Jour 9, le jeudi 14 novembre 2024 : Etosha • Twyfelfontein (325 km)
Réveil matinal ce matin et je me lève avec le sourire. Je viens de me rappeler le réveil matinal spécial lors de mon précédent voyage. Alors que les lignes téléphoniques étaient en panne ce jour-là et qu’on ne pouvait pas nous appeler à nos chambres pour le réveil du matin, nous avions eu droit au « chant du coq » à 6 h du matin par l’un des voyageurs qui s’était improvisé « coq du jour ». Tout le monde avait bien ri. Alors réveil matinal ce matin afin de partir à nouveau vers notre prochaine destination, le désert du Namib. Un petit coucou à mon cher Bernard, qui sait toujours nous faire sourire et rire!
Plusieurs découvertes en chemin, dont le Damaraland, qui est situé dans le quart nord-est de la Namibie. Le Damaraland doit son nom au peuple Damara qui compose l'essentiel du pays. C'est une zone de transition vallonnée, entre la côte des squelettes et le plateau broussailleux du centre du pays. À mesure qu'il s'éloigne de la côte, le terrain s'élève graduellement, laissant derrière lui les dunes et les plaines pour de vastes montagnes et « kopjes », où les rivières prennent leur source. Vaste et peu peuplé, le Damaraland revêt de nombreux attraits naturels mis en exergue par ses multiples contrastes floristiques, géologiques et fauniques. L'autre particularité de la région est d'être riche en peintures et en gravures rupestres.
Nous faisons un arrêt technique et nous avons la chance de côtoyer quelques villageois venus vendre leur artisanat, ce sont des membres de la tribu himbas. Les Himbas appartiennent à la grande famille du peuple Bantou, ensemble ethnique composé de locuteurs de l’une des quatre cents langues Bantou de l’Afrique. Uniquement présents en Afrique australe, les Himbas sont principalement établis au nord de la Namibie, dans le désert côtier du Kaokoveld, prolongement du désert du Namib. Une petite partie vit également sur la rive angolaise du fleuve Kunene, frontière naturelle, mais invisible aux yeux des Himbas, entre l’Angola et la Namibie. Leur population regroupe environ 13 000 individus, répartit sur 30 000 km2 de territoire.
Un peu d’histoire
Himba signifie "mendiants", nom qui leur a été donné par les ethnies en Angola lors de leur exil. Selon la légende véhiculée par le peuple Himba, leurs aïeuls seraient venus du Botswana, et se seraient installés en Namibie après une longue migration effectuée entre le 15ème et le 16ème siècle. Plus anciennement, leurs ancêtres seraient originaires des rives du Nil Egyptien, et cousins du peuple Masaï.
C’est toujours bien de pouvoir les encourager et mes voyageurs jouent bien le jeu en achetant de petits souvenirs.
Nous continuons sur une route tantôt asphaltée et tantôt sur piste de terre et roche. Encore un massage africain qui nous est offert gratuitement. Nous arrivons pour faire la visite d'un site paléontologique remarquable, la forêt pétrifiée. Ici, le long d'une large vallée, des arbres appelés Cordaites, de la famille des Pins, furent, il y a 125 millions d'années, amenés durant des crues gigantesques. Provenant de régions lointaines, ces arbres, dont certains atteignent 30 mètres de longueur et une circonférence de 6 mètres, ont été ensuite recouverts par des centaines de mètres de sédiment. La partie organique a progressivement été remplacée par la silice, et le phénomène de pétrification a transformé ces arbres en pierre. Plus tard, au fil de milliers d'années, l'érosion a mis à nu ces reliques de pierre. La température est très chaude aujourd’hui avec un bon 40 degrés au soleil ou plus…. Mais au moins aucune humidité. Mais c’est tout de même très chaud. Notre visite est un peu écourtée car à cette heure du midi c’est difficile de se protéger et Léonce fait un peu plus vite.
Nous arrivons au Mowani Mountain Camp pour le dîner. Le Mowani Montain Camp est perdu à travers les immenses roches du désert, dans un relief accidenté de vestiges d’anciens volcans. L’approche est magique et on se demande où nous coucherons ce soir. Un petit 3 kilomètres à travers ces immenses rochers souvent suspendus à la montagne nous impressionnent déjà. Finalement l’on découvre un site exceptionnel qui sera notre résidence pour la nuit. Oui dommage juste une nuit! Nous partageons un excellent repas encore une fois avant d’aller à la découverte de nos belles huttes confortables. Nous n’y croyons pas de retrouver tant de confort en plein cœur du désert. Vous verrez à nouveau les photos et vous serez sûrement d’accord avec moi pour dire que les constructions sont un peu folles.
De plus, cet hôtel offre un point de vue et un lieu de coucher de soleil avec 180 degrés de beauté spectaculaire sur le désert que nous nous proposons d’utiliser ce soir. Pour mes voyageurs c’est encore une fois la fête de se retrouver dans un campement aussi luxueux de pierres. La piscine était toute petite, mais si belle. Oui une piscine dans cet endroit perdu.
Plusieurs profitent de la piscine de notre hôtel pour se rafraîchir et admirer la nature grandiose qui s’offre à nos yeux. Comme c’est beau!
Ce soir un autre excellent souper nous attend car ce midi ce fût vraiment un repas exceptionnel et on a bien hâte de voir ce que le chef nous préparera comme repas du soir. Avant nous irons admirer le coucher de soleil qui ici est toujours exceptionnel.
A demain pour une autre belle journée en Namibie
Louise