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Ah vous pensiez que nous serions en retard ce matin parce que comme la cigale nous n’avions peut-être toute la soirée la veille lors de notre soirée tyrolienne mais non, on est un groupe du tonnerre nous mesdames messieurs, ponctuel comme les montres suisses!

Alors bien le bonjour!

Assis à la table du déjeuner on se dit : quand on sera tous de retour chez nous, assis à manger nos rôtis pour déjeuner, on va se remémorer nos déjeuners gargantuesques suisses et autrichiens…qui nous ont fait gagner quelques kilos.

C’est parti!, + de  300 km nous séparent de notre destination finale. Comme dirait Antoine de Saint-Exupéry : Ce qui importe, ce n'est pas d'arriver, mais d'aller vers…'' alors allons-y!

Au programme ce matin? Des montagnes. Vous me direz que ce n’est pas nouveau dans ce voyage, mais on est venu pour cela et avec Voyage Louise Drouin, on est bien servi, alors on en profite.

En empruntant la plus haute route de passage d’Autriche vers Salzbourg, la route des Hautes- Alpes en direction de Grossglockner, on comprend pourquoi cette route attire chaque année des milliers de visiteurs adeptes de motocyclette, de Mercedez décapotables, hey oui, on ena vu plus d'une vingtaine, d’alpinisme, de cyclistes et autres; pour nous ce sera la balade en autocar pour y admirer les paysages alpins qui se défilent sous nos yeux.

Le récit  sera court car on a fait de la route tout en s'extasiant des paysages. 

Si notre itinéraire opte pour le sud, ce n’est pas pour autant plat. On franchit la frontière italienne à Brennero et son col à 1374m  (4650 pieds) pour entrer dans le Sud-Tyrol tout aussi joli que son cousin autrichien. Cette section se veut le passage le plus bas mais aussi le plus fréquenté entre le nord et le sud de la crête principale des Alpes. Des petits bijoux de villages : Bruneck ou Brunico (Italie), Toblack (Italie, où Voyage Louise Drouin voulait absolument goûter le raffinement des cafés italiens ou du fameux gelato.). Plus loin, une enseigne à droite indique qu’une petite route mène vers Bressanone. Ah que de bons souvenirs me rappellent cette ville italienne qui ressemble plus aux villes autrichiennes que ses semblables italiennes du sud comme Napoli. On poursuit avec les noms chantants des villages italiens : Vipiteno, Maranza, Brunico pour arriver à dans la province autonome de Val Pusteria qui s’étend sur 90 km dans le Tyrol oriental en Autriche à l'est vers Lienz. Elle constitue la limite septentrionale du massif des Dolomites. Seriez-vous comme moi, étonné d’apprendre que chaque village du val Pusteria a sa propre équipe de hockey sur glace?

En entrant dans le massif des Dolomites, on s’aperçoit immédiatement qu’on est loin de l’Italie des vespas, des temples romains et de la dolce vita. On accède plutôt aux alpages, non pas à la mode des mini maisons citadines mais plutôt aux refuges oubliés, aux cimes de dentelle coiffées de neiges éternelles. En fait, les Dolomites, racontent l’Italie de la montagne, d’une nature immense et d’un ciel plus grand que les rêves. Ce bijou aux aspects d'une oeuvre d'art baroque, est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO (2009)) et il expose une carte postale vertigineuse. Depuis une éternité, les Dolomites balancent entre Italie et Autriche. La preuve? Chaque bourgade, le plus petit village, le moindre hameau, a deux noms, l’un dans la langue de Goethe, l’autre dans celle de… Monica Bellucci. Vous connaissez messieurs? Ou si vous préférez mesdames, dans la langue de …Marcello Mastroanni et, pour les adeptes de l’opéra…de Pavarotti!

Après tout, ce n’est que depuis 1919 et la chute de l’empire austro-hongrois que le massif s’affiche essentiellement italien, même s’il est traversé en sa face nord par la frontière avec l’Autriche, version Tyrol du sud. C’était un pur enchantement de découvrir les routes en lacets On ne vous cache pas qu’on s’est surpris à rêver de tourbillonner au volant d’une cabriolet décapotable vintage de Volkswagen et non tiens, tant qu’à être en Italie, au volant d’une Lamborghini Huracan décapotable à moins que vous optiez pour une Ferrari?

