Bonjour chers lecteurs, familles et amis,
Nous sommes enfin arrivés à cette île dont on a tant rêvé! Nos voyageurs l’ont tous imaginée à leur façon, mais nous y sommes pour vrai cette fois-ci ! Nous pourrons enfin l’observer sous toutes ses coutures. L’arrivée en bateau au pied de ces impressionnantes falaises volcaniques formant le pourtour de la caldeira et la vue de ces maisons blanches éclatantes, perchées tout en haut de ces murs gigantesques de 300 mètres sont un pur ravissement pour l'œil.
Il faut d’abord savoir que Santorin est un archipel constitué de cinq îles dont la plus grande est justement Santorin, aussi appelée Théra ou Thíra. On peut reconnaître la forme circulaire de la “caldeira” (du cratère) immergée d’où jaillit l’île de Néa Kaméni qui constitue la partie centrale du volcan encore actif ! Plusieurs tremblements de terre et éruptions ont fait l’histoire géologique de Santorin. La dernière éruption de l'archipel a eu lieu du 10 janvier au 2 février 1950. D’ailleurs des sismologues ont observé qu’il y aurait au nord de l’île Néa Kaméni une accumulation d’environ 14 millions de m3 de roches en fusion dans une poche magmatique située à 4 km de profondeur. Cette île est donc sous haute observation !
Ce matin, il y a 5 navires de croisières à jeter l’ancre au large de Fira. Nous devons donc nous armer de patience, car tout ce beau monde est impatient de découvrir cette île de beauté. Nous sommes excités d’accéder à la navette maritime par le Magic Carpet, descendu au niveau de la mer, et qui facilite la montée à bord de ces embarcations qui contiennent environ 250 personnes. Le personnel veille très sérieusement à l’embarquement sécuritaire de chaque passager. Grâce à Voyage Louise Drouin, qui a prévu de nous faire gagner du temps pour monter cette falaise sans attendre d’interminables heures, une place dans le téléphérique, nous prenons une seconde embarcation qui nous conduit directement au port d’Athinios où l’autocar qui nous est réservé, nous attend. Assis bien confortablement, on gravit la falaise dans une succession de courbes en tête d’épingle! La vue est spectaculaire à chaque tournant ! Nous sommes privilégiés de continuer notre route en parcourant le versant est, moins abrupt que le versant ouest pour gagner Oia (Il faut prononcer « Ia »), car cela nous permet de mieux comprendre la topographie de cette île. On y voit les différentes couleurs de ce sol aride dominé par la présence de lave, suite aux éruptions volcaniques. On passe du rouge et parfois au brun et sable noir. On aperçoit même les intrusions de pierre ponce de laquelle sont faites plusieurs habitations. Magda, notre guide nous en avait d’ailleurs apporté des échantillons. Après quelques mètres de marche, nous arrivons à la place de l’Église Ste-Marie où commence le spectacle grandiose des points de vue qui s’offrent à nous. Nous sommes estomaqués de découvrir les paysages de la caldeira, vu des remparts de Oia !
C'est tout à fait ce qu'on imagine de Santorin, tout ce qu'on voit sur les cartes postales, ce bleu, ce blanc, il y en a tout autour…c'est splendide ! À la hauteur des attentes de chacun et même plus. Nous avons parcouru les petites ruelles jusqu’au château, qui nous offre une vue des plus typiques de la beauté d’Oia.
Nous avons même eu le temps de prendre une bonne bière ou une eau minérale au Lotza dont la terrasse offre une vue à couper le souffle sur la caldeira. Après ce temps libre, le bus nous ramène à Fira pendant que Magda nous décrit les villages de l’île, la culture des tomates-cerises, des câpres, des pistaches, de la culture du vin de Santos. Elle nous parle des 450 églises, de la vie estivale des gens de l’île qui sont dédiés aux touristes, des plages, du manque d’eau potable qui doit être importée des îles voisines. La saison touristique prendra fin autour du 15 novembre, mais en attendant, il y a encore énormément de touristes : OUF! Même qu’il y a encore une longue file d’attente pour emprunter le funiculaire. Nos « jeunes » du groupe ont préféré, malgré les 588 marches et les nombreuses pommes de route, descendre à pied. Comme chacun est libre de descendre à sa guise et au moment qui lui convient, nous nous retrouvons sur le navire.
Comme le Ascent quitte à 22h ce soir, nous aurons la grâce d’admirer le coucher de soleil sur la caldeira, et les vues époustouflantes de la côte de Santorin durant l’heure dorée. Bien à regret, nous quittons Santorin, bercés par ces images qui passent en boucle dans nos mémoires, les douces vagues et la nuit étoilée!
Une soirée à récupérer, à assister au spectacle du théâtre et à profiter d’un bon repas !
À demain !
Marie-Christine, Marie-Claude et leurs amis voyageurs