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Rome (2 jours), Naples, Katakolon, Athènes, Mykonos, Rhodes, Éphèse, Santorin, Palerme, Barcelone

Pour ceux et celles qui ont pu admirer l’approche de Rhodes au lever du soleil, ce fut tout un spectacle ! Nous voici dans une des escales préférées de nos voyageurs : l’île de Rhodes. Cette ville est d'autant plus belle que le Ascent est à quai, dans un beau port naturel, près de sa partie médiévale et ses fortifications. On se croirait dans un décor de film! Nous avons une vue incroyable sur la ville et ses environs, avec la pointe de l’île où se séparent la mer Méditerranée et la mer Égée avec, en prime, les côtes Turques en arrière-plan.

Rhodes est la 4e plus grande île de Grèce.  Son économie principale est bien sûr le tourisme, au nombre de 2 millions par an. Pour le reste, cette île est généreuse de nature, verdoyante, l'agriculture et la culture de l’olivier pour l’huile d’olive en occupent une bonne partie. Un olivier peut vivre jusqu'à plus de 2000 ans et on en récolte les fruits d 'octobre à janvier.  L’huile d’olive produite à Rhodes sert à la consommation personnelle des habitants et des touristes de l’île.  

Mariana, notre guide préférée de Rhodes, ville inscrite à la liste des 20 endroits à visiter par l’UNESCO, nous attend dès notre sortie du navire, en compagnie de notre chauffeur Manus. C’est une dame très cultivée, chaleureuse, enseignante à l’université qui nous transmet avec passion et générosité non seulement l'histoire médiévale de la région, mais nous trace aussi l’évolution des différentes conquêtes vénitiennes, allemandes, anglaises qui ont façonné la vie quotidienne des gens d’ici.   Elle nous enchante et nous captive par sa façon de nous enseigner l'étymologie à travers quelques pans de la mythologie grecque. Honnêtement, elle donne envie de s’y intéresser davantage.  Nos voyageurs sont très intéressés par les enseignements de Mariana et ils n'hésitent pas à la questionner pour en savoir plus.  En faisant d’abord un tour panoramique de la ville en autocar, nous longeons les murailles et le port de Mandraki. À notre descente de l’autocar, nous entendons les chants de la messe orthodoxe de la cathédrale de Mandraki dont les portes sont ouvertes. La cérémonie a déjà commencé depuis 6h ce matin et dure jusqu’à 10h30.  Plusieurs bâtiments du secteur méritent que nous y fassions un arrêt.  À l’entrée du port de plaisance, on voit aisément les statues du cerf et de la biche déposés sur leur colonne respective, symbole de l’île et situées tout près du Fort de St-Nicolas (datant du 15e siècle). On peut trouver quelques plages, qui nous offrent une belle vue sur cette mer d’un bleu unique. Les montagnes au loin appartiennent à la Turquie, située à seulement 17 km de nous.  

Marianne nous raconte plusieurs légendes dont celle du colosse de Rhodes, une statue bronze de dieu Hélios haute de 33 m provenant de la fonte des armes arrachées aux vaincus lors d'une guerre. Le tremblement de terre de l’an 227 av. J.-C. lui fit fléchir les genoux, elle ne put donc pas résister aux secousses sismiques. 

Comme beaucoup de collines grecques abritent une acropole, Rhodes ne fait pas exception. Celle de Rhodes est dédiée au Dieu Apollon. Il s’agit aujourd’hui du mont Smith qui accueille plusieurs monuments dont le stade où se déroulaient les jeux Olympiques ; courses de chars, le lancer du javelot, lancer du disque, la course et les autres disciplines des jeux. Au 3e siècle. av. J.-C., la hauteur des gradins du stade était telle qu'il pouvait accueillir plus de 28 000 hommes.  Tout aussi nus qu’à l'Acropole d’Athènes et toujours sans la présence de femmes .  

Au 14e et 15e siècle, les chevaliers de l’ordre de St-Jean de Jérusalem construisirent les murailles du Fort St-Nicolas avec un fossé sec, d’une longueur de 5 km, comptant 11 portes d’entrée.  Nous visitons le palais des chevaliers.  Un impressionnant et superbe exemple de l’architecture médiévale avec 4 murets de défense! Les plafonds sont en cyprès dont on peut sentir l’odeur de la résine lorsque le toit se réchauffe en été. Rhodes est en effet une des îles les plus chaudes de Grèce ! Marianna nous décrit les salles du Palais comme si elle y résidait ! Les mosaïques des planchers ont leur histoire propre. Chaque salle est associée à des récits de la mythologie grecque comme la belle Méduse qui, suite à sa transformation en monstre par Athéna, avait le pouvoir de pétrifier un homme en sel simplement par son regard ! Méduse fut tuée la tête tranchée et Athéna porta l'œil de Méduse comme égide à son bouclier et depuis, cet œil, que l’on voit partout dans les boutiques et sous toutes les formes partout en Grèce est donc un objet assurant la sécurité de celui qui le détient, selon la mythologie grecque.

On retrouve aussi la salle du bureau de Mussolini sous son occupation. Il avait fait préparer cette salle en août 1940 en prévision de son séjour en novembre de la même année. Mais, comme il fait bombarder la ville d’Athènes en octobre dans le cadre de la Deuxième Guerre mondiale.  Il ne vint donc jamais au Palais. 

Une fois la visite terminée, chacun utilise le temps qui lui reste comme bon lui semble pour s’imprégner de l’ambiance de la cité fortifiée avant de rentrer au navire, amarré à deux pas de là et se retrouver pour le cocktail ! On raconte nos anecdotes farfelues, nos achats et souvenirs auxquels nous n’avons pu résister. Un bon souper, comme nous en avons maintenant l’habitude complète cette super journée ensoleillée à Rhodes.   

Certains vont au spectacle du théâtre qui est toujours populaire et de grande qualité tandis que d’autres iront tenter à nouveau leur chance au casino !

 

À demain, 

Marie-Christine, Marie-Claude et leurs amis voyageurs

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