Puis de retour en Autriche à Lienz, ville autrichienne capitale du Tyrol de l’est et perle des Dolomites, assise à 673 m d'altitude. Les montagnes des Hohe Tauern et des Alpes de Gailtal (Dolomites de Lienz ) entourent la ville qui se classe de toute évidence comme une station de sports d'hiver. Son domaine skiable qui s'étend sur deux massifs (Zettersfeld et Hochstein) a la particularité d'un ensoleillement permanent. D’ailleurs une Coupe du monde de ski féminin alpin a eu lieu ici en décembre 2023. Pour les fondeurs, la station dispose de 60 kilomètres de sentiers de ski de fond. Un rêve! 

Petite pause ici pour les photos d’usage. Le sujet : Montagnes, montagnes et …montagnes.

On débute notre marathon des courbes avec la porte d’entrée du col du Hochtor à 2 575 mètres (8 448 pieds) d’altitude dans le massif de Tauern. Depuis 90 ans, la route alpine du Grossglockner devient l'un des monuments naturels les plus courus d'Autriche. Incluant la construction de routes de hautes montagnes, ajoutez à cela la magnifique expérience naturelle du parc national du Hohe Tauern (plus grande réserve naturelle des Alpes) et vous avez la recette secrète de l'un des paysages les plus fascinants de la planète…et l’on y est! Dio, Grazie mille!

 Au total, 36 virages serrés sur 50 km. On a l’impression de se retrouver dans un manège de la ronde mais ici en toute sécurité avec Gabriel, notre chauffeur, ...un ange!  Des Oh, des Ah, des Wow retentissent dans l’autocar, la joie s’exprime tout au long de cette route des dieux.  Après ce périple merveilleux, nous arrivons à destination pour notre dîner, à 2369 m. ( 7 772 pieds) d’altitude, au Kaiser Franz Josephs-Haus. On est près du ciel, c’est sûr! Le Kaiser-Franz-Josefs-Haus doit son nom au régent des Habsbourg, qui visita la région en 1856 avec son épouse l'impératrice Elisabeth, également connue sous le nom de … Sissi, la vraie et non pas l’actrice Romy Schneider. Le monarque, grand amateur de montagnes, a effectué une randonnée de plusieurs heures depuis Heiligenblut qui l'a conduit au bord du glacier Glockner Pasterze. Cet endroit, depuis lequel Sa Majesté François-Joseph admirait le Grossglockner (3798 m), porte son nom. En mangeant, mis à part les montagnes et les glaciers, on essaie de voir les fameuses marmottes, vedettes animalières de ces montagnes. Certains en ont vu. Pour moi, ni vu ni connu.

Pendant qu'on cassait la croûte, j’entendais à travers les branches qu’on n’en revient pas des paysages grandioses et imposants depuis le début de cet itinéraire de rêve, et ce midi encore avec les Dolomites en toile de fond, et oui…Voyage Louise Drouin!

Après un diner qui sait étirer en longueur pour le plus grand plaisir de tous, on retourne à nos paysages. On ne vous dira pas le charme de ce panorama  car vous penseriez qu'on se répète...mais voilà, c'est dit. Quelques kilomètres de plus et nous voici parvenus à destination St. Johann im Pongau Hôtel Alpenland Sporthotel. Le panorama est …heureusement le même : niché entre les glaciers et montagnes, on y découvre un charmant hôtel autrichien gastronomique et relaxant. 

Que de détours pour s’y rendre me direz-vous? Je sais, mais ce sont les vrais plaisirs du voyage, le meilleur des mondes, prendre les ‘’chemins de travers’’ comme dirait notre regretté, anthropologue préféré, Serge Bouchard.

Paysage fabuleux! À entendre parler de la saison hivernale ici nous titille. Il serait possible de revenir en blanche saison madame Drouin?

Sur ce, bon début …d’automne!

Lucie

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