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Bonjour, amis et proches de mes voyageurs ou futurs aventuriers et globe-trotters!

Sous un magnifique ciel bleu azur et un beau soleil radieux et surtout après une bonne nuit de sommeil bien mérité, tout le monde a retrouvé son beau sourire et toutes et tous sont prêts à partir pour de nouvelles découvertes. Une fois le petit déjeuner terminé, nous partons à la découverte de Rabat et de son histoire. 

Commençons en grand, pourquoi pas! Dirigeons-nous tout de suite vers le Palais royal (ex-Palais impérial ou dar-el-makhzen) situé à proximité du centre-ville où grâce à Said, notre guide, nous obtiendrons de précieuses informations. Datant du milieu du XIX siècle, il se compose d’une mosquée, de casernes pour la garde, d’un collège royal, d’un petit champ de courses et de divers édifices ministériels. Comme son nom l’indique, il fut un temps où c’était le principal palais du pays et la résidence officielle de la famille royale. Son architecture demeure un bijou de la culture marocaine. De nos jours, il est davantage considéré comme un bâtiment administratif; en effet, le roi Mohammed VI (fils de Hassan II) n’y réside pas. C’est dans ce palais que s’est installé le siège du gouvernement, c’est pourquoi il n’est plus accessible aux visiteurs; notez que quelque 2000 personnes y résident et y travaillent. On peut néanmoins admirer sa magnifique façade, absolument remarquable, et prendre quelques photos de l’extérieur de ce palais orné d’une majestueuse porte ciselée dans le cuivre, œuvre d’un artisan local de toute beauté. 

 Nous poursuivons ensuite notre visite vers quelques sites incontournables tels que la Tour Hassan, un des monuments les plus importants du Maroc qui est en fait le minaret d’une mosquée construite en 1196 et inachevée. La Tour Hassan aurait dû être à l’époque l’une des plus grandes mosquées du Maroc et du monde entier. Elle représente le symbole d’anciennes dynasties et un patrimoine culturel de l’UNESCO. Pourtant cette mosquée n’a jamais été un lieu de culte et on ignore beaucoup de choses sur cette œuvre gigantesque : son nom, son origine, son ou ses architectes, etc. Aujourd’hui, après de nombreux travaux de rénovation, la place de la tour a été choisie pour accueillir le mausolée de Mohammed V où reposent les rois Mohammed V, Hassan II et le prince Moulay Abdellah. Cet édifice offre une architecture remarquable et une symbolisation de l’histoire du Maroc.

Nous continuons notre visite vers la Kasbah des Oudaïas, construite au XIIe siècle par les Almohades, elle s’appelait à l’origine Mehdiya. Lorsqu’on pénètre dans l’enceinte par l’imposante et magnifique porte, on remarque tout de suite l’influence andalouse. Tout ici rappelle l’Espagne : les murs uniformément recouverts de chaux blanche, les ruelles pavées, les portes massives aux moulures colorées, le fer forgé… C’était le lieu de départ des soldats en partance pour la guerre sainte en Espagne. C’est vraiment une belle découverte pour notre groupe de voyageurs que cette première kasbah. Nous avons donc profité du moment pour déguster un thé à la menthe (whisky berbère) au café maure, une petite pause très agréable avant de sortir de la kasbah par ses magnifiques jardins qui ont suscité l’admiration de plusieurs dans le groupe.

Nous nous sommes ensuite arrêtés pour le déjeuner ou le diner à la marina de salée, un très bel endroit au bord de l’eau où nous avons mangé un plat de grillades mixtes de poisson susceptible de conquérir même un fervent carnivore et d’une fraîcheur, je ne vous dis pas! Ces nouvelles saveurs et ces arômes uniques enchantent le groupe et donnent le goût de vouloir découvrir plus de mets marocains au fil des jours.

Après le repas, nous partons pour un long trajet de 300 km. Le paysage est sublime, et le mot n’est pas trop fort. On ne sait plus où regarder tant c’est beau. On aperçoit des cultures de tout genre, on voit aussi ici et là des troupeaux de moutons et de chèvres qui se promènent avec le berger le long de la route. Tout au long de ces routes sinueuses à flanc de montage, notre guide Saïd nous renseigne sur les cultures, les pâturages et la vie campagnarde. 

Puis, on arrive à Chefchaouen, une ville de 43 000 habitants en pleine montagne où tout est dans des tons de bleu délavé par le soleil et le temps, c’est absolument charmant et ça valait le détour. Alors que nous ne voyions que des montages, soudainement est apparue cette petite ville aux différents tons de bleu. Wow! On se dirige vers notre hôtel où nous passerons deux nuits pour un peu de repos, car faire de la route, c’est fatigant. Pour souper, nous mangeons un bon potage de légumes, un tagine de poulet citron confit et olives, un tagine de kefta, des légumes et bien sûr les fruits de saison pour dessert. Comme en chemin, j’avais vu des pastèques, un fruit que j’affectionne particulièrement, j’avais demandé à Said d’en acheter une et le restaurant a eu la gentillesse de nous la préparer et de nous la servir. Un régal! Nous ne manquons vraiment de rien! La vie est bonne et nous en profitions pleinement, croyez-moi!

Tout le monde va bien, on apprend à se connaitre chaque jour un peu plus, des affinités émergent, des complicités se créent et le fun est pogné, comme on dit chez nous. Je puis déjà vous dire que c’est un magnifique groupe avec une belle chimie manifeste. 

Je dois vous dire qu’au Maroc tout est plus lent, plus coulant, plus indolent, pas de presse, pas de rush. Alors, pour les habitués de courses contre la montre et des vite, vite, vite, ça urge, c’est un peu stressant. Toutefois, je vous garantis qu’en peu de temps, nous allons prendre le rythme, ralentir le pas et réduire le stress, après tout nous sommes en vacances, n’est-ce pas?

Fin de la journée et de la soirée, on monte à nos chambres et on se couche tôt afin d’être en forme pour demain et de manière à récupérer les cinq heures de décalage horaire.

Demain, une belle surprise nous attend; je vous en donne un avant-goût : nous allons cuisiner un repas marocain, guidés par de vrais chefs en la matière. 

Bonne nuit!

À demain, Manon

 

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