Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992

Bonjour à tous!

 Vous l’ai-je dit hier?  Aujourd’hui est un jour de congé pour tous!   Journée de liberté pour profiter des plages et des rues de la station balnéaire où nous sommes installés depuis déjà deux jours.  C’est la dernière journée en Algarve.  Nous sommes tellement en congé, que même le système internet pour télécharger les photos accompagnant les récits de voyage a pris lui aussi congé… oups!  Ceux et celles qui ont lu le récit d’hier se sont sûrement rendus compte qu’il manquait des photos !  

Eh oui, vous avez absolument raison.  Mais ce n’est pas parce que j’étais fatiguée…  À 12h30 hier soir, je n’avais plus le goût de m’obstiner avec « la machine »… c’est elle qui a gagné la partie!  Merci pour vos gentils commentaires sur les récits et les photos…  Denis et moi, nous faisons notre possible pour rendre ces résumés de voyage intéressants.  Juste en passant, entre vous et moi, les récits prennent en moyenne 2h30 à 3h00 à écrire et corriger, revoir toutes les photos prises au cours de la journée, les sélectionner, les améliorer, les rogner… et pour ensuite les télécharger et en finale envoyer le texte pour correction et montage à l’agence.  C’est toujours un plaisir de vous faire partager nos aventures !  Même madame Louise Drouin lit les récits… et elle les aime (beau compliment!).

Hier était la plus grosse journée de photos… et le système a fait défaut.  C’est ainsi!  C’est pourquoi aujourd’hui, vous aurez droit à de nombreuses photos… d’hier! (sourire).  Patrick a fait de superbes photos que vous trouverez également dans ce récit.  Merci Patrick, lui qui s’est retrouvé sur le bout d’un rocher au Cap Saint-Vincent (voir photos d’hier).   L’informatique est une super invention quand ça fonctionne… mais quand il y a des « bogues » c’est moins drôle… 

Comme nous le disions, madame-monsieur, aujourd’hui jeudi le 17 octobre, c’était congé pour tous.  Nous en avons profité pour débuter la journée en beauté avec une séance de méditation et yoga avec « notre amie » Yolande.  Sur le bord de la mer, à l’abri du vent, c’était absolument magique !  Les nuages ont tôt fait de revenir quelques heures en matinée pour ensuite laisser le soleil briller tout le reste de l’après-midi.  Nous en avons profité pour passer quelques heures au bord de la piscine de l’hôtel et ajouter quelques couleurs à notre teint légèrement bronzé.  Nous avons ajouté quelques photos de l’hôtel et remarquez les chiffres sur les portes de chambre… impossible de se tromper de chambre !!!

Plusieurs voyageurs passaient une partie de la journée à Albufeira, ville située à environ 3 km de l’hôtel où nous sommes, pour compléter les derniers achats, se promener tout simplement dans la ville et sur le bord de la mer… et possiblement dîner (pour nous c’est le souper) dans l’un des nombreux restaurants de la place.  Quant à nous, Denis et moi, nous en avons profité pour retourner à la plage où nous avons fait du yoga le matin pour casser la croûte au resto.  J’ai choisi de commander les fameuses sardines grillées… avec tête et queue !  Délicieux !  Je vous le recommande si un jour vous choisissez vous aussi de visiter le Portugal.

Demain vendredi, nous aurons rendez-vous tous ensemble à bord de notre vaisseau dès 08h30 pour faire la route nous ramenant vers Lisbonne en fin de journée.  C’est officiellement le dernier jour au Portugal.  Samedi, l’avion d’Air Transat nous ramènera gentiment (nous l’espérons !) vers Montréal.

Je vous avais promis plus tôt cette semaine de vous reparler de la fabrication de l’huile d’olives.  Vous souvenez de notre visite au moulin Oliveira da Serra, la plus grande oliveraie du Portugal et en voie d’être la première au monde ?  L’entreprise a su développer au fil du temps une meilleure connaissance du potentiel oléicole, ainsi que de nouvelles techniques agronomiques la conduisant à la naissance du « Nouvel âge de la culture de l’olivier ».  

Mais la méthode de base pour produire de l’huile d’olive est demeurée la même pendant des millénaires : cueillir les olives au bon moment (principalement en octobre au Portugal), les presser pour en faire une pâte, séparer les solides des liquides puis extraire l’eau végétale de l’huile.  Bien que désuète, la production à l’aide d’une meule et d’une presse est encore utilisée de nos jours.  Elle exige toutefois des efforts intenses et produit des rendements moindres que ceux obtenus à l’aide de l’équipement moderne (!).  Selon cette technique les olives sont broyées par des meules tournantes jusqu’à l’obtention d’une pâte.  Cette préparation est ensuite étendue sur des tapis tissés qu’on empile dans une presse pour en extraire les liquides, lesquels sont recueillis dans des bassins placés sous la presse.  Chez Oliverai da Serra, 48 heures suffisent pour la cueillette des olives, leur transport et le début de la transformation.

Dans ces bassins, l’eau végétale se trouve au fond et l’huile à la surface.  On retire les noyaux et la peau des olives des tapis qu’on recouvre à nouveau de pâte fraîche pour recommencer le processus.  Cette méthode donne une huile très sucrée avec une acidité un peu plus élevée.  D’ailleurs, on retrouve trois goûts différents dans l’huile d’olives : doux, amer fruité et piquant.  Rappelons qu’il faut en moyenne 5 kilos pour faire un litre d’huile!   La transformation des olives en huile laisse des résidus qui servent à d’autres utilités.  Par exemple, de nombreuses usines les reprennent pour les retransformer en huile de friture, tandis que d’autres les feront sécher pour nourrir le bétail ou tout simplement redistribuer à la terre pour l’enrichir.  « Rien ne se perd, tout se crée ! ».  Voilà un petit résumé de ce qu’on appelle quelques fois « l’Or en bouteille ».

Si vous avez le goût d’en connaître davantage sur le régime méditerranéen et ses bienfaits, le site de Olivera da serra vous offre tous les détails.  Vous n’avez qu’à aller sur https://www.oliveiradaserra.pt/en/oliveira-da-serra/mediterranean-diet/ et faire traduite la page pour la lire en français.  Vraiment très intéressant comme façon de vivre et de bien manger pour demeure en santé !

Revenons à un sujet très terre à terre, si vous le voulez bien : les voitures.  Elles sont nombreuses au Portugal, comme partout ailleurs sur la planète.  Mais les plaques d’immatriculation sont particulières.  Laissez-moi vous expliquer.  Chaque voiture a une plaque à l’avant et à l’arrière de la voiture.  Mais si vous prenez le temps de regarder la photo insérée dans ce récit, vous verrez à la gauche un rectangle bleu sur lequel on retrouve la première lettre du pays, « P » pour Portugal.  Au milieu, on y voit le numéro de la plaque, et ce qui est original c’est que le rectangle jaune à la droite représente à la fois l’année et le mois de l’achat de la voiture.  La voiture prise en photo a été achetée au mois de juin 2001.  La voiture même vendue à un autre acheteur conservera les mêmes plaques.  Aux dires de plusieurs, cela permet de renchérir la compétition entre voisins pour avoir toujours la voiture de l’année… et la date de l’année qui le prouve au vu et au su de tout le monde (sourire).

Pour aujourd’hui, c’est tout !  Rappelez-vous que je suis aussi en congé…  On se donne rendez-vous demain pour une autre belle aventure… la dernière du parcours portugais.  On a déjà hâte d’être en compagnie de « notre » beau Patrick, notre super guide!

À demain!

Johanne et Denis

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube