Lundi, le 16 septembre 2013
Quelle belle nuit de sommeil! Nous nous réveillons ce matin avec un super beau soleil et une température qui déjà approche les 21 degrés. On nous annonçait 29 degrés et nous l'avons atteint. Tout le groupe est en forme et déjà la chimie s'est installée au sein de nos voyageurs.
Dommage que nous n'ayons pas pu profiter d'un peu plus de temps pour utiliser ce bel hôtel thermal. Nous quittons donc ce matin pour se diriger vers le site de Pamukkale qui se trouve au sud-ouest de la Turquie, plus précisément dans la vallée du Méandre, dans la province de Denizli, à quinze kilomètres au nord-est de la ville du même nom.
Nous avons débuté notre visite par la découverte du site de Hiérapolis et nous étions les premiers touristes sur le très beau site archéologique. Fondée au IIe siècle av. J.-C. par un des rois de Pergame, la cité antique de Hiérapolis se développa grâce à l'exploitation de ses sources thermales. Cependant, ce sont les Romains qui construisirent le plus grand nombre de bâtiments, avant que la ville ne soit complètement reconstruite à la suite d'un violent séisme en 60. La ville était dédiée au dieu Apollon, ainsi qu'au dieu Pluton qui avait un oracle dans les sous-sols du temple d'Apollon. Nous avons traversé une des plus belles nécropoles conservés sur terre. Dans la colline notre guide Yavuz nous a pointé le martyrium de Saint Philippe où il a été martyrisé avec sa fille. Dernièrement ils ont trouvé son tombeau.
À la sortie de la ville nous avons visité la piscine thermale qui est toujours exploitée. Elle a été baptisée « piscine de Cléopâtre » par Marc-Antoine en l'honneur de cette dernière qui s'y était baignée une fois et aurait fait venir cette eau jusqu'à Rome ensuite, par convois. L'eau est naturellement chaude à 36 °C et par endroit très pétillante. Elle est censée rajeunir et guérir de certaines maladies ou infections. Vous ne nous reconnaîtrez plus à notre retour au Québec car tous ont pris un petit verre de cet eau miraculeuse.
Ensuite notre guide nous a laissé du temps pour marcher dans les cascades de calcaire du site de Pamukkale. Quelle belle expérience de marcher sur ce calcaire avec ses cascades d'eau chaude. De bien belles photos avec ce blanc immaculé.
Pamukkale (« château de coton » en turc) ou Pamukalé est un site naturel et touristique de Turquie composé de sources formant une tufière. Une tufière ou tuffière est un site formé par une roche appelée tuf calcaire et qui peut être exploitée, souvent comme pierre de construction. C'est en fait une source qui occasionne ces concrétions calcaires, ce qui lui donne un aspect insolite. Ces concrétions sont parfois en forme d'escaliers géants, occasionnant une succession de cascades plus ou moins hautes comme ici à Pamukkale. Elles peuvent aussi prendre des formes les plus diverses. Ce magnifique site est inscrit depuis 1988 conjointement avec Hiérapolis sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Pamukkale est une tufière entièrement élaborée par les eaux chaudes qui s'écoulent des entrailles de la montagne. Le site comporte 17 sources. Certaines d'entre elles ont une température de plus de 45 °C, et sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant dans l'air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l'évaporation de l'eau. Chaque litre d'eau délivre un demi-gramme de carbonate de calcium.
Ce phénomène naturel laisse des couches blanches sur la pierre, ce qui donne à la montagne une apparence de forteresse de coton ou d’une chute d’eau gelée.
Nous nous sommes arrêtés à une fabrique d'onyx et un charmante dame nous a bien expliqué ce qu'est l'onyx cette pierre retrouvé dans les profondeurs des couches terrestres et que l'on travaille pour en faire des ornements et bijoux. À notre arrivée, notre chauffeur a heurté une pergola et a brisé son miroir. Nous avons été retardé pour en faire la réparation mais comme nous sommes en vacances tout le monde était très compréhensif. Cela a décalé notre journée mais ce fût bien car nous avons récupéré notre décalage dans l'autobus en faisant une plus longue sieste.
Après notre dîner nous avons visité le très beau site d'Aphrodite. Cette ville unique ancienne a été nommé d’après Aphrodite, la déesse de la beauté et l’amour. Les origines de la ville on peut faire remonter à la fin des âges néolithiques. Suite à la montée de la suprématie romaine dans la région au cours de la 2ème siècle avant JC, un attribut de saints ont été ajoutés à la ville. Aphrodisias est situé à 38 km au sud de Nazilli, dans le village du district Geyre Karacasu. Malgré les effets dévastateurs d’un séisme majeur dans le 7ème siècle après JC, qui avait frappé la ville, il est très bien conservé l’ancien site. Le Temple sur le côté nord est au centre de la ville. Avec ce temple, Tetrapylon, le portail richement décoré construit au 2ème siècle, est l’un des must à voir parmi les restes de la ville. En outre, l’Agora, l’Odéon avec une capacité de 8000 sièges, le Bishop’s Palace et les Bains faire de la scène à Aphrodisias spectaculaire. Prof Kenan Erim, qui ont commencé les premières fouilles dans la région en 1961, est maintenant enterré dans Aphrdoisias à laquelle il est resté entièrement dévoué et avait de l’affection personnelle tout au long de sa vie. Aujourd’hui, un quart seulement de la ville n’a pas encore été portées à la lumière du jour.
Les sources antiques ne fournir que très peu d’informations sur la ville. Selon le Stephanus istorian byzantine, elle fut fondée par les Lélèges et a d’abord été connu sous le nom Lelegonopolis. Le nom de la ville a plus tard été changé à Mégalopolis, et plus tard de nouveau à Ninoe. Ce nom peut dériver de Ninos, une règle semi-légendaire de Babylone ou, plus probablement, est relié à la Nino akkadien, Nin ou Nina, ces noms étant pour la déesse Ishtar ou Astarté. Les affinités entre les cultes d’Ishtar et Aphrodite sont bien reconnus par les savants et donc Aphrodisias est très probablement une version grecque de Ninoe. L’utilisation du nom Aphrodisias a commencé après le 3ème siècle avant JC. Les similitudes de la déesse Aphrodite à Artémis d’Ephèse et d’autres déesses-mères d’Anatolie sont évidents dans les statues de culte trouvé dans les ruines. A l’époque hellénistique, elle a pris la forme d’une déesse antique nature qui est souverain sur la terre, au ciel, et dans les océans et les enfers. C'est vraiment un très beau site bien conservé. Le plus impressionnant de tout ce site est le stade datant du Ier apr. J.-C.. C'est l'un des mieux conservé de toute cette période. Il mesure 270 m sur 60 m et pouvait accueillir 30 000 spectateurs.
Nous avons repris la route avec pas mal de retard et nous en avons profité pour nous reposé. Nous sommes arrivés assez tard à Antalya mais heureux de notre belle journée. Un excellent souper servi sous les étoiles nous a bien plu et nous voici déjà au lit. Demain grâce matinée, on doit partir à 9h30!
Louise