11e récit – 4 mai 2015 - Cherbourg, France
Ce matin, le ciel est nuageux et le temps est doux (17 degrés). Pas de pluie à l’horizon et je vois même dans ma boule de cristal, que nous aurons un peu de soleil.
Notre guide, Évelyne et notre chauffeur Daniel nous attendaient gentiment a 7 :30 heures pour notre voyage jusqu’au Mont-St-Michel.
Le Mont St-Michel de Cherbourg demande un peu moins de 3 heures pour couvrir les 200 km. Ça peut vous paraitre long mais le déplacement valait la peine. Évelyne a magnifiquement informé notre groupe à propos des villes et régions environnantes durant tout le trajet. Le temps passe toujours très vite en bonne compagnie, soit celle d’une trentaine de voyageurs.
J’ai même revu mon hôtel lors de mon grand tour de France, effectué avec Louise Drouin en 2005.
Nous arrivons enfin à destination. Depuis que le Mont est redevenu une ile, il faut prendre des navettes pour s’y rendre. Ça complique un peu les choses puisqu’il y a des travaux en permanence, une demi-heure et nous voilà sur place. Merci à notre guide pour avoir négocié avec les préposés aux navettes.
J’adore cet endroit. C’est vraiment dans mes meilleurs dix endroits à visiter au monde. En plus, ce site, me fait vraiment penser à l’école d’Harry Potter… C’est un endroit un peu magique. À vous de voir.
La température a été parfaite : pas de pluie, un peu de soleil et juste assez frais, en fait c’était un peu comme moi…. Beau et frais.
Le Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche en région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le troisième de France (après l'Île-de-France) avec plus de 3 000 000 visiteurs chaque année. Une statue de Saint Michel, placée au sommet de l’église abbatiale, culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 1862 (60 autres constructions étant protégées par la suite); la commune et la baie figurent depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 2012, la commune comptait 41 habitants, appelés les Montois.
Le Mont-Saint-Michel a longtemps « appartenu » à quelques familles, qui se partageaient les commerces de la commune, et se succédaient à l’administration du village. Le tourisme est en effet le principal, et même quasi unique source de revenus de la commune malgré l'agriculture sur les polders. On compte une cinquantaine de commerces pour 3 millions de touristes, alors que seulement 40 personnes dorment chaque soir sur le Mont (moines inclus) hormis dans les hôtels. Un des plus grands propriétaires du Mont est Éric Vannier, propriétaire du groupe de la Mère Poulard (détenant la moitié des restaurants, commerces et hôtels de la commune, ainsi que trois musées).
Le Mont-Saint-Michel est nommée « commune touristique » depuis août 2009.
Notre guide nous conduisit vers l’Abbaye, lentement mais sûrement, 400 marches, ce n’est pas grand-chose à faire… quand vous êtes en croisière vous avez besoin d’exercice, semble-t-il… Les explications d’Évelyne étaient claires et faciles à retenir. Nous avions par la suite un peu de temps libre pour prendre une bouchée et faire un petit peu de magasinage avant de repartir vers notre navire, le Serenade of the Seas.
Sur la route du retour, nous avons fait un arrêt photos à l’église de Sainte-Mère-Église, afin de voir le mannequin représentant le parachutiste John Steele accroché au clocher de l’église.
Voici les détails :
John Steele (1912-1969) est un parachutiste américain de la Seconde Guerre mondiale, connu pour être resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère-Église dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la nuit précédant le débarquement de Normandie.
Les hommes sont parachutés aux alentours de 4 h 00 du matin. Lors de sa descente, John Steele est atteint au pied par une balle ou un éclat métallique. Il ne peut plus contrôler son parachute et atterrit finalement sur le clocher de l'église. Il se balance et tente de se libérer de son parachute tandis que sur la place, tout autour de l'église, les combats font rage. Il essaye de se décrocher à l'aide de son couteau mais malheureusement celui-ci tombe. Il prend alors la décision de faire le mort afin d'éviter de servir de cible à l'ennemi. Après plusieurs heures, un soldat allemand du nom de Rudolf May vint le décrocher. John Steele fut soigné et fait prisonnier. Il s'évade trois jours après, s'enfuyant par une fenêtre et rejoint les lignes alliées. Il est alors transféré vers un hôpital en Angleterre. Il revient plusieurs fois à Sainte-Mère-Église, lors de commémorations du débarquement allié de 1944, devenant une personnalité du village dont il est fait citoyen d'honneur. Une auberge sur la place de l'église porte son nom, et sa famille offrira ses médailles au musée de la ville. Un mannequin parachutiste souvent accroché au clocher de l'église rappelle l’épisode.
Ensuite nous continuons notre route afin d’entreprendre un tour panoramique de Cherbourg.
Construite au niveau de la mer, la ville s'est développée au pied de la montagne du Roule (point culminant de l’ancienne commune) et de la Fauconnière. Ce fût un beau tour surtout que notre chauffeur Daniel demeure au milieu de cette ville depuis toujours.
Nous sommes revenus à l’heure prévue. Il est très important lors d’une visite plutôt éloignée du navire, de bien calculer les heures et même les minutes, question de ne pas être en retard.
C’est encore une autre magnifique journée qui prend fin, elle est remplie de beaux souvenirs et surtout de belles photos.
Bonne Soirée !
Merci de me lire tous les jours, merci aussi pour vos nombreux e-mails.
Pierre Diamond
PS Coucou Nolan! Papy Daniel et mamie Jocelyne, t’envoient plein de bisous du Mont St-Michel. Ils ont fait un petit tour en train hier a Honfleur, en pensant à toi !