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9e récit - 10 septembre - Vienne

Monica est à l'heure au rendez vous et le groupe aussi.  Tout le monde est fébrile ã l'idée de fouler le même sol que l'impératrice Marie-Thérèse et encore davantage, que l'impératrice Sissi. Le soleil nous réchauffe de ses rayons et nous fait découvrir une ville riche et si le terme peut être juste.  une grâce, celle, fort probablement, des compositeurs qui ont vécu en ses murs, se dégage à chaque coin de rue de la vieille ville.  Chaque mouvement de l'autocar nous oblige à tourner la tête, à ouvrir grand nos yeux afin de ne rien manquer du spectacle d'architecture qui nous est offert.

Il nous faut revenir chez nous la tête pleine d'informations alors voici un petit résumé de ce que Monica avait à nous apprendre aujourd'hui.

Ô malheur!  Elle entache l'image que nous avions de Sissi.  Elle n'était ni une bonne mère, ni une bonne épouse, ni une bonne impératrice.  Difficile d'accepter ça alors nous y allons pour des questions.  Pourtant, pourtant...n'est-ce pas elle qui a rallié les hongrois?  Oui, mais il semble que ce ne soit pas pour les raisons que l'on croit.  Elle aimait monter à cheval et les hongrois possédaient une race de chevaux qu'elle adorait.  Aux dires de Monica, cette femme fut très malheureuse.  Elle avait laissé à une amie, un enregistrement dans un coffre de métal fermé à clé en lui disant de le remettre après sa mort, au président de la Suisse.  Mais il ne fallait l'ouvrir que 100 ans après sa mort.  Lorsqu’il fut ouvert, c'était riche de l'œuvre de ses poèmes, qui relataient sa volonté d'être un oiseau pour la liberté.  Elle parlait de la méchanceté des hommes, du côté sombre de l'être humain.  Il semble qu'elle n'aie pas réussi à trouver une paix en son âme.  Le décès de son unique fils fut une tragédie pour Sissi, comme toute bonne mère, n'est ce pas?

Nous y allons pour des sujets plus terre à terre.

Moins d'embouteillages aujourd'hui qu'il y a vingt ans.  Ils ont augmenté la quantité de métros et les gens voyagent plus à vélo, même l'hiver.
L’Université débute le 1er octobre.  

La plus grande université de langue allemande se trouve à Vienne et un grand nombre d'étudiants étrangers, viennent y parfaire la langue.  Les étudiants faisant partie de la Communauté économique européenne, peuvent choisir l'université de leur choix dans l'ensemble de la CEE.  L'éducation est gratuite. 

L'artère principale de Vienne se nomme le Ring et se prolonge sur une distance de 5.2 km.  La grande roue était la plus grande jusqu’en 2000, avant que l’on érige le London Eye.   Dans un des films, nous retrouvons le fameux James Bond sur la grande roue.  À l'époque il y avait différentes classes dans la grande roue, si vous aviez droit à la première classe, le repas était servi  de même que le champagne. Ces temps sont révolus.

La ville est maintenant équipée pour les inondations quand la neige des Alpes fond ce qui n'était pas le cas il y a plusieurs années.  Avant, ils étaient isolés à cause des inondations.  L'eau coupait les habitants de la possibilité des environs.  Ils ont changé le nid du Danube pour éviter cette problématique.

Avant la première guerre mondiale, c'était la 5ème plus grande ville du monde. Elle était plus grande que maintenant.
Parlons musique.  Johann Strauss, le chouchou des Viennois, s'est fiancé 17 fois et il a fini par se marier à 35 ans à une dame qui avait 42 ans.  Ce fut un mariage heureux.  Sa femme avait 6 enfants de 6 pères différents.  Après son mariage avec Strauss, elle a retourné chacun de ses enfants à leur père respectif.  Ils sont déménagés dans une maison tout près de Schonbrunn, qui appartient encore aux descendants de la famille Strauss.  Il s'est marié une seconde fois après  la mort de sa femme.  Sa nouvelle épouse était très jeune.  Elle n'est restée que 3 mois.  Il s'est remarié une 3e fois à Adèle et elle fut immortalisée par une composition de son mari.  Elle a été son épouse jusqu’à la fin.  Il n'a pas eu d'enfants.

Il aurait été agréable de pouvoir visiter le magnifique Opéra, bâtiment noble s'il en est un. D'ailleurs dans le dédale des rues de Vienne, nous croisons la noblesse à chaque coin de rue.

