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Bonjour à vous, fidèles lectrices et lecteurs assidus!

Après une agréable soirée, une bonne nuit de sommeil et un copieux petit déjeuner, nous montons à bord de notre autobus pour une longue route vers Ouarzazate et Dadès.

Malgré un peu de fatigue chez certaines personnes, la bonne humeur est au rendez-vous et ça va bien, surtout avec une température de 26 degrés où il vente juste assez pour nous garder au frais. Tout au long de notre parcours, on voit de jolis petits villages avant de passer par le col de Tizi N Tichka, le plus haut col du Maroc à 2 260 mètres d’altitude, situé entre Marrakech et Ouarzazate. Je vous garantis que c’est suffisamment haut pour avoir le vertige. Ce col sépare deux massifs montagneux différents et le coup d’œil est fabuleux! D’un côté, il y a le massif du M’Goun, un massif aux formes douces; de l’autre, le massif Toubkal plus alpin avec de nombreuses stations de sport d’hiver.

Sur notre chemin, on aperçoit des studios de film, ce qui n’a rien d’étonnant vu les paysages absolument magnifiques qui se prêtent à toutes sortes de scénarios. On s’arrête même au musée de films où l’on a pu admirer les décors de plusieurs films tournés au Maroc. Mes voyageurs ont beaucoup apprécié cette petite escale. 

Puis, nous arrivons à Aït-ben-Haddou, un petit village ou ksar situé dans la vallée d’Ounila. Ce village est célèbre pour les bâtiments en pisé, un mélange de boue et de paille capable de résister aux conditions climatiques difficiles. On s’y arrête le temps d’une pose photo de ce site également classé au patrimoine de l’UNESCO, le temps aussi de diner dans un restaurant offrant une vue panoramique unique.

Une fois rassasiés, on remonte dans l’autobus vers Skoura, une importante palmeraie de 25 kilomètres carrés située à 40 km d’Ouarzazate. Au milieu de la palmeraie, de merveilleuses forteresses en terre gardent encore leur beauté d’autrefois : les casbahs. Chacune a son histoire qui rappelle le mode de vie de la communauté locale. Skoura représente un carrefour de cohabitation entre les Amazighs, les arabes et les juifs. Tous mes voyageurs sont unanimes : le sud du Maroc est absolument sublime avec ses montagnes, ses déserts, ses palmeraies et ses casbahs. Le paysage ne ressemble à rien de ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, c’est vraiment de wow en wow! Ce voyage semble bel et bien dépasser les attentes de tout un chacun.

Sur le chemin pour rentrer à l’hôtel, nous nous arrêtons pour voir l’une des plus belles casbahs qui soient, Amridil, un site historique des plus fameux qui se distingue par sa grande taille, une belle architecture et la hauteur des tours. C’est d’ailleurs la casbah (ou kasbah) choisie par le Roi Hassan II pour figurer sur le billet de 50 dirhams. C’est aussi le lieu de tournage des célèbres films Ali Baba et les quarante voleurs et Lawrence d’Arabie. Cette imposante casbah a tenu pendant des siècles grâce à la ténacité de la famille propriétaire qui a su conserver ce trésor architectural amazigh. Construite à la fin du 17e siècle, la casbah abritait à l’origine une petite confrérie qui assurait l’enseignement des principes de l’islam et l’apprentissage du Coran. Chaque palier de la maison avait sa fonction : premier étage dédié au bétail, deuxième étage réservé au personnel, à la cuisine et au stockage de grains divers, troisième étage réservé au Caid et à ses invités. Sa façade richement travaillée est de toute beauté et l’intérieur renferme un musée où sont exposés des costumes traditionnels, des pièces de monnaie en or et des manuscrits. On peut également voir les anciens puits, les fours à pain et même un ancien pressoir à l’huile d’olive. Sur le toit se trouve un ancien cadran solaire dont le rôle principal était de déterminer l’horaire des prières du lever au coucher du soleil.

Après tant d’émerveillement, on rentre tout doucement à notre hôtel en fin d’après-midi pour prendre un peu de repos avant le souper. Nous sommes logés dans un très beau Riad, une habitation centrée sur un patio à ciel ouvert qui permet de profiter d’un ensoleillement naturel. Les riads offrent aux voyageurs une expérience de vie unique, loin du chaos de la ville moderne. Nous sommes ici comme chez nous puisque qu’il y a que nous!

Le temps de se rafraîchir un peu, je retrouve tout le groupe pour un petit apéro offert par Voyage Louise Drouin. C’est pour moi l’occasion de faire faire la découverte du vin gris qui n’est ni un blanc ni un rosé et qui ravit mon monde. Je n’ai pas besoin de vous dire qu’il y a vraiment une belle chimie dans notre groupe, merci la vie! Le site est de toute beauté et que dire de la nourriture, nous sommes reçus comme des rois!

Bonne nuit et à demain pour de nouvelles aventures marocaines.

Manon

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