Jour 16, le mardi 4 mars 2014
Moorea
Nous avons beau faire effort pour ne pas y penser, c’est demain soir que nous quitterons Moorea. Une conclusion s’impose : profitons au maximum du temps présent. Même les lève-tard se lèvent tôt en pareille occurrence.
Le dîner d’hier soir était très agréable, agrémenté qu’il était d’un très beau spectacle de danse polynésienne. Nous avions craint que la musique dérange notre repas et nos conversations, mais non! La musique était douce à entendre et les mouvements des Polynésiennes, gracieux et beaux à regarder.
Ce matin, pour bien faire, le chaud soleil était au rendez-vous et nous avons pu profiter pleinement de la plage. Par un heureux hasard, nous nous sommes presque tous retrouvés ensemble dans l’eau au même moment. Pour avoir observé un groupe d’Italiens qui nous ont précédés au même endroit, je peux vous assurer qu’un groupe de Québécois qui «placotent», ça dépasse largement les Italiens. C’est vous dire combien les membres de notre groupe font bon ménage.
Ce soir, une surprise nous attendait : on nous a aimablement invités au restaurant K, le restaurant chic de l’hôtel où nous étions tous attablés sous une longue hutte au bord de la mer, les pieds dans le sable.
Notre arrivée au restaurant s’est faite sous la pluie battante. Un peu tous les jours, d’ailleurs, il fait très beau et chaud le matin, puis l’air se condense au-dessus des montagnes pour se déverser ensuite en soirée, parfois en de très courtes et faibles ondées, parfois en des pluies plus intenses. C’est ce qui rend la végétation de ces îles si luxuriante.
Pour revenir au repas, c’était encore une fois l’occasion pour les uns et les autres de raconter leurs expériences de la journée dans une atmosphère chaleureuse et cordiale
Demain, ce sera le départ. Nous laisserons l’hôtel à 16 h 00, ce qui nous permettra de prolonger d’une journée notre expérience polynésienne. Tout semble déjà bien organisé avec l’hôtel et l’agence pour un départ sur le traversier à 17 h 00, un léger repas à Papeete, puis un vol de nuit vers Los Angeles.
Le 6, nous retrouverons notre guide Élisabeth pour compléter notre visite de la capitale du cinéma et en fin de journée, on nous conduira à l’aéroport pour notre vol vers Montréal où, aux dernières nouvelles, la température ressentie est de moins 22 degrés Celsius. Est-il possible que Jacques Cartier ait fait une telle erreur de géographie?