds.  Ses eaux sont sécuritaires car il y a beaucoup de dauphins sauvages qui repoussent les requins.  L’eau est limpide et claire, ce qui offre une visibilité entre 30 à 40 pieds.  On retrouve beaucoup de jeunes qui viennent faire de la plongée, donc c’est un bel endroit pour y faire la fête, avec un gros night life, bars, scooter et de beaucoup de petits véhicules de style buggy.   Il n’a pas une grande variété d’animaux sauvages,  seuls les ratons laveurs et les sangliers.  Cozumel est liée à la terre ferme par un ferry qui traverse les 18 kilomètres qui les séparent de Playa del Carmen.  Ici, il n’y a aucune production agricole, et seulement 10% du territoire est utilisé, le reste est de la jungle.

Je ne peux m’empêcher de vous parler du principal danger de cette île, les ouragans, qui se présentent dans la période entre mai à novembre.  Et de mentionner la fameuse Wilma; un ouragan dévastateur qui est passé en 2005 et qui a rasé l’île.  Normalement, un ouragan présente des vents d’environ 180 km/h, durant approximativement entre 6 à 8 heures, mais elle, ce fut des vents de plus de 260 km durant une période de 72 heures; et par miracle aucun mort.  Mais elle a tout détruit sur son passage.  Ce qui fut la pire catastrophe économique ici ! Plus de touristes = plus de travail !  Wilma a même emporté le quai où accostaient les navires. Cela a pris plus de 3 ans à reconstruire les infrastructures.  La haute saison est de janvier à avril. Avant cette catastrophe, il y avait plus de 150 navires de croisière et le nombre a descendu à 40 navires car les compagnies ont dû changer de destination dans les choix d’itinéraire…et cela n’est jamais revenu comme avant, maintenant il y a environ un peu moins de 100 navires/an.  En passant, le salaire d’une journée de travail de 8h est d’environ de 6$ par jour.                                                                                                                                                                                                                                                                                 
Nous avions une excursion prévue avec 34 passagers afin de découvrir l'île de Cozumel.  L'île est assez petite, 50 km de longueur par 16 km de largeur, nous avions un magnifique guide Pablo, drôle et enthousiaste.  Nous avions planifié une visite de 4h30 mais il nous a offert beaucoup de son temps et de sa gentillesse pour faire un tour de plus de 6 heures.  Ce fût un tour super intéressant !  Tout le monde a adoré !  Nous avons tout d'abord visité la première petite ville El Cedral qui reçoit à chaque année la fête le 3 mai, de la première messe sur l'île.  C’est le seul endroit au Mexique où l’on retrouve un vieux temple (de la fertilité) Maya de 1200 ans tout près d’une église catholique (dont la base date de 1838).  Pablo nous explique toute la procédure des sacrifices humains en offrande à la déesse de la fertilité…vraiment intéressant…je ne raconterai pas le punch…je garde cela pour vos futures visites!  

Nous avons aussi visité une petite boutique où l'on nous apprend beaucoup de choses sur le corail noir, que l'on trouve à proximité de Cozumel.  Ce corail pousse à environ 60 à 70 pieds de profondeur, et on peut le couper car ça pousse comme de la pelouse.  Au début c’est souple et cela durcit durant la procédure de séchage.  Il nous donne tous les détails pour différencier le faux du vrai corail…chinois, plastique ou de roche ! Imaginez qu’au début, les plongeurs descendaient sans bouteille d’oxygène.  Ils s’attachaient de grosses pierres pour descendre plus vite…et ça prenait de sacrés bons poumons.  Il faut vous dire que Jacques Cousteau dans les années 1960, a enseigné à la population locale comment extraire ce corail des profondeurs de la mer et aussi comment le travailler.  C'est tout un art qui est, encore aujourd'hui, une fierté pour ce peuple qui le travaille très bien.

Sur la route, plusieurs beaux points de vue nous ont permis de prendre de belles photos et de découvrir les bars typiques sur le bord de l'eau.  Nous arrêtons même prendre une bière au El Mirador, pour le plaisir de tous.
Nous poursuivons notre découverte puisque l’un de nos arrêts nous a permis d'en apprendre un peu plus sur la culture de l'agave bleue, ressource principale de la production de la téquila.  On la cultive sur le continent mais, ici sur l'île de Cozumel, ils ont aménagé un très bel endroit pour découvrir comment on produit la téquila et pour en faire la dégustation.  Nous parcourons un petit sentier où se trouve la reproduction d’un temple de recueillement Maya de même qu’un endroit où l’on peut nous goûter une tortilla traditionnelle.  À un autre endroit, on pouvait goûter du miel et du cacao, le tout dans des petites huttes traditionnelles… Nous avons droit à un magnifique spectacle de la danse ancestrale pour honorer les dieux…  Absolument génial et vraiment bien présenté et organisé, dans un cadre enchanteur ! WOW !

Nous arrivons au bout du sentier où nous sommes accueillis par un charmant mexicain, Fernando.  Il est extrêmement dynamique, passionné, drôle et surtout charmeur : les femmes étaient choyées !  Nous avons fait une tournée d’explications détaillées sur la façon de faire de la VRAIE tequila.   Cette boisson est produite au Mexique et c'est une appellation contrôlée, donc personne ne peut utiliser l'appellation téquila pour une boisson si celle-ci n'est pas du Mexique et si son label ne mentionne pas 100 % agave ou 100 % blue agave.   Les 5 règles pour confirmer que c’est de la vraie tequila : 1- écritures en espagnol,  2- bouteille de 750 ml. 3- logo familial sous la bouteille (en passant il n’y a que 16 /235 producteurs qui le font de façon traditionnelle, 4- tourner la bouteille à l’envers, la brasser et secouer vigoureusement durant au moins 10 secondes et il ne doit pas y apparaître aucune petite mousse-écume,  5- doit provenir de l’état de Jalisco.

Nous avons aussi dégusté des versions de téquila au café, à l’amande, à la pêche, à la cerise, au cacao, des cuvée de 12 ans, 7 ans, la ambré et la claire… etc...OUF!!!  Le party commençait sérieusement à lever!!  C'était vraiment bien intéressant comme visite et très appréciée de tous !

Nous avons continué vers la ville principale de l'île, San Miguel, ville de 90 000 habitants qui vivent principalement du tourisme.  Puis nous sommes revenus au port et avons fait un peu de magasinage avant de remonter à bord pour notre départ prévu à 17h00.   On a eu bien du fun ! Une autre très belle journée partagée en agréable compagnie !


L’équipe des accompagnateurs : Louise, Marlène et Martin

 

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