Bonjour chers lecteurs, lectrices,
Aujourd’hui, après le succulent déjeuner, changement au programme. Nous devions nous rendre dimanche le 22 au nid de l'aigle mais comme ils ont fermé la route à cause de la neige, on manigance un plan B. Joanna et Lucie décide d'opter pour une visite du musée Savarovski aujourd'hui même vu comme est dans la région de cette entreprise à Wattens.8:50 nous sommes déjà prêt à débuter la visite.. Quelle activité intéressante. Un vrai Walt Disney. Il y a 18 pièces à visiter qui présentent des vêtement qu’on porté des célébrités avec la ribambelle de diamant, des jeux de lumières avec les diamants derrière, un jardin extraordinaire qui doit être magnifique à la nuit tombée. On pourrait en rajouter deux trois paragraphes pour vous dire comment on a apprécié cette activité, et les hommes autant que les femmes car il y a un volet technologique important. Certaines sont réparties avec de minuscules sacs. Bon, notre journée est chargée, il nous faut continuer nos visites.
Un premier puis un deuxième funiculaire nous conduit au sommet cette fois du mont Seegrube à 6250 pieds (1905 m). Amenez-en des sommets, on est ‘’capable d’en prendre’’, on en fait des réserves. Au Québec, nos sommets correspondent pour les habitants de ce coin de pays à des collines. Saviez-vous que Doppelmayr-Garaventa, société spécialisée dans les transports par câble, est basée à Wolfurt, en Autriche? Ils ont déjà réalisé des remontées pour des stations de ski au Québec (funiculaire, télésiège, télécabine, téléski). On a le privilège d'un dîner au restaurant du sommet (décidément, on va en prendre une bonne habitude) pour nous permettre de profiter, une fois de plus des paysages tyroliens idylliques en oubliant ...nos montres!
Après le dîner, on revient dans la vieille ville. Avant notre rencontre avec la guide locale, on fouine dans les belles petites boutiques et surtout l’ensemble des voyageurs prennent des photos avec tout le raffinement qu’on retrouve sur la rue : enseignes de fer forgée, vitrines romantiques, espace piétonnier. Innsbruck c’est une ville germanophone la plus latine. Les terrasses sont remplies et ça jase fort. Lors de la visite guidée, le charme des maisons tyroliennes nous éblouit aussi. Imaginer, des monuments datant de l’époque de l’empereur Maximilien (1459-1519), un patrimoine de la fin du Moyen-Âge. Puis, Sabine, la guide locale, nous présente la vedette de la ville : le « petit toit d’or », la façade la plus photographiée d’Innsbruck. Ce symbole de la ville, capitale du Tyrol autrichien, consiste en un balcon de style gothique dont le toit est tapissé de 2657 bardeaux de cuivre dorés à l'or fin. Commandé par l'empereur Maximilien Ier en 1500, sa façade richement décorée de reliefs représente les blasons des huit pays de l'empereur Maximilien. Impossible à voler, astucieux ce Maximillien.
De style baroque, l’ancienne résidence impériale et royale de l'Autriche-Hongrie appelée la Holburg, est un monument imposant. Marie-Thérèse d’Autriche a détruit le château médiéval pour bâtir un bâtiment rococo pour venir visiter sa résidence…seulement deux fois au cours de sa vie. Et qui dit visite touristique dit cathédrale. Ici, c’est celle de Saint-Jacques, dédié à Saint-Jacques de Compostelle. Joyau du baroque autrichien, sa construction date du XVIIIe siècle contient d’importantes oeuvres d’art. On dit que son célèbre carillon est inimitable.
Et parce que tous savent que les églises sont remplies des plus belles œuvres des plus grands artistes, ce qui en fait son histoire si riche, notre curiosité nous dirige vers l’église gothique datant de 1553, la Hofkirche, le monument artistique le plus important du Tyrol abritant l’impressionnant tombeau de l’empereur Maximilien.
On fait des athlètes de nous-mêmes. On se dirige au centre-ville, ou presque, de Innsbruck.Où étiez-vous en 1964 et 1976 pendant les Jeux Olympiques d’hiver d’Innsbruck? Le Canada avait obtenu une médaille d’or en Bobsleigh, une d’argent et une de bronze également en patinage artistique. Même nombre de médailles en 1976 même classe mais, en patinage artistique, ski alpin et patinage de vitesse. Aucune francophone. Vous rappelez vous du tremplin de saut à skis du Bergisel? C’était un chef d’œuvre pour l’époque. Il a été reconstruit en 2001. Situé sur une colline à 746 m. (2600 pieds) d’altitude, c’est du haut de la tour de 50 m. que les athlètes se lancent. On préfère demeurer des ‘’athlètes de salon’’. Ah, au pied du tremplin, tout paraît bien. La montée en funiculaire puis, en ascenseur (ou les 455 marches si vous préférez un peu d’exercice) nous a dressé un portrait réel de ceux qui s’élancent dans le ciel un peu comme des oiseaux, on le sait on en a vu.. Nous étions tous d’accord pour dire que non, nous n’avons pas la trempe olympique. On a préféré rester les pieds sur terre. Il y a déjà les danois qui excellent dans cette discipline. Mais pour la vue sur Innsbruck, l’endroit est splendide.
Un souper spectacle nous convie au Alpensaal Messe. Dès notre excellent souper complété, la journée se poursuivait pour un spectacle ‘’à la sauce tyrolienne’’. On vous parlait les jours précédents du Yudol typique à la région et bien nous avons l’occasion d’assister à la représentation des traditions de cet art bien particulier. Chansons, danses, musique, tout y était pour mettre de l’entrain. La diversité de leurs instruments de musique était impressionnante : harpe, guitare sèche, cytare, cor, batterie, cloches, égoïne, billot de bois, voix, xylophone tout y était. J’imagine de les voir jouer avec la Bottine souriante! Je serais bien curieuse de voir les tyroliens assister à nos ‘’soirées canadiennes’’ et danser nos ‘’set carrés’’. Entendre yoduler demeure le clou de la soirée. Ça nous rappelait notre Bolduc. Certains de nos voyageurs se sont essayés mais n’ont pas fait longue carrière.
Ce soir, on se couche la tête et le cœur tyrolien! Yodel-adel-eedle-idle-oo! Y a un petit peu de Bolduc en nous! Bonne nuit!
Lucie