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Bon matin collègues, amis et famille de nos voyageuses et voyageurs,

Avez-vous fait vos devoirs hier? Vous vous souvenez, on vous demandait la signification de Tenerife, la destination où nous sommes aujourd’hui?

Tenerife est un toponyme d'origine amazighe. Dans cette langue berbère, Tin Irifi signifie « endroit de la soif ». Le nom est parfois orthographié « Ténériffe » en français. Bon maintenant, tous nos voyageurs explorateurs trépignent dès 8:15 pour partir à la découverte de cette île. De vrais Marco Polo nos voyageurs! Partons donc à la recherche de l’énigme pour savoir si cette île porte bien son nom. Peut-être que notre guide, Patricia, saura nous dévoiler le mystère. Cette énergique guide vient des USA et exerce le métier depuis 47 ans, et nous avons eu l'occasion de vérifier l'ampleur de ses connaissances de toutes ces années.

D’abord, Tenerife est sans conteste l'île la plus touristique des Canaries. Avec sa forme de canard, sa superficie (2054 km), Tenerife est la plus grande île des Canaries. Le pic du Teide, montagne la plus haute d’Espagne avec ses 3 718 mètres, devient la principale caractéristique de Tenerife. Près d’un million d’habitants, avec presque autant de véhicules, cela fait d’elle l’île la plus peuplée d’Espagne et la plus urbanisée et cosmopolite des îles Canaries. Sa capitale et plus grande ville, Santa Cruz de Tenerife, est co-capitale de la communauté autonome des îles Canaries avec Las Palmas de Gran Canaria depuis 1927. Son économie essentiellement tournée vers le tourisme, compte plus de cinq millions de visiteurs par an, une des premières destinations touristiques en Espagne. Imaginez; cinq fois la population de l’île en touristes.

Nous avons donc eu p sept heures pour découvrir Tenerife. Dès notre arrivée au port de Santa Cruz, nous optons pour un tour de ville en autocar car la ville est trop grande pour la visiter à pied. En sortant du port, on croise l'église de l'Immaculée Conception ...sans ses cloches, le musée militaire, puis on circule sur La Ramblas, version miniature de celle qui porte le même nom à Barcelone. La ville impressione par sa diversité et ses espèces exotiques (flore). En rafale, voici ce que nous avons pu admirer: d’abord une horloge « florale » gigantesque montée de poinsettia, ensuite l’arbre du voyageur…"le flamboyant" qui a lui-même voyagé de Madagascar, surnommé ainsi pour son pouvoir désaltérant de l’eau conservée à la base de ses feuilles. On a croisé le palmier des canaries. Pour vous faire une idée de l’arbre, sa silhouette ressemble à un gros ananas. Notre guide Patricia, grande botaniste à ses heures, nous présente le jacaranda, le ficus mais.. qui n'est pas celui qui donne les dattes, le dragonnier genre de pin (on n’allait quand même pas l’oublier celui-là). Puis il y a des eucalyptus, des lauriers, des avocatiers , un manguier...Ce qui nous éblouit, ce sont tous ces points settias rouge qui forment une allée dans les rues, surmontés des palmiers. On a même vu un pointsettia "arbre ", une première. On apprend que Tenerife est un grand producteur de bananes. Bon ça va, fini le cours de botanique 101, on poursuit la visite.

Des sculptures géantes positionnées ici et là dans la ville démontrent un intérêt certain pour les arts modernes. On a bien rigolé au feu de circulation de voir en pictogramme d'un petit bon bonhomme qui marche, indiquant aux piétons de traverser et tout à coup, ce dernier se met à courir lorsque les secondes se défilent. On en veut au Québec. Un élément digne d'intérêt est sans aucun doute la petite "place aux canards " avec une sculpture immense d'un canard au centre, entouré de grenouilles et pour permettre aux citadins de relaxer, de magnifiques bancs fait de mosaïque.

Ici comme pour la plupart des îles des Canaries, un grand pourcentage soit 83%, des produits de base comme la nourriture et …l’alcool proviennent de l’extérieur. Au moins, ils produisent des fruits, des agrumes particulièrement : des oranges, des citrons, des limes, des pamplemousses.

Le sport populaire, comme bien des endroits en Espagne, est le soccer. D’ailleurs, ils possèdent un grand stade pour les équipes professionnelles.

Notre ami conductrice, Rachel, nous conduit, pendant une trentaine de minutes au nord-est, la ville de San Cristobal de la Laguna, un site déclaré patrimoine de l’humanité de l’Unesco (1999). Situé dans le nord de l’île de Tenerife, les 18,000 étudiants de cette ville universitaire savent-ils qu’ils fréquentent la première université des îles Canaries? Comme nous sommes durant la période des Fêtes, nous n’avons pas eu l’occasion de voir certains d’entre eux à travers les magnifiques maisons coloniales et les monuments joliment colorés. La Laguna possède deux centres : celui de la ville haute, non planifié, et celui de la ville basse, première « cité-territoire » conçue selon des principes philosophiques. Ses larges rues et ses espaces ouverts sont bordés de belles églises et de beaux édifices publics et privés du XVIe au XVIIIe siècle.

