Jour 12, le mardi 15 octobre 2024
KONYA• CAPPADOCE• ÜRGÜP
On entreprend la deuxième partie de notre voyage.
Ce matin, on doit se rendre dès son ouverture du restaurant, car on part à 7h30.. fini la grasse matinée, on a plus de 500Km à faire.
nous sommes un super groupe! A 7h30 on roulait déjà en direction des monts Taurus et de la Cappadoce, région au paysage lunaire et féérique. On a un pincement au coeur en quittant la méditerranée, mais l’Anatolie centrale nous réserve certainement de belles surprises. On commence notre périple par un arrêt à Aspendos, ancienne ville célèbre pour son théâtre romain, le mieux conservé d’Asie Mineure.
Dans l' antiquité, une partie de la région de l' Anatolie était la « Pamphile », là où on se trouve. Créée par la migration des peuples de l’Anatolie, plusieurs villes ont ainsi été créées mais la plus impressionnante a été Aspendos. Elle est devenue riche par l'agriculture mais aussi le commerce, puisque bien située près d’une rivière avec un grand trafic maritime permettant l'exportation. Il ne reste maintenant que l’acropole qui surplombait la ville. Aspendos a été le théâtre de plusieurs conflits et a souvent changé de régnant. Ici également un tremblement de terre a contribué à la destruction de la ville. Le théâtre a été restauré au début de l’ère de la Turquie moderne et est encore utilisé pour la présentation de spectacles de folklore, musique que ce soit des opéras ou concerts.
La transmission du son est exceptionnelle. Yavuz nous fait remarquer le type de chœur pas propice a des spectacles avec animaux. FAUX! On a droit à un combat de féroces félins (Bruno les a vus gros gros- il voulait des lions- des gros chats)dans les estrades. Comme quoi autre temps autres mœurs…
Ensuite, on poursuit notre route, en traversant la chaîne des monts Taurus. Ça monte, ça tourne, ça descend à travers des paysages différents, tantôt des forêts de gros cèdres, des plaines et même un tunnel de 5 km de long (inauguré ces dernières années qui a retranché 1 heure de route au trajet prévu), et même les ânes sauvages dans le chemin.
Sur le plateau anatolien, à environ 1200m d’altitude, on passe par le village de Buyehir. C' est un des villages les plus en altitude de la région. Il y a effectivement une petite fraîcheur en sortant du bus pour visiter la mosquée Esrefoglu. Elle a été construite entre 1206 et 1299 par le peuple du même nom. C' est une mosquée avec une influence plus asiatique, un peu différente dans sa conception entre autre avec des minarets plus épais et sa structure en bois de cèdre à l’intérieur. La structure avec ses détails est impressionnante. Le travail du bois, les colonnes de cèdre, le puit central sous une ouverture au centre du toit servant à y ramasser l’eau de pluie, gardant la pièce humide, évitant ainsi le fendillement du bois. Ingénieux
On arrive a Konya, capitale de l’Anatolie centrale, elle est la capitale (ou préfecture) de la province du même nom. Le territoire de la ville est immense, entouré de champs car il y a beaucoup de terres agricoles ici. Plus grand que la superfidie des Pays-Bas. Ils appellent cette région « le grenier de la Turquie ».
On arrête de dîner dans un sympathique petit resto local où on mange des plats typiques de la place. La vraie nourriture locale de tous les jours. Soupe, pain sans levain frais fait, le pain style pizza, spécialité locale, étlie kmek (etlie = viande, kemek= pain), bœuf en sauce avec riz, dessert. Martin revient en enfance! « My Baby » devient adopté par le gars de la place qui me fait manger à la cuillère chacun de mes plats. C'était très divertissant…
le yogourt dilué moussé, ca, je suis moins certain.. c' est certainement typique de la place car il y en a un dispensateur à la porte en sortant. On peut pas dire que c' est pas vu vrai!
En passant, on arrête a caravansérail seldjoukide. Située sur la route de la soie, c’ etait un refuge pour les voyageurs. Dans ce temps, le long de la route de la soie, il y en avait environ chaque 35 kilomètres, distance qu’habituellement les voyageurs pouvaient parcourir en une journée. On y trouvait refuge pour dormir, abriter les chevaux, se restaurer, prier et on y trouvait un hamam. Celles-ci a été construite en 1229 de notre ère.
on continue a rouler dans les plaines du plateau anatolien. C est effectivement plat avec quelques monts sans plus. On arrive finalement en Cappadoce et a notre village de Urgüp.
on arrive en début de soirée à 19h20 a l’hôtel Yunak Evleri Cappadocie Cave.
WOW c' est phénoménal! Hôtel type troglodytique avec nos chambres dans la montagne. Elles seront toutes différentes les unes des autres. C’est magique.
mais les images des photos parleront d’elles-mêmes… j’ai hâte de voir de jour…. Mais a la noirceur, il y a un cachet incomparable.
On a peu de temps pour explorer, on veut souper aller tôt car demain le départ est prévu à 5h15! Oh joie, les chats sont du souper. Bernard prends exemple sur les Turques et laisse sa place au chat qui a pris possession de sa chaise…. Une fois repu, les chats reprennent leur dominance sur les humains.. :)
bonne nuit,
P.S. les murs sont tellement épais que je dois aller dehors pour envoyer mon récit et mes photos, leWiFi ne passe pas dans les chambres....
Martin & Sylvie