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Bonjour chers lecteurs, parents et amis !

Ce matin, la matinée est libre avant notre vol pour Phnom Penh prévu à 14h50. Quelques-unes de nos voyageuses se rendent au marché à bord d’un tuk-tuk conduit par un gentil cambodgien qui les attend, le temps de faire leurs emplettes. Après, il leur offre de faire un tour avant de les reconduire à l’hôtel. Elles sont très contentes de sa gentillesse et de leur visite.

En fin d’avant-midi, une fois les bagages montés à bord de notre confortable autobus nous partons vers l’aéroport de Siem Reap. En route, nous rejoignons notre nouvelle guide, Sela. Elle vient prendre l’avion avec nous. Rapidement, elle se présente et nous fait rire avec sa bonne humeur et son sens de l’humour. L’enregistrement à l’aéroport se passe très bien, notre vol est à l’heure et notre envolée se passe sans aucune turbulence au plus grand bonheur de tous. Chacun occupe son temps à sa guise, lecture ou petite sieste, tout est permis !

Phnom Penh est la capitale du Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Cap et du Mékong. Sela nous dit qu’environ trois million de Phnompenhois vivent dans la région du territoire de la municipalité de Phnom Penh. Devenue capitale du Royaume à l’époque de l’Indochine française, Phnom Penh était surnommée la « perle de l’Asie » dans les années 1920. Tout comme Saigon à l’époque coloniale, les français avaient dessiné une ville striée de larges avenues bordées de luxueux bâtiments, tout cela dans le but de mettre en valeur les trésors architecturaux khmers (pagodes, palais royal). La politique d’embellissement entreprise par Norodom Sihanook après l’indépendance accentue encore son charme. Avec son air de ville de province, Phnom Penh, à la fois paisible et trépidante, est particulièrement attachante.

Après avoir récupéré nos bagages, Sela communique avec notre chauffeur d’autobus pour savoir où le rejoindre. En s’approchant du centre-ville de Phnom Penh, la circulation devient difficile car aujourd’hui au Cambodge, c’est la Fête de l’Eau. En fait, il s’agit d’une fête nationale annuelle et les rues sont envahies par une foule convergeant vers un parc situé juste à côté de notre hôtel ! Motocyclettes, motos, scooters, piétons, familles, tuk-tuk, camions et automobiles, tous les moyens sont bons pour se rendre à ce rassemblement. Sela, notre guide, nous informe de l’importance de célébrer cet évènement pour les cambodgiens. Rejoindre notre hôtel avec toutes nos grosses valises est, dès lors, une opération indéniablement laborieuse ! Bravo à notre chauffeur, il a su naviguer et zigzaguer à travers toute cette marée mouvante. L’hôtel a aussi prévu des fourgonnettes pour venir nous chercher avec nos valises étant donné les rues du secteur complètement interdites aux autobus. Nous pénétrons finalement dans ce secteur à l’atmosphère électrisante; musique de fête, feux d’artifices, vendeurs ambulants, familles en pique-nique, jeux de lumières et foule joyeuse, on ne pouvait demander mieux comme comité d’accueil !

Le Fête de l’Eau est la plus importante des fêtes nationales cambodgiennes. Elle se tient à la pleine lune d’automne, quand le cours de la rivière Tonlé Sap s’inverse, et se réunit à Phnom Penh, devant le palais royal, plusieurs millions de personnes en trois jours. Les bateaux-dragons s’y affrontent sur la large nappe de la rivière, pour le prestige des équipages et la prospérité du pays. Un voyage au Cambodge à cette période permet d’entrer en contact avec la passion de tout un peuple. Son déroulement fut fixé en 1873 par le roi Norodom. Par l’enthousiasme qu’elle suscite, la Fête de l’Eau est une authentique fête populaire, les cambodgiens y tiennent. Elle fait le lien avec l’histoire millénaire du pays par-dessus les périodes des Khmers rouges et de la guerre civile. Elle a retrouvé aujourd’hui ses rameurs, ses illuminations et un public fervent, une sorte de manifestation de retour au cours normal de la vie qui n’est pas, comme chacun le sait, un long fleuve tranquille, mais qui ne saurait être non plus un chapelet d’atrocités. C’est la sagesse de cette fête : pour que la course ait lieu dans de saines et acceptables conditions, il faut une régularité englobante, celle de l’eau en l’occurrence. Et là, alors que l’actualité climatique se fait insistante, la signification de cette manifestation peut être mise en péril par cette actualité justement. Par son sens et sa fragilité, elle acquiert une portée nouvelle. La Fête de l’Eau est un signe d’exploitation raisonnable des ressources naturelles et de la paix civile.

Notre hôtel, le Palace Gate, occupe une ancienne villa coloniale française restaurée, il est situé tout près du palais royal. Cet hôtel offre une vue sur la rivière Tonle Sap et sur le grand parc Wat Botum où se déroule la Fête de l’Eau. Nous avons la chance d’y séjourné pour les 2 prochaines nuits. Tous les voyageurs s’empressent de monter dans leurs chambres car Sela nous attend pour traverser le parc afin d’aller souper au restaurant Banana Tree. Encore une fois, nous avons droit à un excellent souper accompagné de musique khmer et de danse Apsara.

Nous avons un très bon groupe de voyageurs. Tous les voyageurs vont bien et l’ambiance est excellente. Nous avons beaucoup de plaisir, tout le monde est à temps pour les visites et tout se passe très bien !

Merci de suivre nos récits et photos.

Diane et Michel

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