Bonjour chers lecteurs, parents et amis,
Ce matin, le temps est bon et le ciel est bleu ! Nous sommes très bien installés dans notre luxueux Hôtel. Pour déjeuner, on nous offre un très beau buffet avec une grande variété de mets, de viande, de pain, de fruits et de breuvages. Il y en a pour tous les goûts. Tout le monde est à l’heure comme d’habitude et nous partons faire la visite des majestueux temples d’Angkor. Tout d’abord, nous allons chercher notre passe avec photo pour les postes de contrôle des temples à visiter pendant nos deux jours à Siem Reap.
Puis, notre guide Toek nous propose de commencer par la visite du fabuleux temple du complexe d’Angkor Wat. Construit entre 1131 et 1150 par le Roi Suryavarman iI est dédié au dieu hindou Vishnou. Le complexe couvre 200 acres, ce qui en fait probablement le plus grand monument religieux au monde. Il signifie « Temple Cité Royale » et en khmer « la ville pagode ». Il est considéré comme l’une des Sept Merveilles du Monde. D’autres diront, qu’il est la représentation de l’univers terrestre ! Sa partie centrale est le mont Meru, la demeure des dieux principaux de la mythologie hindoue. Le parc environnant représente les continents et le canal externe les océans cosmiques. Le chemin vers l’entrée principale, côté ouest, mène à la zone centrale du complexe. Il est le pont par lequel nous entrons dans la demeure des dieux.
Angkor Wat, l’épicentre du grand empire khmer, est toujours le symbole du Cambodge et il est également représenté au centre du drapeau national. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1992, son histoire remonte à la fin du XIIe siècle, lorsque sa construction a commencé sous le règne du roi Suryavarman II de l’Empire khmer. La construction semble s’être arrêtée à la mort de Suryavarman en 1150, laissant certaines parties du complexe inachevées. Initialement dédié à Vishnu comme temple hindou, son utilisation s’est progressivement transformée en un lieu de culte bouddhiste au XIVème siècle. Légèrement négligé vers la fin du XVIe siècle, le temple n’a jamais été dépassé par la jungle, en grande partie grâce à la barrière naturelle créée par les douves qui l’entourent. Le peuple thaïlandais a été fasciné par le temple lors de leur invasion en 1431 et les Français ont également été séduits par sa splendeur au XIXe siècle lorsqu’ils l’ont introduit dans le monde occidental. Le livre d’Henri Mouhot publié en 1860 « Voyages au Siam, au Cambodge, au Laos et à l’Annam” » est largement crédité d’avoir causé le premier grand boom touristique à Angkor Wat.
Nous poursuivons nos découvertes aux majestueux temples d’Angkor Thom. Situé en plein cœur d'Angkor Thom, le temple du Bayon constitue sans aucun doute l'un des sites les plus emblématiques de cette période historique exceptionnelle. Construit sous le règne du roi Jayavarman VII au XIIIe siècle, ce monument religieux hindou-bouddhiste impressionne par ses immenses tours sculptées où s'affichent plusieurs centaines de visages mystérieux, dont certains pensent qu'ils seraient à l'image du souverain lui-même. La structure architecturale du Bayon se compose majoritairement de blocs de grès. Elle repose sur trois niveaux concentriques, avec une hauteur totale atteignant les 45 mètres. Aux quatre coins du temple, quatre grandes portes ornementales donnent accès à l'enceinte principale, offrant ainsi un véritable témoignage de la splendeur passée de cette ville, siège du pouvoir khmer. Outre ses fascinantes sculptures, le Bayon est également réputé pour ses innombrables bas-reliefs que l'on peut admirer tout autour du monument. Ces fresques murales dépeignent en effet les scènes de la vie quotidienne, des batailles épiques et parfois même des épisodes mythologiques propres à l'époque angkorienne. Visiter Angkor Thom, c’est faire un voyage dans le temps à la découverte de l’ancien empire khmer. C’est une occasion unique de découvrir un patrimoine historique et culturel exceptionnel, de se perdre dans un labyrinthe de temples et de s’émerveiller devant la beauté de l’art khmer. Angkor Thom est un vaste site archéologique.
Située à proximité immédiate du Palais Royal d’Angkor Thom, la Terrasse des éléphants est un vaste espace qui s’étend sur près de 300 mètres de longueur et qui servait autrefois de tribune pour les parades, les spectacles et diverses cérémonies solennelles organisées par les souverains khmers. Comme son nom l’indique, cette plateforme surélevée est ornée de statues représentant des éléphants en grandeur nature, symbolisant ainsi toute la puissance et la grandeur de la monarchie cambodgienne. L’un des attraits majeurs de la Terrasse des éléphants réside dans la qualité incontestable de ses nombreuses sculptures. Les garde-corps sont soigneusement décorés à l’aide de motifs floraux et animaliers, tandis que les escaliers menant à la terrasse principale sont encadrés par des têtes d’éléphants aux défenses imposantes. De grandes fresques murales racontent aussi différentes légendes mythologiques et historiques, pour le plus grand plaisir des amateurs d’art et d’histoire. Cette terrasse construite au début du XIIIe siècle atteint 300 mètres de long. L’intérêt de cette terrasse est constitué par la très longue frise sculptée représentant un défilé d’éléphants.
Ensuite, nous visitons l’impressionnant temple Ta Phrom. C’est le temple le plus romantique du site d’Angkor. Au XIIIe siècle, il y avait 12 000 personnes qui vivaient dans l’enceinte du temple. Aujourd’hui, la nature a repris ses droits et a disloqué l’oeuvre des hommes. Les arbres et les racines ont envahi le site et cela n’a pas été « nettoyé ». C’est ainsi que les archéologues ont trouvé la majorité des temples avant leur restauration. Deux espèces d’arbres sont très présentes sur le terrain : le gommier, arbre très haut, très droit qui donne une sève très noire et le fromager qui a des racines tentaculaires et envahissantes.
C’est toujours impressionnant de constater la somme de travail qu’a nécessité l’érection de tous ces temples et monuments surtout qu’à l’époque, les moyens utilisés étaient rudimentaires. Force est de constater la précision des traits sculptés dans des pierres aussi dures que la latérite ou le grès. Après ces visites, nous avons pris notre repas dans un restaurant où on nous a présenté de délicieux plats.
Après le souper, nous assistons au spectacle de cirque Phare. C’est le divertissement le plus unique et authentique du Cambodge monté par les diplômés de l'école à but non lucratif Phare Ponleu Selpak. Fondé par huit jeunes Cambodgiens, autrefois des réfugiés, il a été créé pour préserver la culture et l’art du peuple khmer. Le programme sert à aider à réintégrer ces enfants dans la société par le biais du théâtre et des arts du cirque et propose des programmes sociaux et éducatifs. C’est plus qu'un cirque acrobatique conventionnel. Les artistes utilisent le théâtre, la musique live, la danse et les arts du cirque modernes pour raconter des histoires cambodgiennes uniques. Les artistes créent eux-mêmes les histoires en se basant sur les expériences réelles d’eux-mêmes et de leurs familles. Cette troupe talentueuse de jeunes acrobates et de danseurs de Phare nous a étonné par leur agilité et leur courage. Un spectacle dont on se souviendra très longtemps.
Nous avons eu une journée remplie de découvertes. Merci de lire nos récits.
Diane et Michel