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Ce matin, on quitte tristement notre hotel qui avait d’imprenable vues sur la mer. 

On se dirige vers les ruines de la cité Aphrodisias.  Elle doit son nom à Aphrodite, la déesse grecque de l'Amour et de la fertilité.  

On entre sur le site par l’ancienne porte de la ville, avec ses quatre portes.

En marchant, on voie de multiples sarcophages et on arrive au temple d’Aphrodite.  C’est le plus grand temple conservé a ce jour.  Comme plusieurs temples de l’Anatolie, il été transformé ultérieurement en église.

On se dirige ensuite au stade.  C’est celui qui est le mieux conservé de l’Asie Mineure.  C’est impressionnant! Il pouvait accueillir 30,000 personnes,  son arène et ses entrées témoignent qu’on y faisait des spectacles avec des animaux sauvages.  A cette époque, la longueur d’un stade était assez reproductible, environ 230 à 250 ètres, et on s’en servait comme étalon de longueur pour mesurer la distance entre les villes.  On poursuit notre marche vers les thermes, ensuite on voie l’Agora.  En fait il y en a eu 2.  La première a été remplie d’eau suite a un tremblement de terre on avait réussi à la contenir en entourant l’agora d’un muret.   Une deuxième a ensuite été construite pour compenser le changement de vocation de la première.

On voie l’odéon, impressionnante (pas par sa grosseur mais parce qu elle tellement bien préservé) construction en marbre.  C’est spécial de toucher le marbre qui reste frais malgré cette belle journée ensoleillée. 

On monte vers le théâtre, lui aussi impeccable.  Il pouvait contenir 8,000 personnes.  On estime la population d’une  ville de cette époque à la grosseur de son théâtre.  On calcule 10 fois la capacité d’un théatre pour en estimer la population à 80,000 personnes. 

Sur la sortie, on admire le mur des sculptures de visages.  Tous ont une physionomie différente, démontrant le talent des sculpteurs de l’époque. 

On finit la tournée avec une vue sur le temple de Sebasteion, nom local donné à l’empereur Tiberius.  On fait une petite séance photo avant le départ.

on va diner dans un autre petit restaurant typique de la place, encore en plein air.

Puis environ 90 minutes de route pour se rendre à Hierapolis.  Elle est située au sommet de la colline de Pamukkale et est bien connue pour ses sources chaudes et ses concrétions calcaires.  Elle est  à 15 km de la ville de Denizli.

Fondée au IIe siècle av. J.-C. par Eumène II, le même roi qui a fondé Pergame, la cité antique de Hiérapolis se trouve au sommet de la butte de Pamukkale, dominant la plaine de 70 mètres. Elle se développa grâce à l'exploitation de ses sources thermales. Hiéra était le nom de la femme de Télèphe, d’où le nom de la ville qui lui a été dédiée.  La ville était dédiée à Pluton et à Apollon.  En -133, la cité, avec le royaume de Pergame, passa sous autorité romaine. C'est donc par les Romains que la plupart des bâtiments furent édifiés, après la destruction complète de la ville par un violent séisme, en l’an 60.  Il y avait comme facilité le théâtre, des thermes, un gymnase et enfin un rempart avec 28 tours carrées et deux portes. D'autres portes, construites à la fin du Ier siècle se retrouvaient ainsi à l'intérieur du rempart. À cette époque, on estime que la ville abritait quelque 100,000 habitants.  Ici encore, en pénétrant le site, Yazuv nous amène dans des sentiers que les autres guides n’utilisent pas.  On y remarque que pour fabriquer le mur, on utilisait également des restes de colonnes et fresques de temple ou encore du marbre.  D’ailleurs, le marbre est omniprésent dans la région.  C’est du marbre travertin, qui serait présent uniquement ici et en Italie. 

Notre marche nous amène tout à coté à Pamukkale ou encore nommé  château de coton.  Le site comporte 17 sources à une température de plus de 45 °C.  Elles sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant dans l'air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l'évaporation de l'eau. Ce phénomène naturel laisse des couches blanches sur la pierre, ce qui donne à la montagne une apparence de montagne  de coton.  Les légendes locales la considèrent comme thérapeutique.  On est en haut de la montagne et la vue est surprenante.  Il y a peu d’eau aujourd’hui dans les citernes .  On voie surtout de la roche blanche et des bassins d’eau tari a flanc de montagne.  Lors que les citernes - ou bassins-  sont plein d’eau, ca lui donne un aspect turquoise. 

On a pu aller se mettre les pieds dans l’eau du haut de la montagne.  Attention, ça glisse vraiment!

Selon Yavuz, nous avons peu marché aujourd’hui. Ne pensant qu’a nous maintenir en forme, car on mange très bien dans ce voyage, il nous fait traverser la nécropole de Hierapolis.  

Tout le long du site, visité depuis notre entrée, on a vu des sarcophages.  La nécropole compte plus de 1 200 tombes de différentes époques. De nombreuses personnes étrangères à la ville et venues pour y recevoir des traitements médicaux y furent ensevelies dans des tombeaux de styles divers, conformes à la provenance des défunts. Les monuments funéraires sont essentiellement de quatre types : 

• De simples tombes, pour le commun du peuple. 

• Des sarcophages, souvent de marbre et recouverts d'un toit à double pente. Ils comportent des bas-reliefs et des épitaphes, qui livrent de nombreuses informations sur les populations de leur époque. 

• Des tumulus circulaires comportant une chambre voûtée à l'intérieur. 

• De grandes tombes familiales, ayant l'aspect de temples. 

L'apôtre Philippe y est également enseveli, sa tombe est répertoriée.

C’est une longue marche.. ca démontre son impressionnante étendue

On fini cette journée tout à coté a un bel hôtel, L’ Adempira.  On a un peu de temps libre pour profiter de la piscine.  Ensuite, après s’être pomponné, le souper dans l’immense réfectoire le l’hôtel.  Bruno et Pauline se laissent emporter par la musique et ne peuvent s‘empêcher de danser un peu entre les tables, sous les applaudissements des convives.  

Ensuite, c’était la prestation de Gilda qui performe la danse du ventre.  On a certainement manqué le début.  On arrive au moment où Gilda invite les touristes avec elle, à l’accompagner dans certains mouvements.  Devinez quoi!  Martin et Christian ont été les dignes représentants québécois.  Bon mettons que nous étions moins gracieux que Gilda, mais on s’est tout de même donné à fond.  Les vidéos resteront cependant fermés sous clé dans une voute au fond de la nécropole, ou dans une « capsule temporelle » ensevelie sous une tonne de pierres ou sous une colonnes du temple d aphrodite!  Je n’ai pas encore décidé.

On espere que ceux qui la découvriront n’auront pas la technologie pour la visionner.

J’espère que les témoins du spectacle réussiront a dormir ;)

Bonne nuit,

Martin et Sylvie

 

 

 

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