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Villes visitées
Barcelone, La Valette, Athènes, Éphèse, Santorin, Mykonos, Olympie, Rome

Bonjour, hola amics i familiars ou, si vous aimez mieux, hola amigos y familiares,

Assoyez-vous bien et attachez votre… ceinture (si le généreux et succulent déjeuner vous oblige à utiliser un autre trou à cette dernière) car en cette troisième journée de voyage, on n’a pas perdu une minute.

D’abord, Miguel, nous a exposé aux différents éléments de Barcelone qui en font sont charme. De toute évidence, la proximité de la mer dans cette magnifique grande ville, joue un rôle crucial dans son atout de séduction. Situé à 10 minutes du centre-ville, 4 plages principales soit, 4,2 km de plages de sable doré à proximité de la célèbre rue Rambla. Les résidents peuvent faire trempette juste avant d’aller faire le marché au plus célèbre d’entre eux, le mercat "de la Boqueria" visité la veille.

Mais avant, on passe par la célèbre Place d’Espagne, porte d’entrée de la montagne de Montjuïc, notre destination. Les constructions autour de la place sont réalisées dans le cadre de l’exposition internationale de 1929. Deux tours vénitiennes, plus loin, las “arénas”, un ancien site de corridas transformé en centre commercial et la fontaine “magique” …à sec présentement à cause de la sécheresse. Pendant que Miguel notre guide nous explique la fontaine avec ses trois faces et ses 3 femmes représentant les 3 mers, notre chauffeur du jour Jordi, fait le tour du carrefour giratoire pour nous permettre d’admirer le plus de détails possibles de cette grande Place. Puis, on entrevoie une vieille usine de textiles de 1902 classée Patrimoine du modernisme industriel qui a cèdé sa place à un musée. Son voisin de biais? Un autre musée représentant la ville médiévale Avila et autre, tout en grandeur réelle.

Revoilà Saint-Georges (Jordi en espagnol, tiens tiens, le même nom que notre chauffeur), en sculpture, saint de la ville sur son cheval combattant le dragon et accompagné tout près par la déesse romaine. Tout en haut, le voilà le mirador de Montjuïc (montagne des juifs). Quel panorama de la ville! En détournant le regard vers la droite, la Sagrada familia nous regarde de haut…et de loin. Nous avons l’impression d’avoir la ville à nos pieds. 

Nous voilà arrivés aux installations olympiques, de quelle année déjà? Allez, un petit effort. Vous avez trouvé: les Olympiques d’été de 1992 de Barcelone. On passe devant l’université des sports qui offre la formation d’enseignant en éducation physique entre autres. Toujours en opération, piscine dite active car les barcelonais peuvent en profiter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, un musée olympique, 2e plus grand d’Europe. Parlant olympiques 1992, vous n’aviez pas oublié notre canadien, sept-îlien, Guillaume Leblanc, qui avait remporté l’argent en marche athlétique? Il s'agissait de la première fois en 88 ans qu'un athlète québécois remportait une médaille olympique en athlétisme et également, Sylvie Fréchette, remportait l’or en nage synchronisée, vous vous souvenez? Nous, ça nous a rappelé de bons souvenirs,

En plus des installations olympiques, on retrouve sur ce même territoire, le funiculaire de Barcelone et la Fondation Miro qui a créé ici le musée du même nom en l'honneur du célèbre peintre espagnol. La descente du retour nous conduit sur la route des palmiers, magnifique environnement. Le port de Barcelone, juste en face, peut se vanter d’être le premier port des croisières en europe (1200 croisières / année) et deuxième au monde après Fort Lauderdale. Tout près, une splendide sculpture de format gigantesque en aluminium, représente « les vagues de la mer ». En longeant la mer,  Barcelonnette, la plus vieille section de Barcelone, oū arrivait les pêcheurs. D'origine modeste, ce quartier est devenu huppé avec leurs résidents qui profitent de la baignade, même aujourd'hui.

On entreprend notre fascinant pèlerinage de Gaudi, direction : le parc Güell. Figurant lui aussi sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (1984), il fut édifié entre 1910 et 1914. Mais attention, avec Miguel, on a bien des choses à voir sur notre chemin: sculpture de baleine géante sans tête, homard également géant, on nous fait aussi remarquer que les coins de rue…ne sont pas carrés. Ils sont en biseaux. Mais pourquoi? Il y a plus d’un siècle, les “urbanistes” avaient prévu ces endroits pour des stationnements pour les calèches. Quelques gouttes se pointent à l'horizon, une minute plus tard, tout est terminé juste comme on entreprend la visite. C'était sûrement Sainte-Claire, que les barcelonais implorent pour attirer la pluie. Beau travail Sainte-Claire mais ce ne sera pas suffisant pour vaincre la sécheresse!


Le projet du parc Güell (du nom de son propriétaire) devait être à l'origine une cité-jardin. Conçu sur le modèle anglais, ce projet devait comporter une chapelle et 60 maisons. Mais le coût de construction augmenta et projet étant situé loin du centre-ville, seules furent achevées quatre maisons et le parc dont une privée. Les travaux prirent fin en 1914. Le parc devint propriété de la ville de Barcelone en 1923. Un vrai petit paradis. Imaginez, un banc de …210 mètres de long réalisé tout en courbe (Gaudí a horreur de la ligne droite) recouvert de mosaïque à l’allure de vagues qui flottent sur la mer. Qui dit mieux? Après le tunnel aux colonnes torsadées, vient une salle aux 86 colonnes et au plafond recouvert de coupoles de céramique. Pourquoi 86? Pour le nombre d’or. On dit que divers théoriciens de la sculpture ont préétabli des canons de beauté à partir de cette idée de justes proportions, d’un tout harmonieux. L’ultime but? Tendre vers une idéalisation du beau comme l’ont démontré Leonardo Da Vici avec sa célèbre Joconde, les œuvres de Le Corbusier, les toiles de Botticelli et Michel Ange. Pour Gaudi, ce nombre d’or se reflétait également dans ses colonnes semblables à des arbres. L’art nouveau de Gaudí passionne les écoles d’art et d’architecture et même la mode. Un génie je vous dis ce Gaudí!