J’avoue qu'on préfére  tous laisser le soin  à Rachel, le soin d'amener nos voyageurs en montagne. Cette route étroite en S possède à peine l’espace pour un véhicule…et demi. Après la montée de las Mercedes, nous voilà tout en haut du Parc Rural d'Ananda. Et talam!!!  La vue panoramique sur les montagnes de même que les petits nids des villageois de la vallé s'offre à nous. Ce que peu de gens savent c’est que les îles sont les pics de montagnes volcaniques qui se sont effondrés il y a plus de 150 000 ans et que l’une des montagnes qui formait l’île de Tenerife était plus haute que le Teide. Des éruptions postérieures sont à l’origine de Las Cañadas del Teide. On le voie bien d'ici ce Teidi, aujourd'hui il est ...recouvert de neige. Qui aurait cru voir de la neige dans les îles canaries! Un tableau grandiose! Les feux de forêt des étés précédents ont  détruit la zone… du cou du canard (positionnement signifiant en haut de l’île).  Dans les faits, la végétation de ce parc rural d’Anagha me fait penser à la végétation luxuriante et variée d'Hawaï. De par son altitude élevée, les montagnes arrêtent les nuages et ces derniers y déversent la pluie et y laissent de l' humidité…en grande quantité.Notre deuxième arrêt nous permet de visiter un petit centre d'interprétation de la nature où nous avons amplement le temps de bénéficier des connaissances en sciences nature les de Patricia.

Puis, nous amorçons notre descente. Un trajet qui  normalement aurait pris 20 minutes s'est transformé en une épopée d'une heure. Vous vous souvenez de toutes ses courbes en S mentionné s en début de parcours? Et bien elle s sont tellement serrés que les touristes, et ils sont nombreux, ont peur de se ranger complètement sur la droite et nous avec notre autocar géante, on a besoin de deux simples voies pour les prendre. Ils doivent reculer sur de longues distances pour nous laisser passer. Je vous confirme que certains conducteurs de ses voltures de location blanche, auraient dû prendre un mini bus et vont se souvenir de ce parcours (et nous aussi). Là où la situation se complique c'est notre rencontre avec ...un autre autobus de 45 pieds ...en sens inverse. Mamma mia! Par chance que ces chauffeurs maîtrisent l'art du virage serré et...du reculon. Aucun de nos 22 voyageurs n'auraient changé de place avec Rachel. Et quel sang froid elle a su conservé, d'une patience remarquable. Soyez rassurés si vous optez pour cette destination de montagnes, à partir du 1er janvier 2025, les autocars grande format seront interdits ..dieu merci!

À la Laguna village, on déambule parmi ses larges rues piétonnières et ses espaces ouverts, on a démasqué une superbe petite église et de beaux édifices publics et privés du XVIe au XVIIIe siècle. Notre promenade libre nous amène au marché public qui renferme de petits trésors de fleurs et surtout de produits alimentaires; un marché aux étals bien montés, aux comptoirs très propres et en complément, au personnel souriant. On veut tous revenir y faire notre épicerie!

Pour le dîner, on demeure dans la vieille partie de la ville au restaurant Patio Canario. On déguste des Tapas tous plus succulents les uns que les autres, accompagnés d'une bière ou d’un vin de Tenerife. Pour dessert, la formule partage est encore de mise, 4 sortes de pâtisseries comblent notre appétit gourmand. 

La capitale de Tenerife, Santa Cruz, possède un port très actif où se côtoient 200 000 habitants. 

En bord de mer, près du port, un étrange bâtiment évoquant l’opéra de Sydney se voit de loin : nous ne pouvions pas le manquer! Il s’agit de l’auditorium de Tenerife, un bâtiment conçu par l’architecte valencien Santiago Calatrava à la fin du XXe siècle. Endroit emblématique de la ville, cette architecture en forme de casque de conquérant, de proue de bateau et de vagues de l’atlantique, agit comme centre culturel représentant un noyau artistique de premier ordre dans l’île. Après cette splendide visite, on acquiesce pour faire de Tenerife l’île des Canaries qui offre une très grande diversité culturelle et, historique très intéressante mais surtout à sa végétation opulente. Bon choix d’excursion madame Drouin!

Demain congé…mais on vous donnera quand même de nos nouvelles, soyez au rendez-vous…si vous n’êtes pas trop fatigués de vos soirées des Fêtes!

Dormez bien !

Lucie

 

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