Bon matin à tous,
Nous avons profité d’un bon buffet de l’hôtel Méridien et c’est le ventre bien rempli que sommes prêt à commencer notre journée !
Nous avons par contre un peu de route à faire et notre chauffeur nous conduira en toute sécurité, comme toujours, vers un point de rencontre où des taxis collectifs nous attendent pour faire le dernier bout de chemin vers le village. On comprend pourquoi l'autobus n'a pu nous y amener car la route est sinueuse, étroite et en terre battue.
Sur notre chemin, nous ferons un cours arrêt sur le bord du chemin pour y voir les champs d'ananas. Supot nous explique la sorte d'ananas que l'on retrouve dans cette région, , la culture, la récolte. Les propriétaires étant avec nous, ont la gentillesse de nous offrir un petit sac d'ananas déjà prêt à déguster. Quelle belle attention surtout qu'il commence à faire chaud. C'est désaltérant et tellement succulent.
Nous traversons le chemin de l'autre côté pour aller voir la plantation d'arbres de caoutchouc. On y a au préalable fait des entrailles sur l'écorce et d'où coule un petit liquide blanc le long de ces entrailles, pour ensuite tomber dans une chaudière. Un peu à la façon de nos chaudières pour récolter la sève d'érable. On nous explique que ce produit sert entre autre à la production de pneus et de bien d'autres choses aussi.
Est maintenant venu le temps d'aller à la découverte des tribus montagnardes Akha, Yao et Paudaung Karen (femmes au long cou). Les tribus du nord habitent dans la région septentrionale de la Thaïlande, entre Pai et Chiang Rai et la frontière du Myanmar. Ces groupes ethniques minoritaires ont de lointaines origines sino-tibétaines, même si la plupart des habitants émigrèrent en Thaïlande au XXème siècle, fuyant les conflits en Chine, au Myanmar et au Laos. Les tribus des collines appartiennent à différentes ethnies, possédant chacune une langue, des traditions et une organisation sociale propres, Elles habitent les versants et la jungle du nord de la Thaïlande, à proximité de la frontière du Myanmar. Particulièrement attachées à leur culture, sans doute en raison de l’isolement qu’elles ont subi par le passé, les femmes des tribus se distinguent par leurs tenues éclatantes. Nous visitons ces deux tribus afin de découvrir un peu plus la culture de leurs habitants. Nous avons fait de belles rencontres. Ces tribus sont habituées de recevoir des étrangers et ils sont très souriants. Les femmes nous proposent des articles d’artisanat réalisés par elles-mêmes afin de gagner un peu d’argent. On en achète un peu mais avant nous irons à la rencontre des enfants de l'école du village. Nous finirons nos achats avant de repartir plus tard.
Les habitations du village sont en bambou, planches et chaume. Elles sont montées sur pilotis pour résister aux coulées de boue lors des moussons. Chaque famille élève des cochons, des poules, et autres animaux domestiques et cultive des bambous et des ananas. Le village est tout de terre battue. Les attrayantes femmes Paduong Karen à la peau pâle ressemblent à des figurines exotiques quand elles sont assises droites affairées à confectionner des foulards, et autres créations originales.
À l'école du villlage il y a plusieurs enfants de tous les âges qui sont en présence de leur professeur. Nous en profitons pour remettre, à celle-ci, l'immense sac où plusieurs voyageurs ont déposé des articles de toutes sortes( crayons, collants, bonbons et bien d'autres). On remarque que certains enfants ont déjà un collier au cou mais le leur n'est pas en cuivre ou en bronze car trop lourd pour le moment pour leur petit cou fragile mais on leur en mets tout de même un très léger durant la journée pour qu'ils puissent tranquillement s'y habituer. Pour la nuit on leur enlève. Ce n'est que vers les 5 ans qu'on commence réllement à porter les vrais anneaux. On pourrait penser que cet acte est incensé mais il n'en est rien, c'est tout un honneur pour eux que de pouvoir continuer cette tradition qui leur est surtout très chère. À les voir agir, ils n'ont vraiment pas l'air malheureux vous savez. Regarder leurs magnifiques sourires sur les photos, vous constaterez..
Les enfants étaient vraiment heureux de notre présence et leur professeur aussi. Le sac cadeaux a fait fureur. L'excitation et les cris étaient de la partie. Le professeur a voulu nous faire une petite démonstration de leur apprentissage d'anglais. Ils étaient vraiment très bons. De notre côté,
On en profite avant de quitter pour faire quelques achats de leur artisanat local car elles ont vraiment de belles choses ces femmes montagnardes. On essaie de communiquer par un sourire, les signes de la main et on en profite pour faire quelques photos. Très généreuse de leur temps ces belles dames et elles sont très jolies dans leur magnifiques costumes traditionnels.
Le retour à notre taxi collectif à la limite du village et c'est avec le coeur rempli que nous les quittons. Vraiment agréable et enrichissant cette visite et balade au cœur des tribus montagnardes.
