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Bonjour chers lecteurs, parents et amis,

Après un copieux petit-déjeuner à l’hôtel, nous prenons la direction de Cu Chi, la région des tunnels de guerre. Notre chauffeur prends 2 h 30 heures pour se rendre à destination. Cet épisode en autobus nous donne l’occasion de voir l’étendue de Saigon, cette mégapole aux milliers de bâtiments typiquement vietnamiens. La densité de la population de cette ville force les moins favorisés à manger sur les trottoirs. Il y a plusieurs marchants ambulants, maintenant tolérés par leur gouvernement, qui vendent de la nourriture pour se faire un revenu d’appoint. D’autres marchands de nourriture installent leurs petits bancs portables sur le trottoir pour offrir à manger aux travailleurs. En sortant de la grande ville, nous pouvons enfin apprécier la campagne et ses rizières avant d’arriver à Cu Chi. Cet endroit est l’un des lieux les plus surprenants de l’histoire de la guerre au Vietnam. Plusieurs voyageurs se demandent souvent, lorsqu’ils visitent le Vietnam, que reste-t-il du souvenir de la guerre ? Quelles sont les vestiges et les conséquences de ce conflit ? À vrai dire, il reste peu de souvenirs de la guerre au Vietnam, mis à part les blessures morales indélébiles. Il y a bien sûr un musée de la guerre à Saigon, quelques cimetières militaires disséminés un peu partout au Vietnam mais Cu Chi fait exception. Il s’agit d’un réseau de tunnels qui est devenu légendaire dans les années 60. À son apogée, le district de Cu Chi comptait à lui seul 250 km de tunnels et de galeries souterraines excavés à la main et construits sur trois nivaux car ils se superposaient à certains endroits. Ce réseau comprenait de nombreuses sorties secrètes, des zones aménagées en habitations, des salles de soins infirmiers, des salles de réunion, des ateliers, des cuisines, des salles à manger et des dortoirs. Madame Ngân nous raconte que les américains disaient : les membres de la guérillas sont partout mais on ne peut pas les trouver.

À notre arrivée, une guide locale nous présente la carte des tunnels. Une maquette nous montre aussi les tunnels construit sur trois niveaux, vue en coupe. Nous assistons à la projection d’une vidéo expliquant la construction des tunnels, débutée dans les années 40 pendant la guerre d’Indochine. Par la suite, il a fallu presque 25 ans pour agrandir et améliorer le réseau. C’est dans cette véritable ville souterraine que les Vietcong, les communistes du Nord, menaient la guerre de résistance contre les forces du Sud et les troupes américaines. Les tunnels de Cu Chi ont contribué à la victoire de la guérilla vietnamienne pendant la guerre entre le Nord et le Sud. Les visiteurs pénètrent dans les tunnels étroits et sinueux du sous-sol, dans l’obscurité presque totale, pour constater l’ingéniosité des vietnamiens et leurs méthodes de guerre exceptionnelles malgré leurs moyens très limités.

Un guide vietnamien se joint à nous pour faire une promenade dans la forêt. Il nous démontre comment se passait la vie des maquisards. Un aspect très spécial de cette visite est lorsqu’il nous montre l’ouverture minuscule d’un tunnel. En voyant la grandeur de l’ouverture, on imagine difficilement qu’une personne puisse arriver à se glisser dans cette trappe. Notre guide en fait la démonstration et il réussit l’exercice avec brio. Il est disparu sous terre en camouflant parfaitement la trappe et il est réapparu quelques mètres plus loin. Au plus fort de la guerre, la ville souterraine abritait environ 16 000 personnes.

Après cette visite, nous retournons à Saigon. Nous arrêtons pour visiter une usine de fabrication de pièces en laque : coffrets, vases, tableaux et meubles. On nous présente toutes les étapes artisanales de confection et quelques artistes sur place nous en font la démonstration. La laque est une sève naturelle produite par les arbres, en séchant elle forme un revêtement solide, résistant aux intempéries, mais le processus est long et demande beaucoup de patience. Il faut en général sept couches de laque pour obtenir un objet de qualité. Nous sommes sous le charme et certains d’entre nous achètent de belles pièces en guise de souvenir. 

Nous retournons à l’hôtel en fin d’après-midi pour nous rafraîchir; ce soir nous allons souper sur un bateau de croisière. À 19 h 00, nous partons tous ensemble pour monter à bord du bateau Saigon Princess. On nous invite à prendre place dans une très belle salle à manger où la table est très bien dressée pour nous. Puis, c’est le départ pour notre navigation sur la rivière Saigon. Pendant que nous dégustons de délicieux plats, une chanteuse et un chanteur nous interprètent des airs connus. Lorsqu’ils entonnent « La Vie en rose » d’Édith Piaff, ils nous invitent à chanter avec eux. Évidemment, nous avons pris plaisir à les accompagner. Cette promenade en bateau nous a permis de voir Saigon tout en lumière. Nous sommes éblouis par tous les beaux bâtiments modernes, totalement différents de ceux des autres quartiers de la ville. C’est tellement déconcertant ! Autant de richesse d’un côté et de pauvreté de l’autre.

À la fin du repas, nous allons au pont supérieur pour faire quelques pas de danse. Trop rapidement pour nous, le bateau revient au port et c’est déjà l’heure de descendre. Notre journée est terminée et c’est d’un pas léger que nous rentrons à notre élégant hôtel, le Majestic ! Il porte très bien son nom car c’est vraiment majestueux ! 

On se dit à demain,

Diane & Michel

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