La visite du parc nous a creusé l'appétit. Rendez-vous au Mussol pour un dîner typiquement cataloguais : les Tapas. Et pour une initiation à cette cuisine, c'est la summum. Six ou sept plats différents tous plus succulents les uns que les autres. Ouf! C'était succulent et nous sommes pleinement ravitaillés de toutes ces petites bouchées mais...non, arrive maintenant ...le mets principal; un succulent poulet rôti. Allez un petit effort les voyageurs, on aura besoin d'énergie pour la marche pour voir les œuvres de Gaudi et la visite de la célèbre Sagrada Familia cet après-midi. Un repas de roi et de reines!, 

Et un petit mot pour compléter sur des œuvres de Gaudi que nous avons découvert hier lors de notre visite. Barcelone c’est avant tout la ville de Gaudi, un des plus célèbres architectes de l’art nouveau en Espagne. Dès l’âge de 26 ans, il crée des lampadaires (vu hier) de véritables œuvres d’art qu’on peut admirer à Place Royale.  À Barcelone, il construisit entre autres la « casa Batllo », construite entre 1904 et 1906. Nous n’avions pas assez de nos deux yeux pour admirer ce chef d’œuvre de modernisme catalan, La partie la plus connue de l'édifice est la façade, considérée comme l'une des plus originales de l'architecte, qui utilisa la pierre, le fer forgé, et la céramique. L'édifice figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Miguel semblait tout aussi passionné par cette visite bien qu’il l’ait faite des centaines de fois. Merci Miguel de nous avoir partagé ta passion.

Cette maison Batllo surprend par son originalité. Ses balcons futuristes en forme de masques ou de chauve-souris rendent la maison unique. On se faufile entre la panoplie de touristes, caméras en main...tout comme nous.

Une autre, Casa Milà, surnommée ironiquement « La Pedrera » en catalan ou « la carrière de pierre »), a été érigé entre 1906 et 1910 également par l'architecte catalan Antonio Gaudi. Elle a été conçue comme un hôtel particulier, et est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du xxe siècle. Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment et les moqueries des barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure, depuis 1984, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. On n’allait pas manquer les œuvres de Gaudi!

On a aussi appris que s’il pleut à Barcelone lors de votre visite, vous aurez le choix parmi… 125 musées de Picasso à Miro en passant par le musée national de la Catalogne ou, ses 22 églises et ses 1122 monuments. Mais Barcelone n’est pas New-York, pas de gratte-ciel à l’horizon sauf de rares exceptions. On privilégie les sculptures de toutes sortes, les murales toutes aussi originales les unes que les autres. Plus besoin d’aller à Paris pour voir l’arc de triomphe, il y en a une ici aussi, bâtie de briques rouges, jolie et imposante à son tour. C’est d’ailleurs un symbole de la ville. Saviez-vous qu'un certain Eiffel avait proposé au maire de Barcelone, sa tour? Mais le maire n'aimait pas l'idée de cette structure en fer et il n'opta pas pour le travail d'Eiffel. Et qui hérita de cette structure visitée par des millions de visiteurs maintenant? Paris! Bien joué monsieur Gustave Eiffel!

Venir à Barcelone sans visiter la Sagrada Familia serait quasiment un blasphème.  Emblème officiel de la ville de Barcelone, nous sommes tout ouïe à l’exposé de Miguel sur ce bijou d’architecture qui fait la fierté des barceloniens. 

Templo Expiatorio de la Sagrada Familia en espagnol ou, « temple expiatoire de la Sainte-Famille » en français, est une église de Barcelone dont la construction a commencé en 1882 et …est encore en perpétuelle construction. C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Avec son style dominant art nouveau, l’oeuvre inachevée de l'architecte Antoni Gaudi, la Sagrada Família, est située dans le quartier du même nom (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Pour nos yeux, c’est de la dentelle…de béton. Il a également fait preuve d'une grande audace de construction formelle, telle que la manière de concevoir la structure d’arc en chaînette ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et, de l’abstraction des tours. Selon des statistiques, la Sagrada Família serait le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra  de Grenade et le musée de Prado à Madrid: en 2012, elle a attiré plus de 3,2 millions de visiteurs, imaginez ce que sera 2024! La partie du monument réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

Puisqu'il s'agit d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce aux billets d’entrée. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eût fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.La basilique a été consacrée par le pape Benoît XVI le 7 novembre 2010.

Les vitraux colorés que la lumière du jour aime bien transformer selon les rayons du soleil, nous a particulièrement émue. Cette visite de la Sagrada Familia est imposante et impressionnante. Certaines de nos voyageuses émues par tant de beauté en ont eu des larmes aux yeux. Chapeau monsieur Gaudie!

Ouf! Quelle journée. À partir de maintenant, Barcelone sera pour nous synonyme de Gaudi.

Bonne nuit et à demain!

Lucie et les joyeux voyageurs

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