La tribu qui nous a marqué le plus est sans contredit celle des femmes au long cou. C’est vraiment incroyable de voir ces femmes et de connaître l’histoire de cette culture tout à fait unique. Cette tradition débute dès qu’elles atteignent l’âge de 5 ans, À ce moment, un chaman les orne de leur première parure au cou. Certaines fillettes sont ainsi ornées d’une spirale façonnée autour du cou pour former une dizaine d’anneaux. Supot nous explique que dans certains villages, c’est seulement les filles nées un mercredi qui sont « choisies » pour ce destin. La spirale est remplacée par une plus grande et plus lourde durant le développement de la fille jusqu’à l’âge adulte où la jeune femme se fait orner avec un collier permanent allant jusqu’à 25 anneaux et pouvant peser jusqu’à 10 kilos. Le poids des anneaux en cuivre ou en bronze est supporté par la cage thoracique et compresse ainsi leurs épaules et leurs clavicules plutôt que d’étirer leur cou, comme on pourrait le penser. Leurs vertèbres se développent ainsi vers le bas leur donnant de très petites épaules arrondies, une poitrine presque inexistante, une posture droite et l’illusion d’un cou anormalement long. Lors de leur danse, elles étaient joyeuses et s’amusaient allégrement. Ce fût une belle découverte dans le respect de leurs traditions et tous nos voyageurs étaient délicats et attentionnés. Ils ont tous apprécié cette belle visite.
Nous poursuivons notre route vers une plantation de thé (Choui Fong) se trouvant dans la région de Doi Mae Salong. En Thailande, le développement de la culture du thé fait également partie des grands projets gouvernementaux dans le cadre de la lutte contre la drogue et notamment l’opium. Depuis une décennie, la culture du thé est devenue une ressource économique essentielle de la région de Chiang-Rai. Nous dégustons leur thé avec grand plaisir et on se laisse prendre à vouloir en rapporter de ce bon thé au Québec!
Un excellent repas thaï sera servi dans un restaurant non loin de là. Les repas thaï sont souvent à partager. Au centre de la table ronde, se trouve souvent un plateau rotatif sur lequel on dépose tous ces plats. Il est donc très facile pour tous de se servir et cette façon de faire est très communautaire. On mange et fraternise en même temps. Fort agréable.
Après le diner, nous quittons vers le temple bleu( Wat Rong Suea Ten).
Un point d'Histoire…
Le Wat Rong Suea Ten signifie littéralement « le temple des tigres dansants » en raison des tigres qui vivaient à proximité de la rivière Kok à une époque lointaine. Les tigres ne sont néanmoins pas représentés dans l'enceinte du temps
Il y a environ une centaine d'année, un temple abandonné se dressait à l'emplacement actuel du site. En 1996, alors que le temple devenait de plus en plus délabré, les villageois décidèrent d'un commun accord de construire un nouveau lieu de culte pour accueillir le public et les fidèles en toute sécurité. C'est donc le disciple de l'architecte Chalermchai, l'auteur des plans du White Temple, qui s'attela à la confection.
Les premières pierres de l'édifice ont été posées en octobre 2005. Le hall d'ordination a été cependant inauguré en 2016. Il abrite un Bouddha blanc d'une taille impressionnante qui est arrivé en 2008 dans l'édifice.
L'Ubosot de couleur bleue et doré, est sans doute l'élément du décor qui capte le plus l'attention lorsqu'on entre dans l'enceinte du Wat Rong Sua Ten. Celui-ci est gardé par des Nagas bleus et violets (créatures légendaire mi-dragons mi-serpents). Derrière, vous y découvrirez un grand Bouddha blanc debout ainsi que le chedi Phra That Ked Kaew Chula Mani. Une fois à l'intérieur, la statue de Bouddha blanc assis qui occupe le fond de la salle retiendra inévitablement votre regard. Les murs peints en bleu, gracieusement ornés de dessins et peintures traditionnelles sont plein d'histoire.
Nous retournons vers l’hôtel pour nous reposer un peu. Le Méridien offre de belles installations avec entre autre sa grande piscine à débordement en bordure de la rivière. On y retrouve aussi un gym, des restos, bars et de grands jardins tout autour. Nous aurons donc tout le loisir de profiter de tout ça avant notre souper.
Notre souper italien en plein air fut agréable et après s'être rassasiés et avoir passés une belle soirée avec le groupe extraordinaire !
Nous allons faire une autre belle nuit qui nous attends.
Je peux vous dire que nos voyageurs sont très heureux de leur voyage et tout le monde se porte très bien. Notre itinéraire est très varié et avec une qualité exceptionnelle. Nous faisons le plus merveilleux des voyages, en sécurité et avec plein de petits détails dignes des plus beaux itinéraires. Que de joie et plaisir pour les voyageurs!
Notre groupe est extraordinaire. Tout le monde est à l’heure et il y a un grand respect entre les voyageurs. Cela agrémente encore davantage notre voyage…et c’est peu dire ! Merci à vous aussi belle gang!
Bonne soirée à tous!
Denis et Lek ❤️