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13e récit - 13 octobre - La Valette, Malte

Grande nouvelle ce matin alors que nous réunissons le groupe Voyage Louise Drouin au pont 3 avant de débarquer sur l’île de Malte.  Nous venons tout juste de recevoir un courriel avec photos annonçant la naissance de la petite Charlotte, petite fille de Nicole Rouillard-Rouleau et de Pierre Rouleau.  Les grands-parents sont aux anges.  L’émotion gagne tout le groupe qui applaudit l'événement heureux.

C’est donc le coeur joyeux, que nous descendons la passerelle vers le débarcadère où nous attend notre guide Simone avec qui nous découvrirons La Valette, capitale de la République de Malte. 

Le premier coup d’oeil est saisissant.  Les bâtiments en pierre qui longent le port, baignés par la lumière du soleil levant, sont colorés d’un doux miel fort accueillant.  L’équilibre de l’architecture complète le tableau dans lequel nous avons bien hâte de plonger.

L’îe de Malte est l’une des trois îles de l’archipel du même nom constituant la République de Malte.  Les deux autre îles beaucoup plus petites sont Comino et Gozo.

Nous avons à notre portée une ville du XVe siècle recelant de nombreux bâtiments de l’époque des chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui gouvernerent l’île pendant plus de deux siècles et demi.  Avec 320 monuments sur une superficie de 55 hectares, La Valette constitue la plus forte concentration historique au monde et est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité (liste de l’UNESCO) depuis 1980.  Nous nous intéressons plus particulièrement au Palais des grands maîtres et son armurerie ainsi qu’à la cathédrale Saint-Jean, richement décorés des bannières et des blasons des chevaliers de la croisade.

La ville est imprégnée d’un riche passé où s’entrecroisent et même se superposent parfois l’influence des nombreuses nations qui l’ont occupée ou à tout le moins influencée.  Ottomans, Italiens, Espagnols, Arabes, Français et Anglais y ont mis leur touche, ce qui donne à l'ensemble un caractère fort singulier.  Malgré les nombreux combats qui y ont fait rage dont tout particulièrement les bombardements italiens et allemands lors de la 2e guerre mondiale, La Valette a férocement défendu ses remparts et bâtiments ancestraux dont les Maltais sont si fiers et nous si heureux de découvrir.
La langue maltaise témoigne également de cet enchevêtrement d’origines culturelles variées.  Cette langue parlée par plus de 400 000 habitants a des racines latines et arabes et contient des mots anglais et français, le tout enrobé d’un accent unique.

À noter qu’on y roule à gauche comme les Britanniques et qu’on peut encore découvrir à l’intersection de certaines rues, des cabines téléphoniques typiquement Londoniennes.  Il faut dire que les derniers occupants de Malte ont été les Anglais et que la République a obtenu son indépendance en 1964.

Aujourd’hui, l’économie de cette petite république est principalement basée sur le tourisme.  Toutefois, l’industrie pharmaceutique, les technologies de pointe ainsi que de nombreuses institutions bancaires y sont également florissantes. Le taux de chômage d'à peine 5% témoigne de la vitalité de ce petit archipel méditerranéen.

Notre période de temps libre nous permet d’apprécier les spécialités locales : dont la bière Cisk pour certains ou encore les bijoux en argent filigrane que Ginette et Lucie portent fièrement.

Dernière escale de notre croisière avant notre retour vers Barcelone, c’est avec un petit pincement au coeur que nous quittons le port de La Valette.  Heureusement, ce doux chagrin est de courte durée.  Il y tant d'activités qui nou sattendent à bord que nous avons l’embarras du choix.  Et de plus, en prime, pas de “wake-up call” pour demain matin puisque nous serons toute la journée en mer.  Alors, vogue la galère!

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