Le Marché de Vienne fut construit il y a 100 ans.  Il est encore fréquenté afin de profiter non seulement de ses généreux étals de fruits, de légumes et de viandes mais aussi pour ces petits cafés où les gens relaxent tout en dégustant de succulents desserts.  Mais comment font-ils pour rester aussi minces ces Viennois... 
Au détour d'une rue, nous pouvons voir où le fameux Sigmund Freud avait élu domicile.  Tout y est encore, sauf...son fameux divan qui se trouve à Londres.  Il a habité pendant 40 ans à la même adresse à Vienne.

Nous voilà arrivés sur Schonbrunn, résidence d'été de la famille des Habsbourg .  Marie-Thérèse fut la seule femme à avoir régné sur cet empire a eu 16 enfants et a malgré tout régné pendant 40 ans, soit de 1740 à 1780.  Dans ce château, le mot est faible, il y a des pièces encore intactes du temps de cette grande dame, dont sa chambre.

Nous entrons, enfin, dans ce lieu qui accueille des gens de toutes couleurs, de toutes allégeances et de tant de pays, marcher à petits pas dans l'histoire de la famille des Habsbourg. Seul château qui se suffit à lui-même par l'argent des entrées et la vente d'objets.

Hymne à la beauté.  On dit de la beauté qu'elle est éphémère, on dit de la beauté qu'elle naît dans les yeux de celui qui la regarde.  L'espace d'un instant, dans nos veines, dans notre chair de poule,  dans nos yeux, nous avons vu défiler tant de beautés que c'était époustouflant, presque indécent.  Oui des gens meurent de faim, mais l'espace d'un instant, il faut se permettre l'admiration de ce chef d'œuvre.  Nous étions sans voix devant le travail de tant d'artisans, qui en plus de savoir manier, le rabot, les ciseaux à bois, les pinceaux et les aiguilles, ils ont eu la patience de créer des œuvres d'arts qui ont conservé leur charme, leur grâce que dis-je, leur beauté, à travers les âges.  Ils possédaient la fierté de l'accomplissement de leur travail.  Érudit ou néophyte, on ne peut rester insensible.  Tous les détails des planchers qui emboîtent petit morceau en petit morceau pour arriver à former des dessins magnifiques, avec des essences de couleurs chaudes et différentes.  Quelle magie !  Toutes ces aiguilles qui ont piqué des tapisseries gigantesques afin de dévoiler le visage d'un enfant, la chaudière d'un puits et tous ces détails qui couvrent les murs.  Et comme dirait Jean-Pierre, il n'y avait pas d'ordinateur en ces temps, pour définir l'ampleur du dessin.
Nous sortons au jardin, pour admirer une fontaine qui n'a d'égal que l'immensité des statues qui se tiennent fièrement depuis déjà si longtemps, sans se fatiguer et sans broncher.  On peut se perdre en jouant à cache-cache dans les jardins tellement ils couvrent une grande surface.

Hymne à la beauté du monde...  Malgré toutes ces richesses et ces beautés, ce château a vu la détresse d'une femme malheureuse, des guerres naître sur papier, tomber la monarchie.  Quelle est-elle, cette vraie beauté?  Ne réside-t-elle pas finalement dans le coeur des gens, dans le sourire d'un enfant, dans l'odeur d'une rose, dans la gentillesse d'un geste posé avec grande générosité?

Ne tuons pas la beauté du monde, ne tuons pas le chant des oiseaux, ne tuons pas le bleu du jour.  Ne tuons pas la beauté du monde, faisons de la terre un grand jardin pour ceux qui viendront après nous.  Ne tuons pas la beauté du monde, la dernière chance de la terre, c'est maintenant qu'elle se joue.  Merci Diane Dufresne d'avoir chanté les paroles de Luc Plamondon avec autant de force et...de beauté.

Parlant de beauté, ce 10 septembre, c'est l'anniversaire de Nicole il me faut spécifier Rajotte, puisque nous avons trois Nicole.  Madame, vous dégagez cette grande beauté, non seulement physique mais par la grandeur de votre âme qui transparaît dans vos magnifiques yeux verts.  Je tairai votre âge parce que la vie n'a laissé chez vous aucune trace de ces années passées, alors il ne vaudrait pas la peine de le mentionner.  C'est un bonheur de vous connaitre, à l'unanimité dans le groupe.  Bon anniversaire !

Nous dormirons bien repus après un souper de groupe au restaurant Portobello du navire, où gants blancs et délicatesse du savoir-faire sont à l'honneur.
Demain est un autre jour.

Merci de continuer à nous lire.


Andrée

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