Jour 4, le samedi 9 novembre 2024 : Johannesburg- Windhoek • Route vers Otjiwarongo (237 km)
Tous bien reposés après une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit 😊, nous prenons notre petit-déjeuner avant notre départ encore une fois pour l’aéroport qui est tout près à 5 minutes, pour notre dernier segment de vol vers la Namibie. Les conversations sont joyeuses et l’excitation d’arriver enfin à destination se fait sentir. Un petit vol de deux heures sur les ailes de South African Airways, et nous y sommes… Windhoek, la plus petite capitale au monde avec seulement 335 000 habitants sur une population totale de 1,8 millions dans toute la Namibie. Située au cœur de la Namibie et à 1 650 mètres d’altitude, la ville se déploie dans une belle vallée entourée de montagnes. Mais nous n’y restons pas aujourd’hui, nous allons y revenir en fin de parcours. Déjà notre autocar avec notre chauffeur, Moise, que nous appellerons Momo, nous attend et confortablement installés nous prenons la direction d'Otjiwarongo. La température est très agréable car ici aussi tout comme ce matin à Johannesburg ils ont eu de la pluie. Elle est bien attendue cette pluie partout dans le sud de l’Afrique. Mais une bonne pluie permet au thermomètre de descendre pour notre grand bonheur. Il devait faire un bon 24 degrés aujourd’hui pour notre première journée en Namibie. La route est belle et nous avons la chance d’avoir un autobus climatisé certes mais qui nous donne également la possibilité d’ouvrir les fenêtres. C’est super surtout pour les photos et pour avoir une ventilation agréable plus que la climatisation. Nous verrons pour les prochains jours si la température augmente beaucoup nous regarderons l’option climatisation.
En route, arrêt à Okahandja, située à 70 km au nord de Windhoek. Okahandja signifie « deux rivières qui se rejoignent pour former une plus grande rivière » dans la langue Herero, se référant aux rivières Okakango et Okamita, qui se rejoignent pour former la rivière Okahandja. Cette ville possède une histoire captivante, étroitement liée aux communautés de langue Herero et Nama, qui étaient dirigées par le chef Tjamuaha et le Kaptein Jonker Afrikaner dans les années 1800. Il est remarquable de constater que le chef Tjamuaha et le capitaine Jonker Afrikaner sont tous deux décédés la même année, en 1854, laissant derrière eux un héritage qui continue de façonner l'identité d'Okahandja. En 1844, deux missionnaires sont assignés en permanence à Okahandja. En 1870, la mission ouvre la première école dans ce village. Officiellement fondée le 25 juin 1894, Okahandja marque sa fondation avec la création de la première station militaire par Theodor Leutwein, l'administrateur colonial de l'Afrique du Sud-Ouest allemande à l'époque. De plus, Okahandja revendique fièrement le lieu de naissance de l'école Augustineum en 1905, une institution qui a formé de nombreux dirigeants nationaux.
Centre commercial pour les fermes à bétail et à gibier de la région, la ville dispose aussi d'une zone industrielle en pleine croissance. Elle offre également deux des plus grands marchés d'artisanat en bois de Namibie. À l’entrée et à la sortie d’Okahandja, les deux petits marchés artisanaux sont des lieux prisés par les touristes à la recherche de souvenirs de voyage et les achats réalisés ici aident à soutenir la communauté locale.
Sur notre route nous apercevons d’énormes termitières et Léonce nous explique toute leur histoire. Une termitière géante aperçu sur le bord de la route en Namibie. Le long des routes en Namibie, on observe régulièrement des monticules de terre, hauts de plusieurs mètres : des termitières ! Les termites, insectes sociaux, construisent des termitières, habitats en terre mâchée de tailles importantes dont la plus grande partie reste souterraine. Les termitières peuvent atteindre des hauteurs de huit mètres en Afrique. Les termitières contiennent une série de chambres en forme de bulles reliées par des passages ramifiés. Avec leurs sommets pointant vers le nord, les termitières ou les fourmilières se trouvent au nord de la rivière Swakop plus ou moins jusqu'à la frontière nord. Ces fourmilières apportent également une grande joie lorsque le champignon sauvage très recherché, Omajowa, apparaît au pied de la termitière peu après les pluies de février. Les termites sont des espèces sociales, qui vivent en colonies et ont une organisation en castes très spécialisées. Tout d'abord, il y a le couple royal, fondateur de la colonie dont ils sont les seuls individus reproducteurs. C'est un couple à vie et celle-ci, pour certaines espèces, peut durer jusque 60 à 80 ans. La caste la plus nombreuse de la colonie est celle des ouvriers. Sans ailes et aveugles, ils sont chargés de nourrir toutes les autres castes, de construire et d'entretenir la termitière. Nous avons aussi aperçu de nombreux babouins, quelques phacochères et aussi des petites gazelles. C’est un bon début!
J’ai même réussi à photographier en faisant route une termitière au coucher de soleil. Et c’est déjà parti pour la prise de photo des couchers de soleil, je vous en partagerai assurément beaucoup.
Nous poursuivons la route vers Otjiwarongo et découvrons notre hôtel 4*, le Village Boutique Hotel. Nous passerons une nuit dans ce charmant refuge contemporain et élégant. L’hôtel est moderne et nous avons du WI-FI pour donner des nouvelles à nos proches. La table est agréablement préparée pour nous recevoir et ils nous ont préparé un buffet composé de mets locaux. Nous avons entre autres un plat mijoté de springbok, cette antilope locale, très présente en Namibie et qui représente la seule gazelle d'Afrique australe. J’ai eu un faible pour la tarte de purée de citrouille, qui était délicieuse. Un excellent repas et bien accompagné de vin choisi par notre guide et sommelier, Léonce, qui tous les soirs nous explique ces choix et nous parle des cépages utilisés dans la conception de ces vins africains.
Une bonne nuit de sommeil nous attend et demain nous commencerons nos safaris, tout le monde est prêt pour la grande aventure!
A demain
Louise